Notre ami Bob a entrepris de recenser quelques faits de délinquance qui, dans leur simple vérité, démontent le discours gauchiste victimaire (la vérité toute nue est toujours redoutable pour le gauchisme puisque celui-ci est un fantasme détaché du réel).
Bien sûr, des petits malins répondront que les exemples de Bob n'ont aucune valeur statistique. Argument spécieux, il est facile de le retourner : où sont les études statistiques sérieuses montrant que le laxisme en matière de délinquance réduit celle-ci ?
Comprenez bien ma question : je ne demande pas qu'on me prouve que le bien-être des criminels est amélioré par une politique gauchiste, mais celui des honnêtes gens.
A défaut de cette démonstration, l'accumulation de contre-exemples acquiert de la valeur à mesure qu'elle grandit.
J'offre donc ce fil à Bob pour qu'il continue son œuvre salutaire.
Il a soulevé au passage une question intéressante : l'auto-défense. Il y a quelques décennies, il était encore considéré en France comme un droit d'homme libre d'avoir des armes. Aujourd'hui, la situation est inversée. Les vrais criminels peuvent amasser autant de kalachnikovs qu'ils veulent dans leurs territoires de banlieue, mais l'honnête homme qui possédera un malheureux pistolet devra remplir des tonnes de paperasse et si il a le malheur de s'en servir contre un voleur, c'est la prison.
Une société qui désarme les honnêtes gens et laisse les criminels s'armer, une société qui protège les criminels contre les honnêtes gens, est profondément malade.
Hahaha, merci, Franck, pour ce cadeau empoisonné ! Stakhanoviste ! Vil exploiteur ! Capitaliste ! Je ne manquerai pas d'utiliser cet espace généreusement mis à ma disposition, le cas échéant, mais en attendant, vous pouvez toujours lire Fdesouche, ou le site du Parisien.
RépondreSupprimerGuettez bien l'expression : "bien connu" (ou "défavorablement connu", voire "très défavorablement connu") des services de police.
Si quelqu'un connaît, de source sûre, la signification cachée et véritable de l'expression "très défavorablement connu des services de police", qu'il n'hésite pas à se manifester.
A défaut de démenti, pour ma part, cela signifie : multi-récidiviste jouissant de l'impunité, qui sort aussi vite des commissariats qu'il y est rentré, en raison du laxisme des lois, des juges gauchistes et du manque de prisons.
Au sujet de ceux qui prétendent que des exemples tels que ceux que j'ai cités "ne sont pas représentatifs", et "qu'il faut des statistiques", c'est marrant, mais quand on leur cite des statistiques, les gauchistes de service hurlent : "Méthodologie ! Quelle est la méthodologie ? La méthodologie n'est pas représentative !"
J'en ai eu un, comme ça, l'autre jour, sur Causeur. Je lui avais balancé une série de... statistiques (de sondages, très précisément), qui prouvaient que, contrairement au cliché gauchiste, les intégristes constituent une très grande part, voire la majorité des musulmans, et non une infime minorité.
Evidemment, ces statistiques ne sont pas publiées dans les médias français, donc les gauchistes croient qu'elles n'existent pas.
Le type était comme fou. Il hurlait : méthodologie ! je veux la méthodologie ! échantillon ! profil des personnes interrogées !
Ces ânes ont entendu une fois le mot "méthodologie", dans leur vie d'étudiant prolongé en sociologie inutile, et, depuis, ils s'en servent comme d'une gousse d'ail contre les vampires, sans rien y comprendre.
A noter que l'abruti en question, face à l'un de ces sondages qui révélait que la moitié des musulmans français étaient en réalité extrémistes, a trouvé ça pas grave, parce que ça prouvait que la moitié ne l'était pas.
C'est vous dire l'honnêteté de cette catégorie de la population.
Quand on cite des exemples, c'est pas "représentatif", et quand on cite des statistiques, c'est pas "représentatif" non plus, parce qu'on leur a pas prouvé que la méthodologie était bonne. Preuve que, si l'on se donnait la peine de leur fournir, ils récuseraient, bien entendu.
Pile je gagne, face tu perds.
Bref, la réalité n'est "répresentative" que lorsqu'elle "représente" la théorie des gauchistes.
Autant discuter avec un tapis de prières.
Franck,
RépondreSupprimerJe me plie ici à la contrainte que vous avez précisée dans votre texte : donc mes arguments ne porteront pas sur l’amélioration du bien-être des criminels mais sur celui des honnêtes gens.
Il va sans dire que l’effet neutralisant de la prison est prouvé. Mais, pour lutter contre la délinquance on ne peut s’arrêter là, l’exemple de Robert Marchenoir le montre : les « 1300 » cambriolages évoqués, avec ou sans prison, n’auraient pas été empêchés puisque, apparemment, il n’avait jamais été arrêté auparavant.
RM fait le pari que des peines exemplaires auraient un effet dissuasif : j’ai déjà apporté une réponse sur cette question dans l’article « c’est pas si simple ». J’ajouterai que la loi sur les peines planchers ont très nettement augmenté les peines moyennes prononcées et ceci sans effet autre qu’augmenter les effectifs carcéraux (et donc les coûts) et d’empêcher la commission de délits pendant la prison (et donc de faire baisser d’autres coûts) : s’il n’y a pas d’effets dissuasifs avérés, alors la rationalité voudrait qu’on ne mette pas en prison les délinquants dont les coûts de délinquance sont inférieurs à ce qu’ils coûtent en prison (c'est-à-dire pas mal d’argent).
Bref ce que l’on sait sur la prison : 1) neutralise pendant l’emprisonnement ; 2) coûte de l’argent au contribuable ; 3) ne dissuade pas ; 4) favorise plutôt la délinquance post prison.
Donc, il est nécessaire de trouver d’autres solutions au moins en complément si ce n’est en substitution.
Par exemple, un moyen de faire baisser la délinquance est de faire que les criminels deviennent des honnêtes gens.
Il est en revanche avéré qu’il y a un lien très direct entre délinquance et récidive et taux de chômage. Je ne dis pas que la pauvreté entraîne mécaniquement la délinquance, mais plutôt que le plein emploi a un effet stabilisateur qui fait que pendant les 30 glorieuses, il n’y avait quasiment pas de « carrières » délinquantes contrairement à aujourd’hui : il y avait des petites délinquants qui revenaient dans le droit chemin assez vite grâce au travail.
Vous excuserez le côté sommaire de ces explications.
Quant à la question des armes : premièrement la légitime défense existe. La loi permet de commettre des violences, de commettre des dégâts, tant que ceux-ci ont permis d’éviter un préjudice plus graves. Si vous tuez quelqu’un qui comptait vous tuer (dans le cas où vous ne pouviez pas faire autrement pour éviter qu’il vous tue), etc. vous ne pouvez pas être condamné. Vous n’avez certes pas le droit de tuer quelqu’un qui vous vole votre porte-monnaie dans le métro. Deuxièmement, en en facilitant l’accès aux honnêtes gens, vous en facilitez aussi l’accès aux malhonnêtes gens. Du coup comment fait-on pour interdire l’accès aux armes aux malhonnêtes ? Si on interdit à ceux qui ont déjà été condamnés, on l’autoriserait alors à toutes les personnes jamais condamnées dont les délits n’ont pas été élucidés.
Bonjour,
RépondreSupprimerRobert pourrait-il donner le lien vers la discussion qu'il évoque sur Causeur.
Merci
Thomas, je vous remercie de votre contribution.
RépondreSupprimer«la légitime défense existe. La loi permet de commettre des violences, de commettre des dégâts, tant que ceux-ci ont permis d’éviter un préjudice plus graves. Si vous tuez quelqu’un qui comptait vous tuer (dans le cas où vous ne pouviez pas faire autrement pour éviter qu’il vous tue), etc. vous ne pouvez pas être condamné. Vous n’avez certes pas le droit de tuer quelqu’un qui vous vole votre porte-monnaie dans le métro. »
Encore une fois, vous mettez le criminel et l'honnête sur le même plan. La réponse de l'honnête doit être proportionnée à l'attaque du criminel. Hé bien non !
Un voleur a peur de se prendre un coup de fusil ? Qu'il cesse de cambrioler. Si il cambriole, celui, qui lui tire dessus et, peut-être, le tue, n'est pas fautif. La loi qui est mal faite.
«en en facilitant l’accès aux honnêtes gens, vous en facilitez aussi l’accès aux malhonnêtes gens.»
Faux : il existe déjà des moyens malhonnêtes assez faciles de se procurer des armes (sinon, les policiers ne se feraient pas tirer dessus à la kalach. A quand le RPG ?). En relâchant le contrôle, vous facilitez plus la vie des honnêtes que des malhonnêtes.
La légitime défense à la française est une vaste blague, déjà dans les textes, plus encore dans l'interprétation ultra-restrictive qu'en font les juges.
RépondreSupprimerPour être efficace, elle ne doit PAS être proportionnée, au moins lorsu'on se trouve chez soi.
Cf. la doctrine dite du chateau aux Etats-Unis.
"Encore une fois, vous mettez le criminel et l'honnête sur le même plan. La réponse de l'honnête doit être proportionnée à l'attaque du criminel. Hé bien non !"
RépondreSupprimerPour le coup c'est plutôt la loi que moi qui le fait. Mais, seulement je m'interroge sur les critères qui font la limite de l'usage raisonnable que vous prônez : je suppose que vous n'êtes pas favorable à ce qu'on autorise un buraliste à tirer sur un gamin qui lui a volé un malabar.
Pour revenir sur l'accès plus facile aux armes : si, quand même de fait, car même s'il existe des moyens de se procurer des armes illégalement, tous les malhonnêtes (et notamment les moins malhonnêtes des malhonnêtes)n'ont pas le même accès aux armes.
Que la loi enlève cette notion de riposte proportionnée et laisse libre le jugement des tribunaux.
RépondreSupprimerCeci dit, notre société est profondément malade : on a fait des criminels des victimes, voire des héros, des forces de l'ordre des bourreaux toujours suspects d'une «bavure», de l'autorité une abomination, de l'éducation un esclavage, de notre histoire une honte et de notre civilisation une insupportable prison. Mais quand on a enfin réussi à anéantir tout ce qu'on a trainé dans la boue depuis des décennies, que reste-il ? La sauvagerie, le clanisme, le néanderthalien muni d'un portable et d'une hache ou d'une kalachnikov.
Merci la gauche, la bienpensance, les intellos «belles âmes».
Franck,
RépondreSupprimerje comprends votre point de vue, mais je doute que cela aboutisse aux décisions que vous prônez.
dans les faits la question de la proportionnalité laisse déjà de l'appréciation aux juges. Donc si l'on voulait changer les conditions de légitime défense il faudrait nécessairement rajouter une précision à même d'influencer les juges.
En outre, ne faire que laisser plus de liberté d'appréciation aux juges ne ferait qu'augmenter les écarts entre les différents juges : les plus "à gauche" seraient sans doute plus exigeants qu'aujourd'hui quant aux conditions de la légitime défense, et les plus "à droite" moins exigeants. Du coup ça risquerait surtout d'augmenter le risque d'aléa judiciaire souvent stigmatisé.
Thomas : vous n'avez apporté aucun fait probant au débat dans le fil précédent. Vous avez procédé à des affirmations et à des hypothèses, qui peuvent être vraies ou non.
RépondreSupprimerVous référez-vous à la "sagesse populaire" (de gauche), à votre avis personnel, ou bien à des études particulières ? Si oui, lesquelles ?
Et si oui, ces études se basent-elles sur des peines de prisons suffisamment longues et effectives, qui permettraient d'avoir une véritable base de comparaison pour le volet "répressif" de l'alternative ?
J'ai un petit doute quand je vois cet exemple, encore tiré de l'actualité immédiate : un voleur à main armée récidiviste muni d'un gilet pare-balles, et d'armes de guerre dont il venait de faire usage contre la police, juste après un hold-up dans un casino, a fort heureusement été tué par un policier courageux à Grenoble.
Ce criminel, arabe, avait 27 ans. Il avait déjà été jugé trois fois en cour d'assises pour des vols à main armée.
Il ne s'agit donc pas du fameux "voleur à l'étalage" qui a "fait des bêtises comme vous et moi" (surtout vous, en fait...) quand il était jeune. Mais d'un voyou que tout le monde (sauf sa mère, d'après ses déclarations à la presse) s'accorde à ranger dans la catégorie des criminels endurcis.
Comment un type peut-il se retrouver dehors à 27 ans seulement, après avoir été jugé et condamné trois fois pour des crimes en cour d'assises ? Il a fait quoi ? Deux ans de prison à chaque fois ?
Comme vous voyez, je n'ai qu'à me baisser pour ramasser, en ce moment.
Quant au lien entre la pauvreté et la criminalité que vous alléguez, d'où le tirez-vous ? De la "sagesse populaire" (de gauche), encore une fois ? Ce n'est pas parce qui'on répète un mensonge qu'il devient vrai.
Au contraire, une étude récente vient de pulvériser ce cliché gauchiste. Le niveau de pauvreté est à peu près le même en Creuse et dans la Seine-Sainte Denis. Et la criminalité -- surprise, surprise ! -- est beaucoup plus élevée en Seine Saint-Denis !
On se gratte les flancs pour deviner quelle peut bien être la différence entre la Creuse et la Seine Saint-Denis !
Le dramatique "enclavement" dénoncé par les pleureuses gauchistes ? Ha bin nan, la Creuse est pas mal "enclavée" elle-même, merci bien ! La Creuse n'a pas de ligne de métro reliée au centre de Paris, contrairement à la Seine Saint-Denis !
Serait-ce le dramatique "abandon par les services publics" ? Bah, je suis pas bien sûr qu'il y ait davantage d'écoles et de bureaux des allocations familiales en Creuse... peut-être les premières sont-elles moins souvent attaquées au cocktail Molotov qu'en Seinse Saint-Denis, voilà tout...
La différence saute aux yeux : elle est ethnique.
Quant au lien allégué entre le chômage et la criminalité, il existe, mais dans le sens inverse à celui allégué par les gauchistes : ce sont le tempérament et les moeurs des délinquants qui les condamnent au chômage.
RépondreSupprimerC'est parce que vous êts irresponsable, paresseux, malhonnête, parce que vous avez choisi de vivre une vie de criminel, que personne ne vous donnera jamais un travail -- que vous vous gardez bien d'ailleurs de rechercher.
Toutes ces études existent, et elles démontrent exactement le contraire de ce que prétendent les victimisateurs gauchistes : il suffit d'aller voir les statistiques ethniques aux Etats-Unis.
Là-bas, vous trouverez des milliers d'études dans tous les sens, qui ont été mises à l'épreuve de toutes les façons possibles et imaginables, puisqu'elles sont sur la place publique et que les Américains sont des gens honnêtes : elles sont étanches. Elles résistent à toutes les objections. Elles sont désespérément racistes.
Toutes choses égales par ailleurs, elles prouvent que le facteur ethnique est déterminant.
Et ne me parlez pas de méthodologie. Evidemment que ces études égalisent les niveaux de revenus entre races. On ne la fait pas à un Américain comme on peut la faire à un Français nourri au biberon de la Ripoublik.
Robert Broussard, ancien policier, et Alphonse Boudard, ancien truand étaient d'accord sur un point : un voyou, c'est d'abord un type qui est trop paresseux pour travailler.
RépondreSupprimerRobert,
RépondreSupprimerPour les études, vous pourrez trouver sur le site du laboratoire de recherche le CESDIP nombre de recherches qui pourront répondre à vos questions et étayer mes propos. Vous trouverez à peu près tout ce qu’il vous faut. Sinon, allez sur le portail « Cairn », tapez des mots-clés, vous trouverez facilement, c’est un jeu d’enfants.
Sur le fameux criminel endurci que vous évoquez. Etant donné les peines qui sont prononcées à l’encontre des braqueurs (chiffres que vous pourrez trouver sur le site du ministère de la justice) il est tout à fait étonnant qu’un homme de 27 ans ait été condamné trois fois aux assises soit dehors. Sur son cas je ne peux rien dire. De manière générale, je peux vous dire que le fait que quelqu’un de 27 ans soit libre alors qu’il a été condamné trois fois aux assises est rarissime. Pour ne pas dire, que j’aimerais bien savoir quels sont les faits pour lesquels il a été réellement condamné
Le lien entre pauvreté et criminalité est avéré. Si votre explication était vraie (celle sur le tempérament des délinquants), cela signifierait qu’il s’agit de gens pas plus pauvres que les autres à la base, qui deviennent pauvres parce qu’ils ne foutent rien. Il est très clairement avéré qu’il n’en est rien et qu’ils viennent très majoritairement de milieux pauvres. Il a été montré que les populations en déclin (ie, qui n’étaient pas pauvres mais le deviennent) sont plus délinquantes que celles qui se stabilisent. Votre explication est donc invalidée.
« Au contraire, une étude récente vient de pulvériser ce cliché gauchiste. Le niveau de pauvreté est à peu près le même en Creuse et dans la Seine-Sainte Denis. Et la criminalité -- surprise, surprise ! -- est beaucoup plus élevée en Seine Saint-Denis ! » Il vous en faut très peu pour « pulvériser » une thèse. D’une part, parce que cette comparaison de richesses repose uniquement sur le salaire/hab. et ne tient pas compte du coût de la vie (plus élevé dans le 93) des propriétés (si tu dois payer un logement de 400 euros alors que t’as 800 euros de revenus t’es un piti chouïa plus pauvre que celui qui est proprio), etc … et que, bien sûr, il ne s’agit pas de dire qu’il suffit d’être pauvre pour être délinquant.
Bon, Robert, sur les prétendus travaux qui existeraient aux Etats-Unis : désolé de vous le dire, mais la plupart des travaux qu’on peut consulter aux Etats-Unis disent le contraire de ce que vous dites. C’est pour ça que je ne vais pas vous parler de méthodologie : pas la peine, il suffit de vous répondre qu’elles disent le contraire de ce que vous avancez. Il existe d’autres travaux en France qui pourraient vous expliquer la sur-représentation des étrangers dans les prisons. J’ai écrit un papier moi-même dans une revue scientifique.
Et qu'on n'accuse pas le chômage : les mêmes qui défendent les truands nous expliquent que les immigrés clandestins remplissent des emplois non pourvus.
RépondreSupprimerFranck,
RépondreSupprimerça n'est bien sûr pas "que" une question de chômage. Mais, force est de constater, et il y a des travaux très bien faits là-dessus qui montrent bien la relation entre chômage et délinquance. Le chômage est donc nécessairement à prendre en compte dans l'explication sauf à supposer qu'il s'agirait d'une corrélation due au hasard ce qui est peu probable étant donnée que la relation s'observe partout dans le monde.
"Ne tient pas compte du coût de la vie (plus élevé dans le 93) des propriétés."
RépondreSupprimerHahaha, le coût de la vie plus élevé pour un délinquant du 93 que pour un bouseux honnête de la Creuse ? Vous vous moquez de qui, exactement ? Vous travaillez au CNRS, ou quoi ?
Le zyva du 93 :
- Ne paye pour ainsi dire rien pour son logement, étant hébergé par l'Etat, avec toutes les aides y afférentes. Et parfois paye exactement zéro.
Il y a peu, une municipalité communiste de la région parisienne a fini par expulser de leurs HLM des gens qui ne payaient plus leur loyer depuis quelque chose comme... 15 ans. Avant, la mairie avait toujours refusé l'expulsion, parce que, vous comprenez, c'est des pauvres, c'est des victimes du capitalissme. Même le maire coco a fini par craquer.
- Le zyva ne paye rien dans les transports parce qu'il fraude systématiquement. Quand il n'est pas tout simplement dispensé de payer parce qu'il émarge à un statut de "pauvre" quelconque.
- Le zyva vole, ou achète à des prix "tombés du camion", tous les produits de luxe dont il a "besoin" : vêtements de marque, électronique de pointe, alcool...
- Le zyva bénéficie de multiples aides sociales et subventions diverses, en numéraire ou en nature (gymnases reconstruits tous les deux ans après avoir été incendiés, postes "d'animateurs sociaux" payés à ne rien faire, vacances de luxe gratuites...).
- Le zyva ne paye pas ses cigarettes.
- Le zyva bénéficie du travail au noir et ne paye pas d'impôts (curieux, cette densité de radiologues, de traders et d'avocats qui roulent en BMW dans les banlieues... curieux, ces voitures de très grand luxe, genre Ferrari, qu'on voit fréquememnt désormais dans les mariages arabes... ils sont peut-être "au chômage", mais ils ne sont pas "pauvres"...).
Tandis que le bouseux de la Creuse, lui, il paye tout plein pot.
Et vous osez pérorer sur "la vie chère" dans le 93 ? Alors que n'importe quelle assistante sociale, ou n'importe quelle caissière d'hypermarché, vous expliquera que les primes de rentrée scolaire servent à acheter des écrans plats ?
Par ailleurs, vous prétendez être un scientifique, mais vous nous la faites à l'esbroufe.
Vous avez écrit "un article" dans "une revue scientifique". On ne saura pas laquelle, on ne saura pas le sujet de l'étude, on ne saura pas ses conclusions, on ne saura rien.
Et vous voulez qu'on vous croie sur parole ? Les études américaines dont je vous parle, je les ai lues. Elles sont claires et incontestables.
Vous ne nous avez toujours pas fourni une seule référence, un seul lien.
Soit vous êtes un scientifique reconnu, qui revendique ses travaux et joue sa crédibilité sur son nom, et alors vous nous dites qui vous êtes, vous nous linkez vos livres, vos articles, etc.
Soit, comme la plupart ici, vous êtes un blogueur anonyme, et alors vous ne pouvez avoir la moindre crédibilité que par les faits vérifiables que vous rappportez, l'argumentation résistant à la contradiction que vous êtes capable de fournir, et les liens que vous donnez vers des sources fiables.
Vous vous contentez d'affirmations péremptoires en suggérant que "vous, vous savez". Ca va pas suffire. Ca ne suffit plus à l'ère de l'Internet.
Et n'oubliez pas une chose : beaucoup de prétendus scientifiques, dans le domaine des sceiences sociales, ont pondu des tonnes "d'études" pour nous démontrer des trucs dont le bon peuple peut voir à l'oeil nu que c'est faux.
Autant dire que vous avez du boulot.
Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.
RépondreSupprimer"Et n'oubliez pas une chose : beaucoup de prétendus scientifiques, dans le domaine des sceiences sociales, ont pondu des tonnes "d'études" pour nous démontrer des trucs dont le bon peuple peut voir à l'oeil nu que c'est faux"
RépondreSupprimerJe ne doute pas que vous serez incapable de présenter de manière honnête l'une de ces recherches et d'expliquer en quoi elles ne sont pas scientifiques. J'ai dit de manière honnête Robert, ça veut dire que si vous critiquez une recherche pour sa non scientificité il faut que vous ayez des arguments scientifiques.
ne vous gênez pas. Au fait Robert, vous savez, la terre n'est pas plate ... ah, merde ! A l'oeil nu si, mais ...
Et les pauvres qui restent honnêtes, comment les expliquer vous "scientifiquement" Thomas ?
RépondreSupprimerLa vie n'est pas trop chère pour eux dans le 93 ?
Mais Bartlettgreen, ce n'est pas parcequ'il est plus probable pour un pauvre de commettre un délit (et de se voir sanctionné sévèrement à délit égal)que cela signifie que tous les pauvres commettent des actes délinquants, ni même qu'aucun riche n'en commettrait.
RépondreSupprimerIl n'était nullement dans mon intention de signifier par là que ceux qui commettent des délits le font par "survie".
Thomas, vous croyez vraiment que dans la France d'aujourd'hui, il y a besoin de voler pour survivre ?
RépondreSupprimerSurvivre, c'est avoir les dernières Nike requin ?
Bartlettgreen, vous me dites :
RépondreSupprimer"Thomas, vous croyez vraiment que dans la France d'aujourd'hui, il y a besoin de voler pour survivre ?"
vous n'avez donc pas lu mon message précédent ?
"Vous savez j’en connais assez pour vous dire..."
RépondreSupprimerEh bien voilà, nous y sommes. Voilà le type d'arrogance que les Français ne supportent plus de la part des semi-sachants et autres demi-intellectuels, Thomas.
Car les gens qui "en connaissent assez pour leur dire" leur ont dit successivement, au cours des quarante dernières années :
- Que, non, contrairement à ce qu'ils croyaient voir, il n'y avait que très peu d'immigrés en France, que c'était une "impression", qu'il ne s'agissait en réalité d'une toute petite minorité.
- Que, bon, effectivement, on leur avait un peu menti, que les immigrés étaient maintenant en nombre non négligeable, mais que, contrairement à ce que les braves gens croyaient voir, ils ne resteraient pas, ils rentreraient dans leur pays.
- Que, bon, effectivement, on leur avait un peu menti, que les immigrés étaient là pour rester, que c'était d'ailleurs une bonne chose, mais que, non, contrairement à ce que les braves gens croyaient voir, les immigrés s'assimilaient parfaitement, que ceux qui ne l'étaient pas encore le seraient bientôt, et que la non-assimilation provenait du racisme des Français.
- Que, bon, effectivement, on leur avait un peu menti, que les immigrés ne s'assimilaient pas, que d'ailleurs l'assimilation était un concept de racistes, que ce qui était important c'était l'intégration, que les immigrés étaient porteurs de ce qu'on appelait des différences, que les différences c'était bien, et que, contrairement à ce que les braves gens croyaient voir, ces différences allaient nous enrichir.
- Que, non, contrairement à ce que les braves gens croyaient voir, les immigrés ne se reproduisaient pas à un taux inquiétant, faisant craindre un génocide par substitution de population, et qu'il suffisait de transplanter en France des polygames faisant dix à trente enfants chacun pour que, par le jeu de la "sociologie", il se mettent à faire 1,9 enfant par femme, comme n'importe quelle gauchiste français.
- Que, bon, effectivement, on leur avait un peu menti, que les immigrés avaient une fécondité nettement supérieure à celle des Français, mais que c'était une bonne chose, parce qu'ils allaient payer nos retraites en "occupant les emplois dont les Français ne voulaient pas".
- Que, bon, effectivement, on leur avait un peu menti, que les immigrés n'allaient pas "payer nos retraites", puisqu'ils étaient beaucoup plus au chômage que les Français, mais que c'était la faute aux Français racistes.
- Que, non, contrairement à ce que les braves gens croyaient voir, il n'y avait pas d'insécurité, que ce n'était qu'un "sentiment d'insécurité", et que seulement parler d'insécurité était un acte de propagande fasciste qui faisait le jeu du Front national.
RépondreSupprimer- Que, bon, effectivement, on leur avait un peu menti, que les immigrés ne s'intégraient pas, mais que c'était à cause de l'intolérance et du racisme des Français, qu'il fallait obliger les Français à diplômer des immigrés ignorants et à embaucher des immigrés incompétents, que ça s'appelait la discrimination positive, et que, contrairement à ce que les braves gens croyaient voir, cela allait tout régler.
- Que, bon, effectivement, on leur avait un peu menti, que les immigrés voulaient maintenant "niquer la France", se mettaient à remplacer le drapeau français par le drapeau algérien au fronton des mairies et à casser la gueule à des commissaires de police à mains nues, mais que, contrairement à ce que les braves gens croyaient voir, ce n'était pas une tentative de subversion, de conquête et de prise du pouvoir, que c'était uniquement dû à l'islamophobie des Français, et que l'islam était une religion d'amour, de tolérance et de paix.
- Que, bon, effectivement, on leur avait un peu menti, qu'il ne suffisait pas de tolérer les musulmans et de financer l'islam, que l'islam n'était une religion de tolérance et de paix qu'à condition que, comme l'a promis le maire de Paris, l'on donne des noms arabes aux rues parisiennes, que l'on remplace des fêtes chrétiennes par des fêtes musulmanes, et que les Français fassent le ramadan, autrement dit qu'ils s'intègrent, eux, aux immigrés.
-Que, bon, effectivement, on leur avait un peu menti, qu'il y avait effectivement de l'insécurité et pas seulement un "sentiment d'insécurité", que, comme l'a reconnu Lionel Jospin, la menace fasciste du Front national était un bobard de la propagande socialiste, mais que, si des vieillards de 88 ans se font tuer à mains nues par des racailles immigrées, si des handicapés en fauteuil roulant se font tuer par jeu par des bandes de sauvages africains, si des policiers se font tirer dessus à l'arme de guerre par des braqueurs de casinos arabes préalablement munis de gilets pare-balles, si leurs mères voilées menacent de porter plainte parce que les policiers ne se sont pas laissés abattre comme des lapins, c'est, contrairement à ce que les braves gens croient voir, parce que le chômage crée la délinquance, et parce que les logements sont plus chers en Seine Saint-Denis que dans la Creuse.
Thomas, quand vous et les vôtres allez-vous arrêter de vous foutre de notre gueule ?
Robert,
RépondreSupprimerquand allez-vous arrêter, vous, de vous foutre de ma gueule ?
C'est vous qui me prêtez les propos des "gens qui en connaissent assez pour leur dire". Ce ne sont pas les miens. Déjà parce que je ne suis jamais aussi catégorique que ce que vous voulez bien croire. Je n'emploie tout simplement jamais les généralisations abusives que vous prêtez à ce qui ne disent pas comme vous, mais dont vous faites l'usage abusif.
Bien sûr, vous détournez, stratégie Marchenoirienne habituelle, le sens des propos de la citation que vous faites de mes propos : vous évoquiez des soi-disant études qui conforteraient vos propos. Je vous dis, que j'en sais assez, parce que cela est vrai, pour vous dire que vous n'avez pas su (voulu ?) comprendre ce que ces études disaient, puisque lesdites études disent le contraire de ce que vous dites. Je ne vais pas m'excuser de savoir que vous inventez des conclusions à des travaux qui n'existent pas.
Si, un jour, vous daignez vouloir essayer de voir ce qu'il en est réellement aujourd'hui, quelles sont les tendances réelles, si vous le voulez vraiment, si vous êtes prêt à accepter que la réalité n'est pas exactement comme vous la décrivez, alors peut-être peut-on discuter.
Mais ça, ça implique de ne pas sélectionner que les infos qui vous arrangent. Par exemple d'évoquer la "pauvreté" de la Creuse comme PREUVE de la connerie des théories sociologiques, en omettant, bien sûr, de signaler que la très grande majorité des territoires à faible taux de délinquance sont des territoires 1) où il y a peu de pauvres; 2) peu d'écarts de richesse entre les individus.
Ca implique, si vous trouvez un exemple de prévenu condamné peu sévèrement alors qu'il a un "casier long comme un jour sans pain" de regarder si le quidam déjà condamné est, ou pas, condamné lourdement ou non. Un exemple de décision "laxiste" ne suffit pas à effacer l'absence de "laxisme" général de la justice.
"Vous n’avez cité aucune étude."
RépondreSupprimerVous mentez.
J'ai cité celle-ci :
http://www.publications-justice.fr/blog/la-prison-ferme-seule-peine-adaptee-aux-cambrioleurs-recidivistes
Ici :
http://fboizard.blogspot.com/2010/07/cest-pas-si-simple.html
Mais quand le gauchiste est mis le nez dans ses erreurs, il s'empresse de changer de sujet.
Vous vouliez absolument nous faire croire que la prison engendrait le crime ; c'était évident ; vous le saviez. Je vous ai prouvé le contraire en deux minutes.
Maintenant vous changez de sujet pour tenter de faire oublier la fragilité de votre "science". Vous nous dites maintenant, avec la même assurance, que c'est le chômage qui engendre le crime.
Vous prétendez, thèse gauchiste, que la délinquance, en France, est liée à la pauvreté et à l'inégalité de revenus. Mais vous omettez soigneusement de préciser ce que tout le monde voit à l'oeil nu : qu'elle est liée à la concentration d'immigrés.
60 à 80 % des prisonniers français sont musulmans, alors que ces derniers, pratiquement immigrés à 100 %, représentent 5 à 8 % de la population française. Vous êtes un myope volontaire. Vous prenez un microscope pour diagnostiquer les dégâts d'un bombardement.
Vous seriez capable de nous expliquer, à l'aide "d'études" de 200 pages publiées dans des revues au nom aussi prétentieux que "Champ pénal", que le port de cagoules ou de T-shirts "Nik la France" engendre la criminalité.
Vous confondez simultanéité et causalité, simultanéité qui est elle-même fortement contestable, comme le prouve l'exemple de la Creuse.
Vous dites maintenant que l'inégalité de revenus cause la criminalité. Je savais que la Seine Saint-Denis était pauvre (puisque les professeurs gauchistes me l'ont appris), mais j'ignorais que les grandes fortunes de France se fussent réfugiées dans le 93. A moins qu'il ne s'agisse des grandes fortunes de la drogue, du trafic d'armes et de la prostitution ?
Si "le chômage engendre la criminalité", expliquez-moi pourquoi la criminalité a baissé de façon aussi spectaculaire à New York, grâce à une action répressive efficace et résolue, au point que cette ville, emblème de la criminalité dans le monde entier il y a seulement quelques décennies, est probablement, aujourd'hui, plus sûre que Paris (vous avez sûrement des études là-dessus...).
RépondreSupprimerLes hommes politiques du monde entier font la queue chez les responsables policiers de New York pour savoir comment ils s'ils sont pris. Il y aurait, au NYPD, un service "gestion des visites de personnalités étrangères" que cela ne m'étonnerait pas plus que ça.
Si "le chômage engendre la criminalité", expliquez-moi comment la Suisse, pays où vous pouviez laisser une valise dans la rue, il y a quarante ans, et la retrouver au même endroit quelques heures plus tard, connaît maintenant une criminalité significative (et notamment un taux de cambriolages supérieur à celui de la France). Or, en pleine crise financière et économique mondiale, le taux de chômage de la Suisse est exceptionnellement bas (autour de 3 ou 4 %).
Surprise, surprise, les prisonniers suisses sont en majorité étrangers. Evidemment, je suppose que si l'on connaissait le taux de chômage des délinquants de Suisse avant qu'ils n'entrent en prison (un prisonnier, par définition, n'est pas au chômage, puisqu'il n'est pas en mesure de travailler), on le découvrirait assez élevé.
Mais voilà : il y a 20 % d'étrangers en Suisse, proportion exceptionnellement forte ! La plus grande partie viennent pour travailler, et ils y parviennent. Hélas, une petite minorité vient pour se livrer au crime, ce qu'un chef de la police suisse vient de confirmer, en déclarant qu'il existait une véritable industrie de la demande d'asile nigériane, dont le seul but était de se livrer au trafic de drogue.
Evidemment, ces Nigérians sont "au chômage". Suggérer, pour autant, que la cause de la criminalité en Suisse serait "la pauvreté" (loupé, c'est l'un des pays les plus riches du monde) ou "le chômage" (loupé, c'est l'un des pays du monde où il y en a le moins) serait d'une insigne malhonnêteté.
De même, l'essentiel des cambriolages sont commis par des étrangers, qui ne viennent que pour ça.
Chaque nationalité a sa spécialité. La police suisse, qui n'est pas infectée par les commissaires franc-maçons, les syndicats socialistes et l'influence des sociologues gauchistes, explique qu'on reconnaît la nationalité des malfaiteurs à la technique utilisée : les uns détruisent les canons des serrures, les autres grimpent par les façades, etc.
Simplement, vous avez les Nigérians qui viennent pour vendre de la drogue, les Albanais et les "Français" qui viennent pour voler, tandis que les Français, les Allemands, les Américains et les Italiens viennent pour être médecins, infirmières, banquiers, designers ou industriels.
La cause du crime, c'est le criminel.
Mais c'est "trop simple" pour les sociologues gauchistes, puisqu'une telle constatation met en péril leur petite industrie subventionnée, et donc leurs moyens d'existence.
Robert,
RépondreSupprimerEssayez deux secondes de remettre en question vos certitudes. Lisez ce que je dis aussi, ça pourra vous aider. je ne vous demande pas d'abandonner vos convictions, mais vous êtes pathétiques avec vos "ah ben alors si c'était vrai pourquoi que".
Que me répondriez vous si je vous disais "si les noirs sont plus délinquants alors comment que vous expliquez que tous les noirs y sont pas délinquants". C'est exactement le genre d'arguments que vous me balancez depuis le début. Ce genre de réflexions que vous appelez "preuves".
je ne mens pas : cliquez sur le lien en question, vous verrez qu'il ne s'agit pas d'une étude.
outre que ce n'est pas une étude, si vous avez un tantinet de logique, vous vous rendriez compte que même si le fait que vous avanciez était vrai, il n'est nullement incompatible avec ce que j'avance. Donc, non, vous n'avez pas "prouvé" le contraire. Comprenez-vous ce qu'est une preuve ?
"Vous dites maintenant que l'inégalité de revenus cause la criminalité."
Vous pouvez faire votre bla bla c'est un fait : je vous laisse le soin de vérifier, il suffit d'aller chercher les stats de la délinquance et de les comparer aux stats des inégalités de salaires.
j'ignorais aussi que "les grandes fortunes de France se fussent réfugiées dans le 93" : force est de constater que les inégalités de revenus y sont supérieurs à la moyenne nationale.
Thomas, vous n'êtes pas un scientifique. Vous n'avez pas le seuil minimum de curiosité et d'honnêteté intellectuelles nécessaires.
RépondreSupprimerVous prétendez que le lien que je vous ai donné ne correspond pas à une étude. Ce lien conduit à un article du Centre d'analyses et de publications sur la justice.
L'article traite (entre autres, mais pas seulement) d'une émission de télévision, qui se trouve contredire vos thèses. Vous bottez donc en touche en affirmant "ce n'est pas une étude" (comme si la télévision ne montrait pas, aussi, parfois, la réalité).
L'article dit ceci :
»Dans le reportage, on suit une famille dont on a retrouvé les empreintes dans 40 cambriolages sur 4 mois. Et comme le dit un policier, il ne s’agit que de la « partie visible de l’iceberg », car pour chaque cambriolage que la police réussit à imputer à un délinquant, on peut estimer qu’il en a commis bien davantage qui n’ont pas laissé de trace. »
Mais cela ne rentre pas en ligne de compte, n'est-ce pas, puisque ce n'est pas une étude signée par un sociologue gauchiste estampillé par le CNRS. C'est simplement la réalité. Cela n'existe pas.
Il se trouve juste que cela confirme ce que je disais sur le fil précédent, et dément ce que vous y prétendiez.
Si vous aviez eu la curiosité, ou l'honnêteté, de lire l'article, vous y auriez aussi trouvé le passage suivant :
"Le cambriolage fait partie de ces délits pour lesquels une petite minorité d’auteurs sont responsables de la grande majorité des infractions (ce fait est bien établi en criminologie : une étude a par exemple montré qu’environ 5 % des détenus californiens commettaient plus de 180 vols par an). »
Voilà qui ocnfirme encore ce que j'écrivais ici.
Si vous aviez eu la curiosité, ou l'honnêteté, de lire l'article, vous y auriez aussi trouvé le lien suivant :
RépondreSupprimerhttp://www.publications-justice.fr/publications/notes-syntheses/la-sanction-penale-est-elle-dissuasive
Il conduit à un article de Xavier Bébin, expert en criminologie et en philosophie pénale, dont le résumé est le suivant :
"L’efficacité de la sanction en matière de prévention de la délinquance passe par deux canaux principaux : la neutralisation et la dissuasion. Personne ne conteste aujourd’hui que la « certitude » de la sanction a un effet préventif important. Plus la probabilité d’être arrêté et condamné augmente, plus la délinquance diminue. L’effet dissuasif d’une plus grande « sévérité » des sanctions est moins puissant, mais il n’en est pas moins réel, comme en témoignent les études économétriques les plus rigoureuses."
Si vous aviez eu la curiosité, ou l'honnêteté, de lire son article, vous y auriez trouvé la mention d'une étude italienne de Drago, Vertova et Galbiati, selon laquelle :
"Chaque mois de prison additionnel encouru par les condamnés réduit leur propension à récidiver de manière significative, confirmant ainsi l’hypothèse selon laquelle la sévérité des peines exerce un effet dissuasif."
Cela ne vous empêche pas de me conseiller, avec l'arrogance tranquille de ceux que le blogueur XP appelle les "gardiens de vaches diplômés", de "cliquer sur le lien" (ce que j'avais évidemment fait).
Si vous aviez eu la curiosité, ou l'honnêteté, de lire l'article que j'ai indiqué aux lecteurs de La Lime, vous y auriez aussi trouvé le lien suivant :
RépondreSupprimerhttp://www.publications-justice.fr/publications/notes-syntheses/la-prison-est-elle-criminogene
Il conduit à un autre article de Xavier Bébin, dont le résumé est le suivant :
"Beaucoup de professionnels estiment que la prison est l’école du crime. Pourtant, certains cas particuliers ne doivent pas masquer le fait, désormais bien établi, que la prison n’est pas criminogène. Elle n’accroît pas le taux de récidive moyen de ceux qui la subisse. A l’inverse, la prison a mécaniquement un effet préventif non négligeable : lorsqu’un délinquant ou un criminel est derrière les barreaux, il ne commet pas les infractions qu’il aurait pu commettre s’il avait été en liberté. »
Si vous aviez eu la curiosité, ou l'honnêteté, de lire cet article, vous y auriez appris que :
"Il est indéniable que la prison peut constituer, pour certains délinquants, une école du crime, par exemple parce qu’ils y ont fait connaissance de criminels endurcis. Mais il n’est pas non plus contestable que l’expérience de la prison peut ôter l’envie à d’autres délinquants de prendre le risque d’y retourner."
"Or les effets se compensent : les multiples études réalisées sur cette question montrent que l’expérience de la prison n’accroît pas statistiquement le risque de récidive – ni ne le diminue . Le fait d’avoir été confronté ou non à la vie en détention n’a pas d’effet, en moyenne, sur la récidive des condamnés."
"Le psychologue canadien Paul Gendreau a co-réalisé en 2002 un rapport officiel intitulé Effets de l’incarcération et des sanctions intermédiaires sur la récidive . Dans ce rapport, il réalise une méta-analyse de 117 études ayant porté sur près de 450 000 délinquants. Ses calculs nemontrent pas que l’incarcération réduit la récidive, « ni que les prisons sont des écoles du crime » ."
Même une institution dominée par la sociologie gauchiste confirme ma thèse et dément la vôtre :
"Une étude à paraître dirigée par Eric Maurin, directeur d’étude à l’EHESS, montre même que les détenus ayant bénéficié en 1996 d’une grâce collective le 14 juillet récidivent davantage (de 12 points) que les détenus comparables n’en ayant pas bénéficié (car libérés juste avant le 14 juillet). L’administration pénitentiaire y verra probablement la confirmation qu’une sortie de prison doit être préparée pour être réussie. Mais l’étude, corroborée par une autre , montre également que plus la durée de détention soustraite par la mesure de grâce est importante, plus la récidive est élevée. Réduire la durée de l’incarcération peut donc accroître – et non diminuer – le risque de récidive."
Mais ça ne vous empêche pas de vous répandre en imprécations, en arguties, sans citer le moindre fait précis et vérifiable, sans jamais précisément parler du sujet. Comme le font tous les gauchistes dès qu’on montre que leur jouet favori ne marche pas. Où sont vos chiffres ? Qu'avez-vous à dire sur New York ? sur la Suisse ? Où sont vos liens ?
Vous faites du vent, et rien d'autre.
Robert :
RépondreSupprimer1) je l'ai lu votre article. Ce n'est en effet pas une étude. Tout au plus cite-t-elle une étude. Sans la référencer qui plus est.
Il va sans dire que aucun scientifique (même de droite) ne dira que c'est une étude. Même un tel scientifique vous dira "à ce titre, tout papier écrit sur un blog est une preuve". Je pense que vous êtes capables de comprendre ça Robert.
""Il est indéniable que la prison peut constituer, pour certains délinquants, une école du crime, par exemple parce qu’ils y ont fait connaissance de criminels endurcis. Mais il n’est pas non plus contestable que l’expérience de la prison peut ôter l’envie à d’autres délinquants de prendre le risque d’y retourner."
Robert, si vous aviez lu ce que je disais vous auriez vu que je n'ai sur ce point, jamais dit autre chose. Je la signe si vous voulez.
Vous noterez que, si vous aviez lu mes propos, vous auriez vu que je ne conteste pas la plupart des conclusions que vous me soumettez. Seulement je m'interroge : avez-vous seulement compris que ces conclusions ne mènent pas du tout aux conclusions qui sont les vôtres ?
Notez à ce propos, l'étude suivante que vous citez "Chaque mois de prison additionnel encouru par les condamnés réduit leur propension à récidiver de manière significative, confirmant ainsi l’hypothèse selon laquelle la sévérité des peines exerce un effet dissuasif."
Vous omettez bien sûr de préciser qu'il s'agit d'une étude faite sur des remises de peines annulées en cas de récidive.
ils sont peut-être "au chômage", mais ils ne sont pas "pauvres"
RépondreSupprimerVoilà. quand on roule dans BMW flambant neuf payée cash avec un Iphone dans la poche et le dernier écran plasma à la mode dans le salon, on est pas un pauvre. Pas plus qu'en France, on meurt de faim. Un "pauvre", c'est quelqu'un qui fait des mauvais choix : c'est par exemple un rmiste qui claque un tiers de son allocation dans les clopes et qui vient ensuite chialer devant un journaleux de France 2 mes 2 qu'il est pauvre et que ses fins de mois sont difficiles.
"la vie coûte plus chère dans le 93 que dans la Creuse."
C'est sûrement vrai. Mais expliquez-moi pourquoi Mr Zyva ne part-il donc pas s'installer dans la Creuse et préfère rester dans sa banlieue crasseuse ?
« ni que les prisons sont des écoles du crime »
L'école du crime, c'est la rue. On ne va pas au prison pour devenir un criminel, on va en prison parce qu'on est déjà un criminel.
Retour à la routine :
RépondreSupprimerLa Dépêche du Midi
Le 20 juillet 2010
"Un jeune homme de 18 ans à la dérive a reconnu 44 vols dans des voitures commis en deux mois à Muret.
Hier, devant le tribunal, un garçon de 18 ans, B., a été jugé pour 56 vols à la roulotte commis en avril et mai à Muret. Les gendarmes avaient observé une épidémie de vols jusqu'à ce qu'ils interpellent deux mineurs et ce jeune homme tout juste majeur.
Les vols liés à l'automobile et aux deux-roues [...] en Haute-Garonne [...] pèsent pas moins de 25 % de toute la délinquance."
http://www.ladepeche.fr/article/2010/07/20/876296-Muret-Le-lyceen-cassait-des-voitures-pour-vivre.html
Bien sûr, c'est la faute au chômage. Ce "jeune" était au chômage, je suis obligé de le reconnaître.
Ah, mais on me signale que...
"Arrivé du Maroc à l'âge de 8 ans sans ses parents (son père est décédé, sa mère restée au pays), il a été hébergé par sa sœur. Scolarisé au lycée Bayard, il a décroché en octobre 2009 au point de se retrouver à la rue. Il dormait alors dans des caves ou chez des copains."
C'est le poumon, vous dis-je, le poumon. Oups, pardon : c'est le chômage. Et la pauvreté. Et l'inégalité de revenus.
Stop ou encore ?
RépondreSupprimer20 Minutes
Le 20 juillet 2010
Il refuse de se laisser voler son portable et reçoit un coup de tournevis dans le dos.
"Un homme a été gravement blessé d'un coup de tournevis dans le dos sur le quai du RER A à Val-de-Fontenay, dans le Val-de-Marne, selon une source policière.
Cet homme, dont l'âge n'a pas été précisé, a été hospitalisé dans un état «très sérieux», a précisé cette source.
La tentative de vol ayant échoué, l'agresseur s'est retourné vers sa victime et lui a planté un tournevis dans le dos avant de prendre la fuite, sous l'oeil d'autres passagers qui ont aussitôt alerté les forces de l'ordre."
Un électricien au chômage, sûrement. Je ne vois que ça.
*** Exclusif ***
RépondreSupprimerLe CNRS et l'EHESS communiquent :
Découverte sensationnelle : selon une étude sponsorisée par le Ministère du Bon, du Beau et du Vrai, 99,87 % des accidents de voiture (corrigés des variations saisonnières) impliquent au moins une voiture.
Le Syndicat des chercheurs en sciences sociales est donc formel : c'est la voiture qui est responsable des accidents de voiture.
Le porte-parole du parti socialiste déclare : c'est bien la preuve que les tentatives du grand capital de stigmatiser les automobilistes, en leur mettant les accidents sur le dos, ne sont qu'une odieuse provocation, destinée à détourner l'attention de la crise mondiale provoquée par l'ultra-libéralisme.
Le cheikh du Nouveau parti anti-capitaliste, sur le Coran de la Mecque, assure de son côté : "Maintenant, on ne pourra plus nous casser les couilles en nous accusant de conduire comme des manches, sans permis, fin bourrés, et avec une dizaine de joints dans le nez."
Théo :
RépondreSupprimer"Un "pauvre", c'est quelqu'un qui fait des mauvais choix : c'est par exemple un rmiste qui claque un tiers de son allocation dans les clopes et qui vient ensuite chialer devant un journaleux de France 2 mes 2 qu'il est pauvre et que ses fins de mois sont difficiles."
A voir et revoir : cette vidéo, épinglée sur Fdesouche, d'un "micro-trottoir" réalisé dans une "cité", où des immigrés "en colère" se plaignaient de leurs conditions de vie de discriminés dans les ghettos de la République.
C'était, je crois, à l'occasion d'une tournée en banlieue d'Olivier "Inch'Allah" Besancenot.
On y voyait un "papa" hurler à la caméra : c'est un scandale, on n'a même pas de quoi offrir des Nike à tous nos enfants (et de la façon dont il le disait, on comprenait qu'ils n'étaient pas que 1,9, dans la famille).
Avec cet air sincèrement indigné, révolté devant tant d'injustice qu'on leur connaît bien.
Ces gens sont d'excellents comédiens, qui ont bien révisé les scripts écrits à l'EHESS.
Article de foi n° 2418 A ter modifié 784 de la pensée automatique Degauche :
RépondreSupprimer"C'est le chômage qui engendre la délinquance."
Article de foi n° 100542 alinéa 13 de la pensée automatique Degauche :
"Pendant que le gouvernement joue le tout-répressif contre la petite délinquance, la délinquance en col blanc se poursuit en toute impunité".
Cherchez l'erreur.
Thomas,
RépondreSupprimerNous sommes, entre Bob et moi d'un coté, et vous de l'autre coté, dans ce que Thomas Sowell appelle «conflict of visions».
D'un coté, la vision tragique : la nature humaine ne change pas, la civilisation est un vernis fragile qu'il faut faire d'immenses efforts pour seulement maintenir, il n'y a pas de progrès humains, pas d'originalité possible dans les affaires humaines, les «nouvelletés» ont toutes chances d'être funestes. Car l'homme ne change pas, il est peccamineux (pour exprimer la chose en termes chrétiens).
De l'autre, la vision des élus («vision of the anointed») : les progrès humains sont possibles ; d'ailleurs, ils vont sortir du puissant cerveau des intellectuels qui, avant-garde éclairée, vont vous dire comment faire.
Bien entendu, Sowell démontre que la deuxième vision est détachée des réalités, vicieuse et néfaste.
Je vous conseille vivement la lecture de Conflict of ivsions ou de Intellectuals and society.
Revenons au gros angle aveugle de toutes vos réponses, l'ethnie : les HBM des années 30 sur les boulevards des maréchaux étaient l'équivalent de nos barres de HLM actuelles, jamais ils n'ont été saccagés ou négligés par leurs locataires au point de nos HLMs. Pourtant, ils n'étaient pas plus riches qu'aujourd'hui. Il est difficile de trouver des causes économiques ou sociales à cette différence. Par contre, on peut trouver des causes ethniques et culturelles (et probablement judiciaires -la justice de l'époque était moins criminophile qu'aujourd'hui).
Il faudra que la bien-pensance prenne en compte un jour que l'ethnie (pour ne pas utiliser le vocable maudit race) et la culture existent et qu'elles expliquent certaines choses (ai-je besoin de préciser : mais pas tout ?). Tout n'est pas socio-économique.
Quant au lien entre criminalité et inégalités de revenus (lien dont je ne suis pas totalement persuadé de l'existence), il faudrait définir comment on passe de la corrélation à la causalité sans se tromper de sens.
Or, si l'on prend l'explication «Broussard-Boudard» que je vous signalais récemment (un truand, c'est d'abord un paresseux qui n'a pas envie de se salir les mains à l'usine), la causalité est l'inverse de celle que vous donnez : c'est parce qu'au sein d'un groupe, l'ardeur au travail n'est pas à son maximum qu'on y trouve beaucoup de truands, du chomage et des revenus relativement bas.
Je vous suggère (si ce n'est déjà fait) la lecture d'Albert Simonin et d'Alphonse Boudard. En quelques phrases plaisamment écrites, ils vous démontent des volumes entiers de rapports de sociologues porcinement écrits (dont on devrait crucifier les auteurs de massacrer ainsi le français).
Parmi ces ouvrages, citons : Le manuel de savoir-vivre à l'usage des truands, La fermeture, Chère visiteuse, La cerise, La métamorphose des cloportes, Létrange M. Joseph.
Un jeune sociologue qui s'occupe de prisons me fait penser à ces petits merdeux de consultants, qui, sous prétexte qu'ils viennent d'avoir leurs diplomes de l'X , de Centrale ou de Pétaouchnok, se permettent de donner leur avis avec arrogance à des gens qui ont vingt ans de métier, alors que la seule attitude intelligente serait de baisser les yeux et de demander humblement aux anciens de bien vouloir condescendre à partager leur savoir.
Ils ne connaissent rien à la vie et ouvrent leur gueule à peine sevrée sur des choses éminemment humaines. D'ailleurs, les intelligents (rarissimes chez les consultants) s'aperçoivent vite qu'ils ne savent rien, qu'ils sont ridicules, ferment leur gueule et changent de gagne-pain.
Franck,
RépondreSupprimersi j'ai bien compris vos derniers messages je suis en partie d'accord avec vous. (Et en partie non sinon ça ne serait pas drôle)
Quant aux intellectuels, si vous voulez dire qu'ils ne sont pas des hommes d'action, j'adhère à cette idée : pour moi, un bon intellectuel est celui qui se cherchera toujours à voir les failles de son raisonnement. Problème : on en trouve toujours et du coup on est rarement favorable à quoi que ce soit. Ceci étant, j'admets que je serais un très mauvais décideur ou éducateur, cela ne signifie pas que je pense que les objections de l'intellectuel, pour peu qu'elles soient fondées soient dénuées de pertinence. Le décideur, aussi homme d'action qu'il soit, a quand même besoin de savoir un minimum sur les conséquences de ses actes avant de prendre une décision.
Je précise au passage qu'il faut distinguer les intellectuels médiatiques du gros des intellectuels qui n'aiment généralement pas les médias parce qu'ils n'ont pas le temps d'expliquer leur raisonnement : du coup, seuls restent ceux qui acceptent de parler sur tout et n'importe quoi et surtout sur ce qu'ils ne connaissent pas. Ils ne sont pas la majorité.
Bon, sur la corrélation pauvreté (ou chômage comme on veut) / délinquance, je vous assure qu'elle est avérée et a été vérifié par des études longitudinales ou non, internationales, etc … mais vous avez raison de vous interroger sur le sens de la corrélation. Là aussi, le lien est avéré (entre les deux variables, et je suis d'accord pour dire que corrélation entre deux variables ne veut pas nécessairement dire lien direct de cause à effet) car on voit bien (je schématise caricaturalement), d'une part que les délinquants sont originaires de milieux pauvres (et donc pas seulement pauvres au moment où ils commettent leurs méfaits) et, d'autre part, que, à caractéristiques similaires, ceux dont les relations avec des déviants pauvres se densifient commettent plus de délits. Notez que ma dernière remarque suggère que la variable pertinente ne serait pas la pauvreté, mais la nature des relations sociales. Et que si la variable « revenus » joue, cela ne serait que dans certaines circonstances. Autrement dit, dans certaines circonstances le fait d'être pauvre ne change rien, dès lors qu'on a des relations avec tels gens, mais plus avec tels autres, le fait d'avoir peu de revenus pourrait jouer. Et, j'ajoute que la variable « travail » ne serait pas alors que une question d'argent, mais aussi une question des gens qu'on rencontre au travail : si, au travail je rencontre des gens non déviants, j'aurais plus de potes non déviants, et plus de raisons de craindre le fait d'être déviant.
Je vais me procurer certains des ouvrages que vous me conseillez au plus vite. Le premier surtout : je n'en connais la qualité qu'au regard de ce que vous en dites, mais sa réflexion a l'air stimulante.
Je ne suis pas sûr de comprendre exactement le sens de vos deux derniers paragraphes (et notamment : dans quelle mesure s'adresse-t-il à moi ou à quelqu'un en particulier ?).
Non, ce que je reproche aux intellectuels, ce n'est pas d'être des hommes de cabinets mais d'avoir une pensée de chiottes :-) La principale caractéristique des intellectuels, c'est l'irresponsabilité : ils peuvent raconter n'importe quoi, ça ne nuit pas à leur carrière ; ça peut même la favoriser. C'est la définition même de l'irresponsabilité que de ne pas subir les conséquences de ce qu'on fait ou dit.
RépondreSupprimerLe dernier paragraphe du commentaire précédent est général, il s'agitt là d'un effet néfaste du jeunisme, mais une partie pourrait être pour vous.
"La principale caractéristique des intellectuels, c'est l'irresponsabilité" : je dirais plutôt qu'ils n'ont pas de responsabilités (entendu comme de pouvoir décisionnaire ou de conseil direct aux décisionnaires) sauf si vous incluez les haut fonctionnaires dans les intellectuels. Je ne pense pas que c'est cela ce que vous voulez dire, mais si c'était le cas, force est de constater qu'ils ne tiennent pas les mêmes discours que les intellectuels.
RépondreSupprimerVous savez ce qu'ont en commun ceux qui pensent comme vous et les intellectuels (hors intellectuels médiatiques) c'est qu'ils n'ont guère de relais auprès des décideurs.
Certes vous me direz que les gauchistes influencent le pouvoir, mais eux vous diront que ce sont les droitistes. Vous ne me contredirez pas sur le fait que les uns et les autres tiennent ce discours. Après, qui a raison ? Je préfère ne pas me prononcer là-dessus ... tout en constatant que ce ne sont ni les idées des premiers, ni celles des seconds qui sont appliquées.