Lomig pose la question «Qu'est-ce qu'être français ?»
Pour moi, le réponse est assez simple : c'est une fidélité, un amour et une ambition.
La fidélité à une histoire. J'ai résumé ce point par la question : où serez vous le 2 aout 2014 ? Pas besoin d'avoir un ancêtre tué aux Eparges. Un Français d'origine étrangère , ayant lu Ceux de 14, peut aller se recueillir sur la tombe de Robert Porchon.
C'est aussi l'amour de la France, son mode de vie, ses paysages, sa culture, sa langue, des comportements. Je ne peux considérer comme pleinement français un homme qui s'appelle Mohammed, qui fait le ramadan, dont le plat préféré est le couscous, qui parle français comme une vache et qui est habillé comme un sac à patates, même si ses parents se nomment Jules et Mauricette comme il arrive de plus en plus souvent.
Enfin, c'est une ambition pour soi et pour la France, une ambition liée, c'est la volonté de faire sa vie dans ce pays et d'y sacrifier ce qu'il faut, et non pas une attitude mercenaire consistant à naviguer au gré des avantages qu'on peut saisir ici ou là.
Ma définition peut sembler abstraite, mais, en réalité, elle donne des outils de jugement assez puissants.
Addendum du 03/09 :
Suite aux commentaires, je m'aperçois que je vous ai défini les critères que j'utilise pour différencier un bon Français d'un mauvais Français. En fait, j'ai une définition plus simple du Français, bon ou mauvais : c'est un descendant de Français depuis plusieurs générations.
Tiens, pendant qu'on y est :
Quick Hallal, alliance du marché et du minaret
Addendum du 3/09 au soir :
J'ai l'esprit d'escalier. Cela s'assemble dans mon esprit petit à petit.
La réponse à la question m'apparaît plus simplement : est français celui qui a la nationalité française.
Cependant, on voit aujourd'hui qu'accorder la nationalité française à certaines personnes est une dramatique erreur.
La véritable question est donc : comment qu'est-ce qui donne la nationalité française en ces temps de migrations massives ? Car l'ancienne «certaine idée de la France» qui faisait qu'on pouvait assez facilement devenir français sous-entendait que les flux migratoires restaient raisonnables.
Nous n'en sommes plus là, les flux migratoires prennent le caractère de véritables invasions. L'attribution de la nationalité française doit donc être conçue comme défensive, fermée.
Ma réponse de base : est français qui est né de deux Français et a au moins trois de ses grands-parents français.
Ceux qui ont un parent français mais ne remplissent pas toutes les conditions seront confirmés comme français à 18 ans si il le désire et si ils remplissent certaines exigences.
Pour les autres, on peut envisager très exceptionnellement de donner la nationalité française à des gens qui ne sont pas nés français mais à des conditions très limitatives (casier judiciaire vierge, vingt ans dans le pays, test de langue et de culture, etc ...). Ces limitations doivent être réglées de telle façon que les flux de naturalisés se comptent en milliers, et non en dizaines de milliers.
Refaire totalement les lois de la nationalité est une urgence si l'on ne veut pas vivre dans cinquante ans dans un pays qui n'aura plus de la France que le nom et le territoire.
Les Français sont des individus de race blanche, appartenant majoritairement au sous-groupe racial des latins, plus raremement au sous-groupe racial des celtes ou à celui des germains. Les latins sont bruns, de taille assez moyenne. Pour plus de détails sur les caractéristiques morpholoqiques des latins, en particulier des français qui sont ceux des latins s'étant établis sur le territoire bordé par les Pyrénées, les Alpes, les Vosges et le Rhin, les Ardennes, la Manche et l'océan Atlantique, on se référera aux classifications de Gobineau, Alexis Carrel et Jules Soury. La première et principale caractéristique d'un Français est ethnique, fondée sur le sang. Vous avez donc oublié l'essentiel Franck. Votre réponse est similaire à celle des raclures bienpensantes, pour qui être Français, c'est adhérer à des valeurs (pour eux, celles de la ripoublique). Y a pas à se tortiller les méninges pour définir un Français, revenons au bon sens et aux choses simples. On ne devrait pas pouvoir choisir une nationalité comme on choisit un yaourt parmi plusieurs au supermarché. Moi je suis de race francaise et comme je ne suis pas ethnomasochiste et ni animé par la haine de soi et l'amour de l'autre, il ne me vient pas à l'idée d'avoir la coquetterie de faire la carpette devant les autres pays, leur histoire, leurs paysages. La nationalité échappe au jeu libéral du marché. Il ne viendrait à l'idée de personne de considérer comme chinois un noir qui pour faire son coquet et se singulariser se découvrirait un amour subi pour la chine au point d'adopter comme prénom Liu et de prendre la natinalité chinoise.Je suis donc assez déçu par votre réponse Franck, vous qui aviez habituez les lecteurs de ce blog à une belle (et très courageuse) liberté de ton, un solide bon sens
RépondreSupprimerPS: l'auteur du précédent message est l'anonyme ayant répudié le libéralisme dans un des derniers billets de franck (celui sur les intentions de vote en 2012)
RépondreSupprimerC'est la définition du patriotisme que vous avez donnée en fait Franck, pas la définition du Français. On peut être français (de souche) (pléonasme) sans être patriote malheureusement, et c'est le cas malheureusement de la majorité des Français (de souche) (pléonasme).
RépondreSupprimerL'anonyme des 2 premiers commentaires
Je n'en peux plus des français.
RépondreSupprimerPourquoi s'obstiner à défendre un corpus rongé de l'intérieur par ceux-là mêmes qui devraient se lever pour résister?
Comme solution, je ne vois plus que des communautés locales soudées au sein d'une Europe fière.
La France est à définition variable.
Ta France n'est pas la même que celle d'un collabo quelconque. Et pourtant chacun s'en revendiquera.
La France, la francophonie et les français m'ennuient. Je ne suis pas certain que tout cela mérite de survivre...
Symmaque
Je vous remercie de vos commentaires.
RépondreSupprimerEffectivement, ma définition du Français a comme un défaut : je définis plus le patriote que le Français.
J'ai hésité à introduire l'ethnie au chapitre fidélité.
Mon problème avec la définition ethnique du Français est que je connais des Français irréprochables qui ne correspondent pas à cette définition.
Il y a des gens que j'aurais mal au cœur d'exclure de ma définition des Français.
Vous pouvez m'accuser à bon droit de flancher.
D'ailleurs, on en revient au problème quantitatif : qu'il y ait quelques Français qui ne correspondent pas à une définition ethnique n'a jamais gêné personne, c'est quand il y en a beaucoup que les choses se gâtent.
Le critère ethnique est difficile à retenir : Dumas, le Chevalier de Saint George, Felix Eboué, Gaston Monnerville ne devraient donc pas être français ?
RépondreSupprimerPar ailleurs cher Anonyme, les français n'appartiennent pas au sous-groupe latin !
les occitans sont assez mélangés (provençaux, languedociens, catalans) - mais pas les basques.
Une fois passé le Limousin, la tendance est plutôt celte (hors Normandie, Alsace, Flandres et Bretagne). Les Francs n’étaient vraiment pas nombreux et n’ont pas changé la donne.
En fait, les vrais français sont les descendants des habitants des possessions royales : Vendomois, Orléanais, Brie non champenoise. L'ouest de paris n'était pas sur : les anglo-normands n'étaient pas loin.
Et ces gens-là, Monsieur, ne sont pas comme nous.
PS : Franck, vous ne flanchez pas. Et cette accusation ne serait pas de bon droit.
La France est multiethnique depuis que les colons ont fait des petits métis aux Antilles ou des les possessions de l’Indien.
Les anglais, qui ne se sont (presque) jamais laissés aller nulle part, peuvent à juste titre tenir ce genre de discours. Pas les français.
La coutume (adat) est définie comme étant « les pratiques reconnues, observées et institutionnalisées par la population locale de façon ancestrale » (article 1, alinéa o).
RépondreSupprimerUne « communauté traditionnelle » (masyarakat adat) est « une population autochtone de Papua qui vit sur un territoire et est liée et obéit à une certaine coutume dans un sentiment de forte solidarité entre ses membres » (article 1, alinéa p).
Un « autochtone » (orang asli) de Papua est « une personne originaire de la race mélanésienne constituée par les groupes ethniques (suku) originaires de la province de Papua et/ou une personne acceptée et reconnue par une communauté traditionnelle de Papua » (article 1, alinéa t).
Un Papou de passage (pas cons les Papous hein ?)
pas facile de définir ce qu 'est être Français.pourrait on faire l 'inverse et dire par exemple" ne peut être français un musulman sauf en version extra light ...limite apostat" pour cause d 'islamoincompatibilité totale avec la culture et l histoire locale.
RépondreSupprimerdonc pour moi si on empêchait deja de venir les gens inassimilables ce serait un bon début.
pas très valable l ' histoire de race. entre un noir complètement assimilé et un blanc adorateur de coran, pour moi le choix est vite fait.
je suis donc probablement une raclure de l 'avis d 'anonyme 1( mais je l 'emmerde)
Dxdiag,
RépondreSupprimerHonnêtement votre dernière remarque m'a très blessé car vous et moi appartenons au même camp, celui des résistants. Si cette insulte avait émané d'une personne du camp ennemi, je m'en serais contrefiché. Mais vous m'apparaissez comme une personne estimable puisque vous faites partie des rares lucides à l'endroit du fascisme islamique, que je souscris totalement à vos 2 premiers paragraphes, que l'emploi du mot "assimilation" démontre chez vous une exigence rare à notre époque vis à vis des étrangers désirant acquérir la nationalité française et une préoccupation devant l'état de la France qui vous a fait réfléchir à son histoire et aux moyens de la redresser, le mot assimilation faisant assimiler de nos jours les personnes qui l'emploient à des racistes et des antidémocrates et ayant de ce fait disparu des débats relatifs à l'immigration en France, que vous ne faites pas partie des personnes qui nient les problèmes et que j'appréciais vos commentaires aux billets plus anciens de ce blog. Je ne suis pas opposé au principe de l'assimilation, étant entendu que l'assimilation n'est possible et ne peut marcher que si le nombre de personnes concernées est faible en proportion des Français de souche. Tout ce que je défends ne fait que correspondre aux propos et à la vision du général de Gaulle ( ses propos sur les cervelles de colibri, sur le mélange d'huile et de vinaigre, sur le "qu'on ne se raconte pas d'histoires, le peuple français est avant tout un peuple de race blance, de culture gréco-romaine,..." ). Pour moi aussi le choix est vite fait entre un Ribéry d'une part et une Malika Sorel ou un Pascal (anciennement Mohamed) Hilout, rédacteur à Riposte Laïque, d'autre part, je considère ces 2 derniers comme pleinement français et leur amour de la France m'émeut profondément, on sait d'avance que si un nouveau conflit mondial éclatait, il serait prêt à mourir pour celle-ci. Parfois face à des situations désespérées, il est bon d'être radical pour amorcer la nécessaire rupture quitte à nuancer ensuite. Voyez ainsi mes 3 premiers commentaires. Fraternellement,
l'Anonyme des 3 premiers commentaires
Un excellent site à connaître et faire connaître: http://demigration.wordpress.com/.
RépondreSupprimerCe site et les propositions qu'il contient sont l'oeuvre de Gérard Couvert, ancien militant chevènementiste, aujourd'hui l'un des responsables de l'association Résistance Républicaine fondée par Christine Tasin, rédactrice à Riposte Laique.
L'anonyme des 3 premiers commentaires
L'important à mon sens n'est plus de savoir qui est français, mais qui fait partie de mon clan/groupe/communauté.
RépondreSupprimerJe suis plus proche de n'importe quel portugais/italien/suédois/anglais... que d'un Ribéry, d'un Antillais ou de n'importe quel maghrébin de 1ere/2eme/3emme génération... Et ce, quelles que soient leurs idées.
Je généralise, mais s'ils ne représentaient qu'un pourcentage faible de la population, ils ne me dérangeraient pas et les accepterais plus volontier.
Etre français n'a plus d'importance pratique, même si on peut garder le souvenir d'une France qu'on a aimée.
Symmaque
@anonyme 1: ma formule ne visait pas à vous insulter mais à dire "je l' emmerde S'il OSE dire que je suis une raclure"...ce que je soupçonnais que vous feriez. je pensais que vous seriez en total désaccord avec moi car je ne fonctionne pas trop à l 'idée de race Française.et je suis beaucoup beaucoup plus islamophobe que xénophobe. je ne suis pas raciste au sens classique du mot. par contre bien sur je le suis avec les nouvelles définitions élargies j' ai mon petit coté "quand il y en a un ça va c 'est quand il y en a beaucoup..".ou "mais on se croirait en Afrique ici!!" et la video de le pen parlant des vaches et des arabes me fait rire DONC je suis probablement RL tendance cryptoraciste. on est bien dans le même camp. ach c'est pas choli choli matame geubeuls .
RépondreSupprimerEtre Français c'est aussi ne pas avoir d'identité de rechange, et d'en être heureux et fier.
RépondreSupprimerSurtout quand l'identité de rechange permet de cracher sur l'identité Française "imposée" (mais tellement pratique).
Ca vaut pour les Bretons ?
RépondreSupprimerMais poser la question c'est déjà faire apparaitre le malaise. Il y a encore 50 ans personne ne se demandait qui est français et qui ne l'est pas, ça paraissait évident.
RépondreSupprimerIl a fallu qu'une bande d'apprentis sorciers au cerveau imbibé de marxisme et d'idéologies mortifères bouleverse l'ordre naturel des choses en faisant venir des hordes de peuplades aux moeurs incompatibles avec les notres pour que l'on se demande soudainement "tiens, mais qu'est-ce donc qu'être français?", et chacun y va de sa petite analyse. Pour les uns c'est être catholique et blanc, pour les autres adhérer aux valeurs de la république, pour les derniers c'est apprécier les paysages du Cantal... c'est un débat sans fin.
Ce qui ressort de tout ça c'est que l'histoire a lentement façonné un peuple aux caractéristiques communes (on peut s'amuser à les énumérer, je trouve ça vain) dont les membres vivaient harmonieusement ensemble jusqu'à ce bouleversement inédit d'une immigration africaine massive, incontrôlée et imposée contre l'assentiment des français qui n'ont jamais été consultés sur ce projet délirant.
Se poser la question de qui est français est une perte de temps et engendre des débats interminables pendant que ceux dont on doute (légitimement) de la francité nous pondent des marmots comme s'il n'y avait pas de lendemain. Plutôt que de débattre, il est temps de s'interroger sur la survie d'un peuple français à court terme car dans deux générations, à ce rythme, le débat se fera en wolof sur Françafrique International, filiale du groupe Eurabia Télévision.
Sinon, pour vraiment répondre à votre question, il suffit d'interroger les gens. Par exemple moi je sais que je suis français si on me demande.
Si vous allez poser la question dans les banlieues, ils ne se définiront pas comme français et ils auront raison.
A part quelques bobos et marxo-délirants qui vous diront qu'ils ne sont pas français par goût de l'exotisme et de la provocation infantile, vous devriez retrouver dans votre échantillon de sondés des résultats qui seront assez directement corrélés avec la couleur de peau et la religion.
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RépondreSupprimerMonsieur Franck, je ne sais pas trop comment situer ma propre francosité avec votre définition et celle de vos amis. Né d'une lignée franco-française de blancs bruns remontant à Éric le Rouge mais qui ne s'est jamais aventurée au delà d'un territoire délimité par le quart nord-ouest de la France actuelle, je vois bien que cela ne suffit à faire de moi un bon français. Je parle français et je vis en France un peu par obligation et non par goût, il faut le reconnaitre. D'un autre coté, je n'ai pas choisi d'être né en France et d'avoir acquis la nationalité française sans effort. De sorte que je ne suis pas sûr de répondre à vos critères.
RépondreSupprimerPour être un bon français, il aurait fallu que je sois né à l'étranger et que j'émigre volontairement en France mû par le seul amour de ce pays. Ou que l'on me retire ma nationalité le jour de mes 18 ans et que je la réacquiers par mon seul mérite. Mais ça ne se passe pas comme ça (la loi est mal faite). Ainsi, je ne saurai jamais si je suis un bon français ou un opportuniste.
Monsieur Nicolas, un français piteux.
Monsieur Franck, j'ai bien réfléchi. Je suis un romain:
RépondreSupprimer1) Je suis né en Gaule.
2) Mes ancêtres sont romains.
3) J'ai appris le latin au collège.
4) J'ai l'amour des héros et des conquérants.
5) Je ne comprends rien au fonctionnement des chrétiens.
Monsieur Franck, vous qui n'êtes pas dupe et qui voyez loin, comment puis-je exprimer mon patriotisme romain? Faut-il émigrer en Italie, en Allemagne ou en Turquie? Au Vatican, peut-être (puisque l'on y parle le latin couramment et que l'on y porte encore des robes)?
Monsieur Nicolas, un français dubitatif.
Sur "l'alliance du marché et du minaret".
RépondreSupprimerJe m'étonne que vous donniez ce lien sans y adjoindre une sérieuse critique.Quick est détenu à 95% par la Caisse des dépôts et des consignations, Zemmour le sait, il le souligne même, mais il en déduit que c'est le "marché" qui est islamolâtre...
Alors, bien sûr, en un sens, l'activité de Quick peut relever de la notion de "marché" : les consommateurs sont en effet libres de manger ou non chez Quick, les fonctionnaires de la Caisse des dépôts ne vont nullement venir les saisir dans la rue et les contraindre à la pointe des baïonnettes à engloutir des hamburgers de Quick, moyennant une contrepartie financière que ces fonctionnaires détermineraient eux-mêmes. Je ne vois aucun inconvénient théorique à dénommer "marché" toute activité de commerce, y compris quand elle est réalisée pour le compte de l'Etat; j'y serais même plutôt favorable (ça permet d'expliquer aux gauchistes que le consumérisme et la pollution industrielle ne sont nullement l'apanage d'une société libérale).
Le problème c'est que Zemmour va inévitablement glisser (pas dans cette émission-ci mais dans une autre) de cette acception large de la notion de "marché" à l'acception habituelle.Il nous expliquera alors que, le "marché" (comprendre : le marché libéral) favorisant l'invasion, il convient de l'affaiblir en transférant à l'Etat ses "pouvoirs".
Alors même que, dans l'exemple sur lequel il s'appuie, c'est l'Etat qui tire les fils de cette courbette islamophile.
Jérome.