Visiblement, je ne suis pas le seul à penser pis que pendre de la sociologie «à la française», ou, plutôt, à la mode EHESS.
Criminalité et la sociologie du malheur
La sociologie n'est pas une science.
(Nota : Thomas, Bob et ribellu vous pouvez vous étripez sur ce fil).
J'ai eu plusieurs cours de "Socio" durant mes études supérieures et je suis complètement d'accord avec la conclusion de votre billet: ça n'est pas et ne sera jamais une science.
RépondreSupprimerC'est du catéchisme pour gauchiste attardé. Ca ne sert strictement à rien. Je plains tous ces étudiants en "Socio" qui pullulent sur les bancs des universités françaises.
C'est toujours les mêmes charlatan qu'on idolâtre comme des figures divines: Bourdieu, Giddens, Crozier, Friedberg, Boltanski, Thévenot, Latour, Baudrillard, Gorz, Ellul etc.......
Bande de nazes !!!!
En matière de sociologisme, en voila une bonne tranche...
RépondreSupprimerhttp://www.dailymotion.com/video/x9d76v_mm-rigouste-et-monbrison-analysent_news
Avant de conclure que la sociologie n'est pas une science, vous devriez vous poser la question : entre deux travaux qui se disent scientifiques, qu'est-ce qui fait que je considère que l'un est scientifique et l'autre pas ? J'ai lu que la sociologie n'était pas une science parce qu'il y avait des interprétations différentes. A ce titre aucune discipline n'est une science. Ça c'est une idée reçue de non scientifiques selon laquelle les sciences « dures » s'opposeraient aux sciences « molles » sur le fait que les premières diraient des vérités indiscutables et les secondes tout et leur contraire. La question sur le réchauffement climatique le montre : les non-scientifiques d'accord avec Courtillot diront que ses adversaires sont des idéologues, les non-scientifiques d'accord avec ces derniers que Courtillot est un idéologue. Et on est bien avancé. Chacun reprend l'interprétation qui l'arrange comme étant « scientifique ». Il va sans dire qu'aucun de ceux qui tiennent les autres pour des idéologues n'a les compétence scientifiques pour prouver que ses adversaires le seraient plus qu'eux. Autrement dit, quand un profane croit un scientifique, ça n'est pas parce qu'il a saisi tout ce que lui a dit, mais parce qu'il accorde du crédit à ce scientifique. Il l'appellera « charlatan » ou « idéologue » si les explications qu'il n'a pas comprises le choque trop.
RépondreSupprimerL'une des différences entre sociologie et sciences dures est qu'en sociologie on ne peut isoler toutes les variables. C'est la différence entre les expériences faites à base d'éprouvette et les autres. Mais ce n'est pas une opposition radicale. La plupart du temps, les sciences dures ne peuvent pas elles non plus isoler toute les variables : exemple du climat. Donc, en sciences sociales on ne peut isoler toutes les variables, mais ce n'est pas cela qui fait la différence avec les sciences dures. Alors qu'est-ce qui fait qu'ici on considère que la sociologie n'est pas scientifique ?
Ceux qui tiennent ce discours pensent-ils qu'on ne peut pas faire de sociologie scientifique ? De toute évidence ils se contrediraient en disant cela, puisqu'ils citent des auteurs qui, certes non sociologues utilisent des méthodes strictement similaires, ou citent des travaux dont les méthodes sont strictement similaires. Donc, ce qu'ils considèrent c'est que, en l'état, la sociologie n'est pas scientifique.
Mais sur quoi se basent-ils ? Des interviews ? Ce que disent les sociologues dans un entretien est-il scientifique ? Indéniablement, et toutes disciplines scientifiques confondues, il est impossible de faire une démonstration scientifique dans un entretien d'un quart de page. Impossible. Qu'il fasse de sciences dures ou molles, le scientifique ne peut faire de démonstration ainsi. Un critique a logiquement raison de dire que les propos d'un sociologue lors d'une interview ne font pas preuve scientifique, mais aussi logiquement tort de dire que ses travaux sont non scientifiques. Sauf s'il a lu et vraiment compris lesdits travaux.
En réalité, la lecture des commentaires laisse voir la vision des sociologues comme étant d'un niveau épistémologique particulièrement pauvre. Quelqu'un a dit ici : « Demandez à un ami médecin de [demander à] ses patients […] : "vous sentez vous fatigué?". Vous aurez 98% de "oui". Et parmi ceux là, […] pas plus d'une poignée (et encore) […] souffriront d'une pathologie dont l'un des symptomes est la fatigue. Si j'étais sociologue, je pourrais en conclure n'importe quoi. Par exemple je pourrais lier la fatigue aux conditions de travail et militer pour les 32 heures ». Je prends ces propos comme la marque d'une naïveté touchante. Je suis persuadé que l'auteur de ces lignes croit honnêtement que les sociologues tirent ce genre de conclusions hâtives. Il croit honnêtement que les sociologues ne se posent pas ce type de question dans la construction de leurs travaux. Croyance non malhonnête, juste fausse, des pratiques des sociologues. Tout juste peut-on lui reprocher de parler de choses que de toute évidence il ne connaît pas. Tout comme d'autres croient, honnêtement sans doute, que les sociologues prennent des corrélations statistiques et choisissent ensuite le sens de la corrélation qui les arrange idéologiquement, et s'en contentent. Ils croient aussi honnêtement que la communauté des sociologues ne ferait pas le moindre reproche à celui qui se contenterait de ça. Cela est bien entendu totalement inexact.
RépondreSupprimerBref, tout échange sur la scientificité d'un travail exige au préalable une connaissance minime de ce qui fait qu'une discipline est ou non une science. Et donc d'accepter qu'un travail soit scientifique même s'il choque vos a priori. Deuxième exigence, connaître suffisamment bien les travaux qualifiés de non scientifiques pour en montrer la non scientificité. Ce qui ne veut pas dire que seuls les sociologues ont le droit de critiquer les sociologues, mais que pour dire qu'un travail sociologique est non scientifique, il faut connaître vraiment ledit travail et savoir ce qui fait qu'un travail scientifique puisse être ou pas scientifique.
Le non scientifique croit aussi que quand il y a querelle de scientifique, il y a forcément l'un d'entre eux qui « a raison » et l'autre qui « a tort ». Dans les faits, les progrès scientifiques aidant, on va se rendre compte que l'un sur-évaluait tel phénomène, que l'autre en sous-évaluait tel autre, et un autre modèle reprenant à l'un et à l'autre, et, bien sûr, le gros que les deux avaient en commun se développe. Autrement dit, ce n'était pas l'un qui avait raison et l'autre qui avait tort, mais les deux qui avaient raison sur le gros de ce qu'ils avançaient et partiellement tort sur leurs interprétations. Un scientifique n'a jamais entièrement raison. Il a la plupart du temps parfaitement raison de manière logique. Sauf que, toutes disciplines scientifiques confondues, il y a des choses qui restent inconnues, et qui si elles étaient connues changeraient les interprétations.
Bref, il est tout à fait légitime de refuser l'esprit scientifique. Ou d'y adhérer en dénonçant le scientifique qui ne l'est pas. Mais il faut choisir entre les deux. Et si on choisit la deuxième solution, il est absolument nécessaire de connaître très bien ce qu'on critique. Sinon, on se leurre croyant être scientifique, alors qu'il serait de ce point de vue plus cohérent de refuser l'esprit scientifique en arguant de l'incertitude inhérente à la science.
Quelqu'un m'a dit qu'il ne s'attendait pas à ce que je sois d'accord avec lui, car il pilonnerait mon univers mental et professionnel. A-t-il tort ? Non. Sauf qu'en lui rétorquant que la réciproque est vraie j'aurais aussi raison. On pourrait tout aussi bien conclure que mon désaccord est le fruit d'un aveuglement ou celui du fait que je sais de quoi je parle, et réciproquement à son propos. D'autres solutions sont également possibles : je suis aveuglé, mais mon contempteur qui a raison dans le fond ne sait pas pourquoi.
RépondreSupprimerParce qu'il faudra vous rendre à l'évidence. Soit vous refusez les conclusions sociologiques en n'ayant rien à faire du fait que cela soit pour des raisons scientifiques. Soit vous les refusez pour des raisons scientifiques. Mais dans ce cas il faut répondre à des exigences de rigueur et de connaissance de ce dont vous parlez que, de toute évidence, je n'ai pas trouvé ici.
Heu, non et oui.
RépondreSupprimerNon, je ne peux pas laisser dire que la sociologie n'est pas une science et voir mis dans le même sac Bourdieu, Latour, Thévenot ou Crozier.
Oui, la sociologie est très largement instrumenté par des Lyssenko de bas étage qui s'échinent à faire cadrer la réalité avec leurs schémas pré-conçus. Mais d'autres sciences sociales ont pu et sont encore parfois marquées par ces travers - l'économie en est sans doute un bon exemple, il suffit de voir les beaux modèles keynésiens...
La sociologie a pour but d'expliciter et d'expliquer les phénomènes sociaux.
Tout dépend de la position que vous prenez : celle de modèles préconçus et d'explications pré fabriquées pour expliquer le grand tout et la réalité, ou l'inverse : partir de cas, du terrain, remonter en généralité et rester toujours modeste dans ses résultats et ses conclusions - la "middle range theory" de R.K. Merton -.
Pour prendre un exemple, R. Boudon posait régulièrement la question à ceux qui expliquaient les problèmes des banlieues par la pauvreté : pourquoi est-ce une frange si minoritaire, alors que tous souffre de la même pauvreté. Les réponses se font attendre.
Pour Crozier et Friedberg, là aussi, si vous lisez "l'acteur et le système", il est difficile de trouver la faille, car l'étude part... de la réalité, du terrain, pour tenter une montée en généralité.
Ne mélangeons pas tout.
Cordialement
Euh, vous êtes bien urbain, Franck, mais non, merci.
RépondreSupprimerCa va un moment de faire des expériences en laboratoire avec des animalcules répugnants pendant un certain temps (c'est pour le bien de la science), mais quand les conclusions de la manip sont claires et nettes, on nettoie la paillasse et on passe à des choses plus sérieuses.
Bah, ouais Bébert,
RépondreSupprimerbottez en touche comme d'habitude. Ca ne soit pas être mon rappel des principes scientifiques. Vous avez toujours été capable du remarquable mauvaise foi pour "prouver" que le moins scientifique des arguments était super scientifique. Je ne vois pas pourquoi cela chnagerait.
Et l'insulte c'est plus simple.
Assumez au moins que vous ne vous réclamez de la science que quand elle dit ce que vous voulez entendre. Que toute recherche qui dit ce qui vous contrarie est une supercherie.
C'est à dire que vous voulez bien des bons côtés de la science (la légitimité) mais pas les mauvais (la rigueur et la remise en cause de ses propres croyances)
Allez, je vous laisse vous branler entre droitistes sur la non scientificité de la sociologie ... et sur la trèèès grande scientificité de Raufer.
@ Thomas
RépondreSupprimerSans entrer dans votre querelle avec M. Marchenoir, que reprochez-vous à Xavier Raufer ?
Certes, il est possible qu'il retienne essentiellement dans l'article les éléments à charge. Cependant, dans son travail de criminologue, il s'appuie sur des faits pour tenter ensuite d'en trouver un sens global.
Pour ce qui est de la sociologie, je réitère ce que j'ai dit, le hic est bien souvent la volonté d'expliquer "le grand tout", de bâtir une "théorie unifiée de la chose humaine".
Fadaise et ubris délirant, mais hélas souvent le cas chez les sociologues sociologistes.
Mais, pour notre hôte et M. Marchenoir, si vous lisez Merton, Argerys & Schon, Boudon, Lasswell, Crozier, Thoenig, etc. vous pouvez découvrir des auteurs qui cherchent à comprendre et expliquer les faits sociaux.
Bien souvent en partant de l'individu, de l'acteur individuel, en lui prétant ce que Weber appelait la rationalité, au sens qu'il y a toujours a priori une raison qui explique l'acte, mais sans lui plaquer a priori un quelconque déterminisme - classe social, richesse ,instruction ou que sais-je -.
Sur cette base, ils cherchent à comprendre pourquoi certains font ce que d'autres, pourtant a priori du même groupe/aux caractéristiques identiques/au même lieu/ etc. font. Ce qui conduit à affiner hypothèses et recherches.
Travail passionnant, fait souvent par des passionnés, qui donnent des résultats tangibles, explicatifs et porteurs d'un peu de prévisions - pas d'une précision mathématique, mais qui permet de dégager des grandes tendances et/ou d'éviter de grosses erreurs - .
Il a juste pour les tenants du grand tout le défaut d'être modeste, de demander des travaux statistiques et des enquêtes longues pour n'aboutir que sur un domaine donné, et non la société entière.
En ce sens, je souscris bien plus volontiers à l'analyse d'un Raufer sur les émeutes en banlieue que sur un quelconque membre de l'EHESS qui m'expliquera les problèmes par sa tarte à la crème du social, avec des généralisations à tous les étages, mais ne répondra pas à la question : pourquoi n'y a-t-il qu'une infime minorité qui s'enflamme ?
Sans chercher à faire de l'épistémologie de comptoir, une théorie scientifique, science molle ou dure, ne vaut que si elle permet d'expliquer la réalité pour rendre l'action opératoire et offre une certaine predictibilité.
Deux choses qui manquent à mes yeux aux sociologues sociologisants du grand tout.
Bien cordialement
Tonton Jack,
RépondreSupprimerje peux souscrire à votre critique sur des généralisation abusives qui peuvent exister dans les discours sociologiques.
Et je souscris à 100% à la démarche que vous développez dans votre post.
Simplement, là ou je n'adhère pas à certaines critiques faites aux sociologues, c'est qu'il est supposé que ce type de démarches est quasi-inexistant en sociologie, alors même qu'il est la norme. Entretiens et observations participantes sont des méthodes utilisées par quasiment tous. Beaucoup utilisent des travaux héritiers de Weber (j'entends par là des théories de l'acteur) et complètent par des statistiques.
En l'occurence, en ce qui concerne Raufer, si vous lisez ses ouvrages, vous verrez qu'il n'applique en aucun cas la démarche que vous suggérez : en guise de matériau empirique, celui de Raufer c'est beaucoup d'article de journaux, des stats coupées sur mesure pour prendre la partie qui va dans son sens (on est très rarement déçu avec lui quand il donne une stat et qu'on les compare aux stats globales) ...
En gros, sur son texte référencé ici, le problème de Raufer, c'est que étant attaqué par les sociologues, il fait mine que les sociologues seraient majoritairement des abrutis qui tombent dans les dérives que vous évoquez.
Les résultats restent toujours sujets à interprétations et à discussions bien sûr.
Tonton Jack,
RépondreSupprimerJe m'efforce de faire la distingo en employant l'expression «sociologues à la française», ceux-ci répondent à la définition suivante : «des baratineurs qui n'ont pas réussi à faire vendeurs d'aspirateurs et se sont rabattus sur le fonctionnariat».
Rigouste et Wolton correspondent bien à cette définition.
Notre camarade Thomas a visiblement été blessé dans son orgueil.
RépondreSupprimerComme d'habitude, pour légitimer les assises scientifiques du discours sociologique, on nous livre une démonstration épistémologique complètement fausse et on vient reprocher à l'interlocuteur un manque de connaissances dans le domaine "très complexe" de la sociologie....
La "socio" n'est pas une science pour la simple et bonne raison que la plupart des sociologues n'acceptent pas la réfutabilité de leurs travaux. Popper a clairement montré que le marxisme était une supercherie. Quand on sait que pratiquement toute la sociologie française est d'obédience marxiste, il n'y a pas beaucoup de questions à se poser sur ce qu'écrivent tous ces charlatans grassement subventionnés par l'Etat. Je vous recommande de lire l'œuvre du sociologue américain Robert Nisbet qui démontre clairement que les sociologues sont une bande de rigolos.
N'allez pas me dire que le recours aux "entretiens" et à "l'observation participante" viennent garantir la scientificité des travaux de "socio" !!! C'est une blague !
RépondreSupprimerAllez donc faire un petit tour dans une faculté de "socio" française et vous verrez que la rigueur méthodologique est nulle ! Il n'y a qu'à lire un mémoire d'étudiant de "socio" de M1 pour s'en rendre compte.
Les entretiens sont, la plupart temps, des entretiens "semi-dirigés" où le chercheur se débrouillent toujours pour manipuler le répondant afin d'obtenir les réponses qu'il souhaitent trouver.
Quant-à l'observation participante, c'est certainement la plus grosse blague méthodologique qui ait jamais été inventée !
Concernant les statistiques, je vous rappelle que la plupart des sociologues sont nulles en maths et ont une piètre formation dans le domaine des Méthodes Quantitatives.
Bonjour,
RépondreSupprimer@ Robert Marchenoir
Je suis d'accord sur la première partie de votre propos. La remarque Poppérienne est de taille.
Je constate cependant que certains des noms que j'ai cités - qui effectivement sont souvent très loin d'être marxiste - ont une vision très humble de la sociologie, et n'hésitent pas à voir leurs résultats remis en question.
Pour prendre un auteur que j'ai un peu connu, Thoenig, celui-ci est capable à 25 ans d'intervalle de remettre en question ses propres travaux sur le milieu des chauffeurs routiers.
Il prend juste acte une génération plus tard d'un changement de contexte - règlementation, organisation des donneurs d'ordre, ruptures technologiques, etc. - qui conduisent ce système à ne plus fonctionner selon les principes que lui même avait démontré.
Je conçois cependant très aisément que cette démarche de "chercheur sur la paillasse" soit souvent bien loin de celles utilisées par les amateurs de plateaux télévisées qui ressortent les mêmes litanies.
Merci pour la référence de Nisbet que je vais googler de ce pas.
@ notre hôte
Je ne voulais pas vous froisser par mes propos, juste donner des noms d'auteurs que j'ai lu et trouvé intéressant et fiable dans leur démarche intellectuelle.
Quant à la définition que vous donnez de Wolton, pour l'avoir lu et vu en conférence, j'y souscris des deux pieds et des deux mains...
Cordialement
"La "socio" n'est pas une science pour la simple et bonne raison que la plupart des sociologues n'acceptent pas la réfutabilité de leurs travaux."
RépondreSupprimerAh bon ? Ne pas accepter qu'on dise tout et son contraire ne veut bie nsûr pas dire ne pas accepter la réfutabiliét de ses travaux. Si vous avez lu ce que je dis plus haut que vous n'êtes pas d'accord, indiquez-moi sur quel point. Au contraire, je revendique la nécessité de réfuter ce qui doit l'être
"Quand on sait que pratiquement toute la sociologie française est d'obédience marxiste, il n'y a pas beaucoup de questions à se poser sur ce qu'écrivent tous ces charlatans grassement subventionnés par l'Etat."
Cela est totalement faux. Citez moi des auteurs qui se réclament du marxisme ?
Wardiplomat,
RépondreSupprimerça commence à me saouler de cette mauvaise foi.
Vous qui citez Popper, je m'étonne que vous treouviez plus à redire à mes propos qu'à ceux de Marchenoir qui propose de s'en remettre à l'évidence ou au cumul d'exemples d'articles où des maghrébins commettent des violences pour prouver que les maghrébins sont naturellement (ou culturellement des) délinquants.
marrant, ça, vous citez Popper, le gars bien carré epistémologiquement, mais les élucubrations de Marchenoir vosu paraissent beaucoup plus carrées que celles "des" sociologues qui sont "marxistes"
Quand aux méthodes de recherches je ne vient pas vous dire qu'elles "garantissent" quoi que ce soit. C'est comme toutes les méthodes : utilisées non rigoureusement ça sert à rien.
Ne venez pas me parler de mémoires de M1, je ne vois pas ce que je dois en conclure. Les 2/3 ne sont pas terribles ? Et alors ? En quoi cela accrédite vos propos ?
Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.
RépondreSupprimerQue je vous nomme des sociologues marxistes ??? J'en ai cité quelques uns dans mon premier post. Le fait que vous ne soyez pas capable de voir qu'ils sont d'obédience marxiste prouve purement et simplement que vous ne les avez jamais lus dans le texte. Le marxisme irrigue toute la sociologie française. Je commence à me demander si vous connaissez vraiment ce dont vous parlez.
RépondreSupprimerJe me fiche de ce que dit Robert Marchenoir. A vrai dire, je n'ai même pas lu ses posts, je me suis uniquement intéressé aux vôtres.
Ensuite, si mes propos vous énervent, j'en suis désolé mais je dis ce que je veux. Je comprends que vous ayez du mal à boucler votre thèse de "socio" mais ça n'est pas une raison pour dire n'importe quoi. Personne ne vous a obligé à vous orienter dans une filière universitaire sans avenir.
Wardiplomat,
RépondreSupprimerJe connais bien ce dont je parle. Par contre, si vous dites qu'il s'agit de travaux "marxistes", j'aimereais savoir ce que vous appelez "marxiste". N'est-ce pas plutôt vous qui n'avez pas lu ces auteurs et qui pensez y trouver du marxiste ?
C'est à dire que si vous me dites que Crozier, Friedberg, Latour, sont des sociologues marxistes, moi j'veux bien mais faudra m'expliquer pourquoi.
C'est à dire que le raisonnement que vous faites est un peu court : marx est pas scientifique, or, les sociologues sont marxistes, donc les sociologues sont des nazes pas scientifiques.
Il me semble que vous avez une définition bien floue du marxisme et c'est pour cela que vous classez un peu vite tout sociologue dans le marxisme, et par déduction de votre part, dans les non scientifique.
Après, vous prétendez que je "dis n'importe quoi" : j'attends toujours votre explication. Il ne suffit pas de le dire pour que ceal soit vrai.
Ma définition du marxisme vous semble floue !!!! Ahahah !!! Le marxisme est floue par nature !!! Une bouillie dégueulasse écrite par un philosophe râté qui s'est pris pour un économiste ! Même Keynes dira que le marxisme est une supercherie ! Ne compter pas sur moi pour vous donner une définition claire du marxisme, j'en suis totalement incapable. Alors oui, vous avez totalement raison, ma vision du marxisme est très floue. Marx lui-même n'y comprenait plus rien et il déclara avant de mourir: "je ne suis pas marxiste". Alors oui, je pense qu'il est possible de ranger tous les sociologues français dans la fosse commune du marxisme dans la mesure où, comme leur illustre maître, ce sont des charlatans.
RépondreSupprimerWardiplomat,
RépondreSupprimerSi Marx disait qu’il n’était pas marxiste c’’est parce que ceux qui se réclamaient marxistes exposaient des thèses différentes des siennes. En soit, je ne vois pas où est le problème.
Le problème de votre raisonnement c’est que vous partez du postulat que les sociologues sont marxistes alors même que la très grande majorité des sociologues d’aujourd’hui ne citent pas Marx, ni aucun auteur se revendiquant marxiste. Et parmi ceux qui le font, on ne peut leur reprocher en soi : évidemment s’ils adhèrent à 100% sans la moindre critique, c’est un problème. Seulement, si vous piochez au hasard 20 ouvrage récents de sociologie, je suis à peu près sûr que vous n’en trouverez pas un seul qui soit dans cette idolâtrie de Marx.
D’où ma remarque précédente : si je demande aux critiques des sociologues de connaître les travaux de sociologues, ça n’est pas pour exclure les profanes, c’est que les raisonnements qu’ils tiennent aussi logiques qu’ils soient (parfois) sont fondés si les postulats de départ sur ce que font les sociologues, ils ne le sont plus dès lors qu’ils sont faux.
Corrigez-moi si je me trompe, mais le raisonnement que vous faites c’est : puisque Marx n’était pas scientifique, si les sociologues disent la même chose ils ne sont pas scientifiques. Je maintiens que les sociologues ne reprennent pas les thèses de Marx.
Après, si vous voulez que je vous dise que certains sociologues idolâtrent Bourdieu au point de n’avoir plus d’esprit critique sur lui, je vous dis vous avez raison. Et qu’ils en ont perdu leur scientificité de ce fait, oui, tout à fait. Que d’autres font des usages méthodologiquement des plus contestables, et qu’en conséquence leurs résultats sont biaisés, aussi.
Cela ne veut dire en rien que « les » sociologues, ni même la majorité des sociologues agissent ainsi. Et je témoigne que ça n’est pas le cas.
En outre, certains ont critiqué les sociologues car leurs méthodes seraient censées ne pas être scientifiques, tout en citant à l’appui de leurs propos des auteurs qui utilisent strictement les mêmes méthodes. C’est aussi le sens de ma remarque à l’encontre de ceux qui critiquent la « corporation » des sociologues : on ne peut pas critiquer les sociologues pour ne pas utiliser des matériaux qu’ils utilisent, ou les critiquer pour utiliser tel matériau et ensuite contre-attaquer par des auteurs qui utilisent un même matériau. Ca n’est tout simplement pas cohérent.
Pour être tout à fait précis, je pense que la plupart des sociologues sont rigoureux dans leur travail et je ne remets pas en cause le caractère "scientifique" de cette partie de leurs travaux qui consiste à recenser, trier, et mettre en forme.
RépondreSupprimerC'est la suite qui me dérange. Ces derniers partent d'un travail solide et en tirent des conclusions que la psychanalyse, cette fraude à l'intelligence, ne renierait pas.
Exemple: le fameux effet d'auto-réalisation dont nous parle Thomas.
Ou encore, le lien entre pauvreté et délinquance. Là où le lien est clairement établi du fait d'études rigoureuses, la majorité des sociologues s'est empressé de nous asséner un "les déliquants étant majoritairement pauvres (à définir), il faut moins de pauvreté".
Ce qui ne devrait être qu'une hypothèse de travail s'est transformé en un dogme intouchable qui coûte chaque année à la France des milliards d'euros d'aides diverses et de plans banlieuses sans jamais que l'efficacité de ceux-ci ne soient comptablement démontrés. Je dirais même que c'est plutôt le contraire quand on voit les dizaines de milliards déversés sur les quartiers de Grenoble, qui sont unanimement considérés comme un modèle à suivre en terme d'urbanisme, de proximité des services publics, d'aides à tout et n'importe quoi, et où les "jeunes défavorisés" tirent les flics comme des lapins en n'oubliant pas de casser et incendier ce "paradis sur terre" tel qu'il nous était décrit jusque là par tous les acteurs impliqués.
Alors scientifiques d'accord jusqu'à un certain point.
What Social Science Does — and Doesn’t — Know
RépondreSupprimerCity Journal
"Prior to the launch of the stimulus program, the only thing that anyone could conclude with high confidence was that several Nobelists would be wrong about it."
"Crime, like any human social behavior, has complex causes and is therefore difficult to predict reliably. Though criminologists have repeatedly used the nonexperimental statistical method called regression analysis to try to understand the causes of crime, regression doesn’t even demonstrate good correlation with historical data, never mind predict future outcomes reliably. A detailed review of every regression model published between 1968 and 2005 in Criminology, a leading peer-reviewed journal, demonstrated that these models consistently failed to explain 80 to 90 percent of the variation in crime."
"Within this universe of programs that are far more likely to fail than succeed, programs that try to change people are even more likely to fail than those that try to change incentives."
http://www.city-journal.org/2010/20_3_social-science.html