Rappelons que les drogués ne sont victimes que d'eux-mêmes. Mais puisqu'on nous explique que les salles de shoot sont une idée merveilleuse, pourquoi ne pas instaurer les salles d'assassinat ?
On y convoquerait les personnes à tuer, tout se passerait dans des locaux équipés, ça serait d'une efficacité prodigieuse pour éliminer la violence des rues, propre, sans bavures.
Qu'est-ce qu'on attend ?
Nous avons déjà les avortoirs.
RépondreSupprimerPour les salles de viol je propose ma candidature
RépondreSupprimerFourniret
A préciser, tout de même, que le fait de se droguer est légitime, dans ce sens qu'on ne porte atteinte qu'à soi, tandis que le meurtre l'est nettement moins.
RépondreSupprimerCe genre de propos est une ignominie rien que par le fait d'y penser. Les salles de consommations à moindres risques sont un endroit qui permettra aux toxicomanes de rentrer en contact avec des médecins,des infirmières et autres addictologues. De ce fait, ils pourront être pris en charge et suivis par des personnes qui pourront les aider à arrêter. De plus, ces salles permettrons des "shoots" propres et ainsi éviter l'augmentation des maladies qui peuvent être transmises par les conduites addictives.
RépondreSupprimerJe vous demande juste d'éviter de mettre des titres tape à l'oeil pour permettre à ce site d'être découvert et ceci au détriment de véritables arguments voire même sans aucuns arguments valable.
PS: les salles de meurtre ont déjà existées à une certaine époque plutôt noire. Alors merci de ranger vos idées de petit nazillons de bas étage et laissez les personnes concernées s'occupées du véritable débat.
Entibus
Vous délirez, Entibus. Dans le corps médical, personne n'a rien à faire des drogués sauf les gens qui montent des structures privées et onéreuses pour sevrer les junkies du style de Delarue, qui sont les seules thérapies qui fonctionnent au final, et encore, avec un fort taux de récidive.
RépondreSupprimerOn ne trouvera aucun médecin dans les futures structures. Aucun ne voudra y mettre les pieds, ni fonctionnaire, ni salarié, ni libéral. Les drogués, personne ne peut les voir. Ils ne veulent pas s'en sortir, ils contournent tous les systèmes mis en place pour les aider, ils coûtent extrêmement cher à la collectivité et, j'insiste, on ne peut rien en tirer avec des méthodes humaines.
Les salles de shoot sont des lubies d'hommes politiques, pas d'hommes de science.
Je ne crois pas que les toxicomanes qui se rendent dans les "salles de shoot" aient pour idée de se faire soigner, sinon ils iraient dans des hopitaux, où dans n'importe quel centre de lutte contre les addictions.
RépondreSupprimerLe but de ces salles n'est pas de désintoxiquer mais (en langage politiquement correct) d'accompagner la dépendance et de rendre la consommation de drogue moins risquée.
Cela ne bénéficie à personne sinon aux drogués. L'insécurité ne diminuera pas car ils continueront à acheter de la came aux dealers et à voler/agresser pour se payer leur dose.
Ces salles auront un effet incitatif: si on peut se droguer tranquille dans un coin propre, alors pourquoi cesser?
Pire on peut penser que quelqu'un qui aurait hésité à se piquer "pour essayer" pourrait le faire en sachant que maman-état veille sur lui avec infirmières, conseils et seringues propres autour.
J'éspère que ce projet délirant dans la droite lignée du "care" de la folle Aubry ne verra jamais le jour.
Sinon la seule méthode qui fonctionne véritablement pour arrêter la drogue c'est celle qui se pratique en Russie avec les gamins qui vivent à 10 ans dans les égoûts de la ville et qui se piquent plusieurs fois par jour: attachés à un lit avec le droit de manger boire et aller aux chiottes.
Un mois après, des jeunes gens désintoxiqués et très peu de récidives.
Pas très care...
Ceci dit, en toute chose, il y a aussi ce qu'on ne voit pas: s'assurer que les tox se shootent dans des conditions hospitalières prévient - ou du moins retarde statistiquement - la transmission de maladies très, très très onéreuses à prendre en charge par la Sécu. Bien plus onéreuses que ces salles de shoot.
RépondreSupprimerLe contribuable qui ne sommeille pas du tout en moi serait pour les salles de shoot dans une logique comptable.
L'ancien employé d'une pharmacie de quartier serait également pour: les équipes officinales étant essentiellement féminines, reléguer le risque junkie aux salles de shoot est une amélioration indéniable de leur sécurité.
Ethiquement, la toxicomanie est une maladie comme une autre et doit être soignée comme les autres.
Personnellement, au feu les toxicos récalcitrants maternés par la Justice, la Sécu et excusés par tout ce que la France compte de gauchistes et de droitistes défroqués.
«la toxicomanie est une maladie comme une autre et doit être soignée comme les autres.»
RépondreSupprimerCe n'est pas du tout, mais alors pas du tout, l'opinion de Dalrymple, qui médecin dans les prisons et dans les bas quartiers.
Pour lui, le drogué se complaît dans sa toxicomanie et la romance.
Notre système, s'apitoyant sur les toxicos et les traitant comme des victimes, les entretient dans leur auto-apitoyement et leur irresponsabilité.
Entibus,
Vous êtes ici dans un repère de méchants nauséabonds. Si vous ne voulez pas passer pour un ridicule Bisounours et être l'objet de la dérision des commentateurs, qui montrent souvent moins de miséricorde que moi, il faudra vous creuser la cervelle pour trouver des arguments un peu plus construits que «bouh, c'est pas gentil».
Quant à me «demander d'éviter» quoi que ce soit, vos conseils, vous pouvez vous les administrer en suppositoires, je suis ici chez moi. Si ça ne vous plaît pas, vous pouvez passer votre chemin.
Les gens qui font les lois éthiques ont depuis longtemps déserté le terrain, Franck.
RépondreSupprimerTout comme ceux qui font les lois tout court.
" vous pouvez vous les administrer en suppositoires, "
RépondreSupprimerBouh c'est pas juste.
C'est toujours aux mêmes qu'on donne du plaisir ici !
"Ces salles auront un effet incitatif: si on peut se droguer tranquille dans un coin propre, alors pourquoi cesser?"
RépondreSupprimerSi les conditions de vie déplorables rebutaient assez les junkies pour qu'ils arrêtent, ça se saurait !
Effectivement, comme le signale l'Epicier vénéneux - qui garde son pragmatisme- le seul objectif de ces salles est d'éviter la diffusion de maladies bien plus onéreuses à prendre en charge et de mieux appréhender la toxicomanie. En l'occurrence, la résurgence de l'héroïne, presque rayée de la carte des consommations il y a 10ans, a une odeur géo-politique intéressante. Pouvoir suivre l'augmentation de la consommation et la qualité des produits est une donnée stratégique ! Il suffirait de napalmer les champs afghans pour régler le problème... Il se trouve que nous avons justement quelques mirages dans le coin... Qu'attendons-nous ?
Dans un autre domaine, l'augmentation sidérante de la consommation de cocaïne devrait alerter l'opinion - bien loin des problèmes de santé publique. Que nos petits dealers de marocain passe à la coke (bien plus facile à transporter et bien plus rentable), et c'est toute la filière qui se durcit : on achète pas 1 kg de coke comme 1 kg de shit au vieil oncle de l'Atlas... Il faut fréquenter des réseaux professionnels et bien organisés, donc s'organiser soi-même, s'armer... Forcément, ce ne sont pas les mêmes sommes en jeu.
La gauche qui, depuis les années 80, a acheté la paix sociale dans les banlieues en laissant les petits caïds se faire la main avec le cannabis, se trouve bien bête maintenant qu'elle a des Scarface totalement décérébrés et lourdement armés en face...
Sans réponse claire en face, sans décision tranchée (par exemple, libéraliser le commerce du cannabis pour déstabiliser les réseaux et attaquer très durement les autres trafics - ceux qui margent !), on continuera à râler sur ce qu'on voit - les salles d'injection - et à refuser la prise en compte du vrai problème stratégique, le financement des réseaux mafieux ou à visée impérialiste (islamisme), à la fois intérieur et extérieur.
«Il se trouve que nous avons justement quelques mirages dans le coin... Qu'attendons-nous ?»
RépondreSupprimerLa crainte est de faire complètement basculer les paysans du coté des talibans. Cette crainte est à mon sens exagérée : on peut subventionner d'autres cultures.
«se trouve bien bête maintenant qu'elle a des Scarface totalement décérébrés et lourdement armés en face...»
Quand on est con, on est con : il y a vingt ans, on traitait ceux qui évoquaient ces problèmes de «fachisses» et d'affreux répressifs trop abrutis pour comprendre l'excellence morale de la prévention.
Malheureusement, il est plus facile d'éviter de faire des conneries que de réparer les conneries une fois qu'elles siont faites.
"Les salles de meurtre ont déjà existées à une certaine époque plutôt noire. Alors merci de ranger vos idées de petit nazillons de bas étage et laissez les personnes concernées s'occupées du véritable débat."
RépondreSupprimerCa c'est du lourd. Entibus, combien de QI ? 90 ? 80 ? 70 ?
Boizard, il fait un billet contre les salles de meurtre, y'a un rigolo qui arrive, il rappelle que les nazis avaient des salles de meurtre, et il en conclut en traitant Boizard de... nazi.
C'est le gauchisme qui rend con, ou la connerie qui rend de gauche ?
"Laissez les personnes concernées s'occupées du véritable débat."
Ben voyons. Interdit de l'ouvrir si t'est pas drogué, fonctionnaire chargé du truc ou "associatif" payé par nos impôts.
Non seulement ils nous volent le fruit de notre travail, mais en plus ils voudraient nous faire taire.
A part ça, je constate que le gauchisme nuit à l'orthographe, mais bon, c'est pas nouveau.
Cela dit, ça existe en Suisse, au Portugal et aussi ailleurs. Il y a des échos positifs.
RépondreSupprimerLe scandale en France est plutôt :
1. Que la Sécurité sociale rembourse la drogue (produits de substitution),
2. Que la Sécurité sociale crée un trafic de drogue qui n'existerait pas sans elle (trafic de produits de substitution).
Certains opposants aux salles de drogue disent qu'elles sont inutiles, puisque l'Etat distribue dejà les seringues, paye déjà des gens pour superviser les drogués et rembourse même la drogue.
Je viens souvent lire avec plaisir par ici, sans cependant me sentir toujours en phase. Et certainement en raison d'analogies parfois trompeuses et fausses.
RépondreSupprimerA mon sens il aurait fallu écrire : "Après les salles de shoot, les salles de suicide ?"
Moins provoc, mais plus cohérent , non?
Vous avez raison.
RépondreSupprimerBravo entibus : une réponse collectiviste, et donc irresponsable, à un problème individuel ! Irresponsable à double titre :
RépondreSupprimerLe drogué n'aura aucun intérêt à se soigner puisque ce sont les autres qui lui paieront, que ça leur plaise ou non, sa dose quotidienne.
Les bourreaucrâtes qui le prendront en charge n'auront aucun intérêt non plus à ce que ce drogué guérisse, sinon comment justifier leur existence ? Tout comme le socialiste a besoin d'avoir toujours des pauvres à sa disposition pour pouvoir prospérer sur leur dos.
Des salles de shoot ? Pourquoi pas mais payées par vous ou ceux qui veulent aider les drogués et non par ceux qui sont contre les drogues.
Je connais des drogués. Ils n'ont aucune envie de se soigner puisque c'est la collectivité qui finance intégralement leur misérable existence. Certes, ils vont parfois à l'hôpital, mais ils y vont comme d'autres partent en vacances dans un bel hôtel.
@ Entibus:
RépondreSupprimerVous semblez drogué au collectivisme. Il a pourtant été rappelé maintes fois qu'une surexposition au pesticide "gaucho faisait des ravages. Avez-vous pensé à une cure de désintoxication ? Voulez-vous au moins vous soigner de la tare dont vous êtes atteint ? Vous pouvez guérir. Il existe quelques cliniques libérales qui peuvent vous libérer du mal qui vous ronge. Faites le pas et vous verrez la vie autrement !