Un jour, je m'étais engueulé avec une «intermittente du spectacle» qui traitait de manière hystérique Sarkozy de «fasciste» pour des broutilles.
Quand on lit les chiffres à peine croyables (à peine croyables pour qui n'est pas familier avec les folies du socialisme à la française)des Echos, on comprend mieux l'hystérie sonore destinée à empêcher tout débat :
> 3% des assurés, les intermittents font à eux seuls 33 % du déficit de l'assurance chomage.
> 1 Md € de déficit pour 100 000 assurés (soit un cadeau moyen de 10 000 € / intermittent /an).
Si les intermittents laissaient une seule seconde le débat se poser calmement, ils seraient foutus.
La cause de ces aberrations est évidemment que les assurances dites sociales ne devraient pas dépendre de l'Etat, et donc ne pas être soumises aux injustices du clientélisme. Car c'est bien le fond du problème du régime de faveur dont bénéficient les saltimbanques : comme ils sont très sonores, leur pouvoir de nuisance politique justifie aux yeux des décideurs de prendre de l'argent au travailleur qui ferme sa gueule pour le donner aux feignasses qui hurlent.
En réalité, il n'y a pas plus de raisons justes que l'assurance-chômage soit étatisée que, par exemple, l'assurance automobile.
L'insoutenable spectacle
"3% des assurés, les intermittents font à eux seuls 33 % du déficit de l'assurance chomage."
RépondreSupprimerC'est énorme mais pas très étonnant, les saltimbanques, les théatreux et autres cracheurs de feu sont bien trop nombreux. Même les plus dénués de talent sont persuadés d'avoir la vocation et dans ce milieu il y a peu d'élus (parfois sans talent non plus).
L'assurance chômage ne fait que les conforter dans leurs illusions (demain peut-être...)
Notons aussi que la subvention suscite la vocation. Les premières dépenses à couper sont les subventions aux cultureux et aux milliers d'associations de merde.
RépondreSupprimerLes associations veulent vivre ? Très bien. Qu'elles trouvent des membres et des mécènes privés.
Quand j'entends tel ou tel déclarer avec des sanglots que, sans subvention, sa fabuleuse association meurt, je dis : "Soit. Qu'elle crève !"
je discutais ce week-end avec un abruti qui beneficie de ce systeme et qui etait tout fier de m’expliquer qu’un ingenieur du son (intermittent du spectacle) qui travaille a temps plein fait generalement declarer qu’il a recu ses cachets annuels en seulement 500 heures (son quota) pour augmenter son taux horaire, et que les Assedics lui payent 2 fois son cachet en complement pour le temps officiellement non travaille !!!!
RépondreSupprimercette personne etait paye 3000 euros nets pour 22 jours de travails, declares 9 jours ca lui faisait un taux journalier a 333 euros, soit une fois les assedics percus 7400 euros nets par mois !
Il m’a aussi parle de ceux qui ‘travaillent’ 7 mois et s’offrent 5 mois de farniente au soleil aux frais de la princesse
et le profiteur de se plaindre que oui on gagne bien mais Sarko voulait toucher a notre systeme alors on a gueule parce que bon, c’est pas evident, les banques nous refusent des credits parce qu’on est intermittents tout ca…
COUP DE PIED AU CUL OUI! http://j.mp/cGvBNm
Moi ce qui me fait rire, ce sont tous ces autres nunuches qui jouent les fiers à bras libéraux pseudo intellos et qui vont bêtement prolonger ce système (et tant d'autres)en votant UMPS l'an prochain.
RépondreSupprimerDans cette histoire les plus cohérents ce sont ces faux intermittents du spectacle, mais vrais militants communistes.
Ils abusent de ce système en toute bonne conscience parce qu'il sert leur objectif politique d'abattre la société "bourgeoise".
Et en plus, ils savent en profiter !
Alors que vous autres n'en profitez pas, vous payez pour eux et vous vous plaignez tout en votant encore pour que ce système perdure.
Vraiment il n'y a pas que le programme éco du FN qui soit con !!!