Mon camarade Bob Marchenoir, que beaucoup d'entre vous connaissent, s'est déchainé sur Causeur, à propos du programme économique du FN. Il confirme un de ses slogans préférés : la France est tellement de gauche que même l'extrême-droite y est de gauche.
Robert Marchenoir dit :
21 janvier 2011 à 18:25
» Face à des partis de gouvernement qui proposent comme unique horizon la réduction des déficits, etc »
Elisabeth Lévy sera bien aimable de nous indiquer qu’est-ce que les »partis de gouvernement » proposent pour réduire la dette. Je parle de mesures sérieuses, capables de remplir leur objectif. Pas de formules magiques et incantatoires.
Quel est le « parti de gouvernement » qui propose de réduire massivement la dépense publique ? Ce qui est évidemment la seule façon de réduire les déficits ? Et qui ne peut passer que par une réduction massive du nombre des fonctionnaires ?
Il n’y a pas pénurie de « partis de gouvernement » qui annoncent des économies sur les trombones et les machines a café.
Il n’y a pas pénurie de « partis de gouvernement » qui annoncent des augmentations d’impôts pour « faire payer les riches » (Hollande) et « utiliser l’arme fiscale » (Marine le Pen).
Autant pisser dans un violon.
Robert Marchenoir dit :
21 janvier 2011 à 18:58
« Car elle [Marine Le Pen] compte revenir sur la loi de 1973 ce qui signifie emprunter directement à la banque de France et rembourser à la banque de France. » (Eclair)
Oui, oui. La vieile scie qui traîne sur la section « économie » (faut le dire vite) de F.Desouche. Et puis la Banque de France prêtera à taux zéro, selon les mêmes économistes national-socialistes.
En fait, l’argent, c’est un truc qui pousse sur un arbre dans la cour de la Banque de France. Et ce sont ces salopards d’ultra-libéraux antlanto-sionistes (sous l’impulsion de Pompidou et du Juif Rotschild) qui ont barricadé l’accès à l’arbre magique planté dans la cour de la Banque de France.
C’est pourquoi le peuple souffre.
En d’autres termes, il suffit d’imprimer des assignats, de la fausse monnaie : voilà ce que vous nous proposez. Je suppose que c’est cela, le virage « républicain » de Marine le Pen : le vol institutionnalisé au plus haut sommet de l’Etat. Remarquez, on y est déjà. Dans les principes, il n’y a pas de changement.
C’est un peu ce que font aussi les Etats-Unis en ce moment, où la Réserve fédérale rachète la dette de l’Etat. Une auto-pipe, en quelque sorte.
La vertu budgétaire ne peut en aucun cas consister à ne pas dépenser plus que ce que l’impôt rapporte ; ce serait trop simple ; ce serait de droite.
Robert Marchenoir dit :
21 janvier 2011 à 19:18
« Vous voyez marchenoir dans notre monde l’argent est virtuel. Plus vous etes proche de la source plus vous pouvez en avoir facilement. »
Oui, c’est ça. c’est bien ce que je disais. Mélange de mentalité de voleur et de pensée magique. Ravages du dérérébrage contemporain. L’argent, c’est rien. Il suffit de déincher où se trouve le robinet, de l’ouvrir en grand et de se mettre dessous.
La seule notion que l’argent pourrait avoir un lointain rapport avec le travail, et donc avec la production, n’effleure pas un instant notre ami Eclair.
Vous êtes fonctionnaire, je suppose ? Ecolier ? Allocataire social ? Ca m’étonnerait que vous ayiez jamais tenu un stand de frites, en tous cas. Vous auriez au moins quelques notions rudimentaires d’économie.
Grandiose. Le sens de la formule.
RépondreSupprimerAu sujet de la monnaie, ce truc qui pousse sur l'arbre magique de la cour de la Banque de France, j'en profite pour signaler la parution de Maudit argent !
Voilà. Tout est dit Robert Marchenoir et Boizard sont complètement cons. Surtout Marchenoir, gros libéralo-sioniste bien dégoulinant à mentalité de beauf commercial se faisant passer pour un homme de cuculture.
RépondreSupprimerComme si les banques privées mafieuses ne fabriquaient pas de la monnaie ! La différence est qu'elles le prêtent à l'Etat avec des intérêts.
Si vous étiez moins cons et moins ignares, vous sauriez que quelqu'un a fabriqué des milliards de Marks sans qu'ils perdent de la valeur ! Les crétins d'économistes classiques de l'époque (suivez mon regard) ne comprenaient rien à ce miracle pourtant simple à comprendre, saufs aux crétins ultralibéraux : si chaque Deutsch Mark correspond à un bien réel créé, il ne se dévalue pas.
C'est l'application des idées économiques de RUdolf Kjellen. Ce qu'il a été fait après par le même régime ne remet pas en cause le fait qua sa politique économique fut valable.
Oui, je partage l'avis de Libertas! Excellent!
RépondreSupprimerMais je crains qu'il ne faille pas se faire trop d'illusions quant à la capacité d'un nombre non négligeable de nos concitoyens qui ont été bercé depuis bien trop longtemps par les sirènes de la non pensée économique... et puis, la pensée magique, ça évite de se fouler le neurone, non ;))
Bob, vous pourriez répondre à Phoebmachin ? Moi, il me fatigue.
RépondreSupprimerEt c'est sûr, Maurice Allais, qui inspire le programme du FN, il était nul en économie.
RépondreSupprimerC'est drole de voir comment les bouffons moulés dans des écoles de gestion de mon cul se prennent pour des "experts" et crachent sur ecux qui les dépassent de très loin.
Boizard, le nez dans ton caca.
"Et qui ne peut passer que par une réduction massive du nombre des fonctionnaires ?"
RépondreSupprimerJe ne suis pas fonctionnaire, je ne suis pas partisan de la multiplication des fonctionnaires non plus, mais la diminution du nombre de fonctionnaire comme formule magique aux déficits me semble un peu facile.
Et des fonctionnaires bien employés? Un service publique très efficace? Des équipements publiques d'excellente qualité? Des contrôleurs évitant les abus? Dans un autre cadre fiscal, avec une politique stoppant l'immigration de masse, une réelle volonté de l'état de favoriser l'industrie et la recherche, ce ne serait pas un autre choix possible?
Archibald,
RépondreSupprimerVous savez, l'efficacité du service public, c'est beau sur le papier, mais ça ne s'est jamais vu. Jamais. Nulle part.
Dans la vraie vie, les gens sont motivés quand ils ont quelque chose à gagner ou à perdre. Quand on a son emploi à vie quoi qu'on fasse ou presque, quand l'évolution de ses revenus est liée à une grille fixe sans possibilité d'y déroger, lorsque sa hiérarchie est exactement dans le même cas, hé bien on se retrouve avec un mammouth sans autre volonté que son inertie.
C'est pourquoi, partout et toujours, lorsque le privé est mis en confrontation directe avec le public, le privé gagne d'immenses part de marché, même lorsque que public continue à être subventionné.
Regardez France Télécom. Ou Air France.
Et surveillez bien La Poste : Ca va venir dans les années qui nous attendent.
Phoe-bie :
Vous êtes un con vulgaire. Je ne comprends pas que Franck vous supporte.
@Archibald :
RépondreSupprimerUn fonctionnaire bien employé, c'est un fonctionnaire dont le poste est justifié économiquement. Bien employés - c-à-d qu'ils doivent rendre des comptes et être virés s'ils ne remplissent pas leur mission - les policiers sont utiles à la société. Les sociologues payés par le contribuables n'en ont aucune - ils servent uniquement à justifier l'intervention des hommes de l'Etat qui leur assure une rente qu'ils n'auraient pas dans un marché libre -, à moins de trouver un gentil mécène prêt à jeter son argent par le fenêtre pour écrire des conneries sans nom et à les diffuser.
@phoebestria,
Vous allez bientôt sentir ce que ça fait d'imprimer des billets sans contrepartie comme la Fed en ce moment : le prix de plein de matières premières est en train de grimper et les producteurs devront répercuter. Et ce sont les clients qui paieront la douloureuse. Même à 1% d'inflation tous les mois, ça va vous faire drôle de devoir remplir le frigo au début du mois pour limiter la perte de pouvoir d'achat.
"Vous êtes un con vulgaire. Je ne comprends pas que Franck vous supporte."
RépondreSupprimerJ'emploie les mêmes mots que M. Boizard, mais lui, en revanche, n'est ni con ni vulgaire à vos yeux.
Cherchez l'erreur.
Je ne suis pas certain que d'user de grossièretés et d'injures systématiques contre l'auteur de l'article soit d'une quelconque utilité pour tenter de faire passer ses idées.
RépondreSupprimerEn général çà a l'effet inverse: on zappe, on ne lit pas le commentaires injurieux et sa suite...
La magie de l'écrit sans doute ?
"Dans la vraie vie, les gens sont motivés quand ils ont quelque chose à gagner ou à perdre."
RépondreSupprimerTypique : projection sur les autres des minables sentiments d'un gros beauf commercial de base.
Que vous ne soyez motivé que par lebâton et la carotte, que vous ne travailliez qu'avec un DRH inculte qui vous met la pression du matin au soir, c'est une chose.
Que vous en fassiez la règle général avec comme ambition de mettre au pas l'ensemble de la société, c'en est une autre.
Il y a encore des gens pour qui les mots déontologie, conscience professionnelle, plaisir à travailler, épanouissement... veulent dire quelque chose.
@Phoebestria :
RépondreSupprimerVous qui aimez cracher votre fiel sur les DRH, ce petit document :
http://www.quebecoislibre.org/07/070624-3.htm
A Archibald, vous oubliez tout simplement les coûts! L'état ne produit rien, il récupère via les taxes et les impôts l'argent dont il a besoin pour fonctionner (et je ne parle pas des entreprises dont il est propriétaire...) ; quand cette somme devient trop importante, il y a un problème, surtout si elle dépasse la quantité de richesse créée par les entreprises qui ne ne relèvent pas de l'état...
RépondreSupprimerDepuis des décennies, les politiques ont décidé de jouer la carte de l'endettement pour ne pas faire ployer de trop la "branche fiscale" mais comme les coûts de fonctionnement ont explosé, l'endettement a suivi et aujourd'hui, nous atteignons les limites de ce jeu.
Pour conclure, je me permets de citer C. Gave :
"Argentine ou Suède?
Quand un pays ne peut plus emprunter parce que les prêteurs ne lui font plus confiance, il a le choix entre deux solutions
Soit se réformer et faire baisser le poids de l’Etat dans l'économie pour redonner confiance aux prêteurs. C’est ce qu’a fait la Suède après 1992 où sont sortis du giron de l’Etat les transports, une grande partie des dépenses de sante, les retraites et l’enseignement. De ce fait, économie encaisse un coup , puis se rétablit assez vite. Aujourd’hui, la Suède a une probabilité de faillite calculée a partir des CDS inférieure a tous les pays Européens sauf le Luxembourg, connaît une croissance très forte, un chômage en baisse, une dette par rapport au PNB qui s’effondre.
Soit refuser de se réformer et ne pas rembourser sa dette, ruinant les épargnants qui lui ont fait confiance,[dans le cas de la France, notre dette est détenue à hauteur de presque 70% par l'étranger, avec toutes les conséquences que cela entraîne, bien sûr!Et il n'y a pas besoin d'être grand clerc pour se les imaginer!!] c’est ce qu'a fait l’Argentine au début des années 2000. Dans ca la monnaie s’effondre, les taux montent, l’activité s’écroule et le pays 10 ans après est plus pauvre."
Domp,
RépondreSupprimerJe suis étonné de ma patience. Je vieillis.
DD2007,
Ce que vous dites est de bon sens, c'est pourquoi j'ai peur : depuis la révolution française, première victoire de l'idéologie sur la réalité, le bons sens a très peu prévalu en France.
On peut même dire que le fait pour une idée d'être de bons sens est quasiment une condamnation à mort dans notre beau pays.
Rappelons que, s'agissant de politique économique, nous n'avions rien à inventer, il suffit de s'inspirer de pays aussi miséreux que la Suisse, le Canada, la Suède, la Nouvelle-Zélande, la Pologne, l'Australie ou, si vous aimez l'exotisme, Singapour.
Mais là encore, j'ai peur : nous donnons des leçons au monde entier mais détestons en recevoir. Plutôt que de copier une solution étrangère banale et qui marche, nous préférons les lubies bien françaises, originales, très tordues et totalement foireuses.
@ Franck :
RépondreSupprimerLes gouvernants français s'inspirent un peu de l'étranger : bien souvent, ce sont des solutions qui ont lamentablement foiré : la dernière en date, c'est celle du prêt à taux zéro, inspiré directement des subprimes américaines, vous savez ce système qui avait, selon J. Stiglitz, "économiste" notoire de gauche, une chance sur un demi-million de faire faillite.
@ Daredevil :
M'est avis que c'est la solution à l'Argentine - qui au passage, est (re)devenue socialiste et qui se porte plus mal qu'en 1998 - qui sera choisie en France quand elle tapera dans le mur. Ce pays est dirigé par des crétins élus par d'autres crétins qui n'ont toujours pas compris que le socialisme, c'est la ruine assurée. De toutes façons, au pouvoir socialiste actuel succèdera un autre pouvoir socialiste.
"Plutôt que de copier une solution étrangère banale et qui marche, nous préférons les lubies bien françaises, originales, très tordues et totalement foireuses."
RépondreSupprimerOn préfère toujours foirer par soit-même et s'illusionner que réussir porté par les autres. C'est peut-être stupide mais c'est comme ça pour tout les peuples. C'est la vie en somme! Et pour ceux qui n'aime pas la méthode, et bien ils peuvent tenter d'aller s'incruster chez les efficaces (c'est ce qu'ils font d'ailleurs.)
Il y avait une phrase comme ça, de Gandhi. Quelque chose comme : On préfère toujours son mauvais gouvernement au bon gouvernement des autres.
Je suis assez d'accord, et c'est une des limites de la pensée utilitariste. La part d'irrationnel propre à l'humanité est nié.
Au sujet des fonctionnaires :
J'ai bien précisé : des fonctionnaires BIEN employé. Administration efficace qui aide les entreprise, police efficace garantissant la sécurité, réseau routier bien entretenu et moderne assurant de meilleurs communication pour les entreprises...etc...
Archibald :
RépondreSupprimer"La diminution du nombre de fonctionnaires comme formule magique aux déficits me semble un peu facile. Et des fonctionnaires bien employés ?"
J'ignore ce que vous entendez par "facile". 2 + 2 = 4, c'est facile, aussi (quoique pas pour tout le monde, apparemment). Mais c'est tout de même vrai. Cette passion française pour ce qui est horriblement compliqué au point d'être incompréhensible (et faux) nous envoie droit dans le mur.
Donc, vous voudriez des fonctionnaires bien employés. Moi aussi.
Mais je suppose que vous les feriez travailler gratuitement, n'est-ce pas ? Ou, pour le moins, que vous diminueriez leurs salaires de... je ne sais pas, moi : 20 %, 30 %...
Ah non ? Eh bien alors ? Comment feriez-vous des économies sur le salaire des fonctionnaires si vous n'en diminuez pas le nombre ?
Ah non ? Eh bien alors ? Comment feriez-vous des économies sur le salaire des fonctionnaires si vous n'en diminuez pas le nombre ?
RépondreSupprimerEn augmpentant le nombre de non-fonctionnaires, on augmenterait mathématiquement le nombre de cotisants et de contribuables!
Pour augmenter ce nombre, je propose de partager le travail, hop, tout le monde à mi-temps sans diminution de salaire et sans augmentation non plus pendant vingt ans, et d'importer des étrangers auxquels on interdirait l'accès à la fonction publique pour qu'ils ne faussent pas le ratio.
C'est du bon sens!
Robert Marchenoir
RépondreSupprimerEt bien, sans baisser les salaires, nous pourrions par exemple remplacer les sociologues inutiles par des contrôleurs afin de repérer les fraudeurs (de grosses économies en perspectives!)
Pour les enseignants, ce n'est pas tant les salaires et les avantages qui sont un problèmes, mais la qualité déplorable de l'enseignement! Si l'éducation nationale forme de brillants Français, l'investissement est rentable. Le problème est que cette institution est à la dérive... Elle est même échoué dans les récifs.
Pareillement pour la police et l'armée. C'est la gestion politique qui est en cause dans leurs mauvais résultats.
Un état très bien administré me semble rassurant pour les entreprises et les marchés. Un pays sûr, bien équipé, qui assure un bon niveau de vie à ses citoyens (et donc aux personnes qui travaillent) permet d'envisager l'avenir sereinement. Sécurité et débouchés (les gens ayant l'esprit plus libre pour se livrer à la consommation.)
Quant à certain domaines, comme le nucléaire, oui, clairement, je préfère que ce soit l'état qui s'en occupe! (oui, la seule qui est explosé était administré par un état, mais la France ce n'est pas l'URSS des années 80.)
Franck : non, je ne réponds plus aux insultes de notre ami au nom de bactérie, qui lui va si bien.
RépondreSupprimerIl se comporte comme un troll depuis son premier commentaire, et je pense sincèrement que vous devriez le virer.
La contradiction est bonne quand elle est honnête et digne de respect. Dans le cas contraire, elle salit celui qui la tolère.
Malgré ses postures anti-système et ses sympathies Front national, Microbe représente d'ailleurs la quintessence de l'amoralité Degauche contemporaine : faites ce que je dis, ne faites pas ce que je fais.
Il prétend que ses insultes ininterrompues et ordurières seraient justifiées par les attaques dont il aurait été l'objet.
Mais c'est oublier que dès son premier commentaire, il a commencé par insulter tout le monde ici. Il est venu pour ça.
Microbe est aussi Degauche par un autre aspect, moins apparent : il met sur le même plan les "mots vulgaires" utilisés ici pour dénoncer une politique, une catégorie de personnes, des personnages publics qui ne sont pas parties prenantes à la conversation, et ceux dont il se sert pour insulter les personnes avec lesquelles il prétend dialoguer ici.
Autrement dit, il s'indigne qu'on "stigmatise" une catégorie de la population, qu'on soit "raciste" envers elle. Mais il trouve tout à fait normal, lui, d'insulter directement et individuellement un homme physiquement présent sur place dont il réclame l'attention, l'écoute, le respect et le dialogue.
Microbe est un socialiste dans l'acception la plus méprisable de ce terme.
Microbe a un comportement de sale gosse mal élevé. A ce qu'il dit, il est marié. Il faut donc croire que son développement s'est arrêté il y a longtemps déjà. Et encore, au stade de sale gosse. Il y a des enfants parfaitement délicieux et bien élevés.
"la France ce n'est pas l'URSS des années 80"
RépondreSupprimerBen si justement : des élites qui vivent plus que bien - , champagne, putes, petits fours - et refusent de voir la vérité - "tout va bien ! Achetez des barraques deux fois leur prix normal, c'est l'Etat, i.e le con tribuable qui garantit l'usine à gaz", une population qui trime et qui voit son horizon se boucher, plus d'ascenseur social, des services publics de plus en plus pourris - suffit de prendre le train une fois pour s'en rendre compte - et qui coûtent de plus en plus cher, une corruption qui prend des proportions alarmantes - rappelons que plus un pays est corrompu, plus il a des chances d'être pauvre, etc...
J'ai donné le bâton pour me faire battre avec mon histoire d'URSS :-)
RépondreSupprimerPour la dégradation actuelle, je suis pleinement d'accords avec vous.
Et le prix des maisons... Il y a bien longtemps que je me suis battu pour faire comprendre au gens que c'était catastrophique. Faire de l'argent juste en décrétant que tel bien devient deux fois plus cher et sans rien produire. Le règne de l'immobilier et du tourisme face à l'innovation et l'industrie...
"Et bien, sans baisser les salaires, nous pourrions par exemple remplacer les sociologues inutiles par des contrôleurs afin de repérer les fraudeurs (de grosses économies en perspectives!)" (Archibald)
RépondreSupprimerVous voulez donc dire : licencier des fonctionnaires-sociologues inutiles, pour faire des économies permettant de payer les fonctionnaires-contrôleurs fiscaux restants ?
Ah non ? Vous embaucheriez des milliers de fonctionnaires-contrôleurs fiscaux en plus, après avoir licencié les sociologues ?
Je vous rappelle que le problème dont nous parlons, c'est une dette et un déficit abyssaux.
La seule façon d'y mettre fin, c'est que l'Etat ne dépense pas plus qu'il ne gagne. Que dis-je : qu'il gagne plus qu'il ne dépense ; sinon, avec quoi rembourserait-il ses dettes ?
Diminuer la fraude fiscale, ce serait une source d'économies tout à fait négligeable par rapport aux sommes en jeu.
La dépense de l'Etat, vu la masse de personnes employées, ce sont des salaires. Le reste, c'est anecdotique ou généré par le nombre de fonctionnaires. Plus vous aurez de fonctionnaires, plus ils vous réclameront de "moyens", de locaux, de voitures, d'hôpitaux, de trains, d' "études" achetées à prix d'or au secteur privé, de "dépenses de communication" pour vanter les qualités de la SNCF, etc.
Concernant les effectifs du ministère des finances, ils sont d'ores et déjà pléthoriques, monstrueux. S'il y a de la fraude fiscale, ce n'est pas par manque de fonctionnaires pour la réprimer.
C'est parce que les règles sont imbitables, changent continuellement, et que les impôts sont trop élevés.
La seule façon de réduire drastiquement la fraude fiscale quand les impôts sont trop élevés, c'est l'Etat policier. Regardez la Grèce, qui prétend aujourd'hui obliger ses citoyens à enregistrer tous ses achats dans les magasins sur une carte électronique à laquelle l'administration fiscale aura accès !
La solution à la fraude fiscale, elle est très simple : baisser les impôts et les simplifier. Quand l'impôt est simple et raisonnable, la plupart des gens le paient et il faut peu de fonctionnaires pour le percevoir.
La Suède (ex-sociale-démocrate) a licencié la quasi-totalité des fonctionnaires de son ministère des Finances. Il doit en rester quelques centaines, tout au plus. La perception des impôts est sous-traitée au privé.
Regardez les chiffres de la comptabilité publique : quand vous avez (à la louche) un million de personnes qui travaillent à l'Education nationale, vous voyez que la seule façon de diminuer la dépense publique est de procéder à la façon d'un impitoyable DRH ultra-libéral (et peut-être sioniste, pourquoi pas ? je suis sûr que ça peut aider), comme dit notre ami H1N1, et de virer les gens par charrettes entières (y compris les profs de grec, hé oui, trop tard, il fallait y penser avant, quand il était encore temps de de pas réclamer plus de "moyens").
J'ajouterais qu'au-delà d'un certain niveau de dépenses publiques et au-delà d'un certain pourcentage de la population active employée par l'Etat, vous ne pouvez pas obtenir plus d'efficacité dans la fonction publique, car les fontionnaires, par leur seul poids, ont la possibilité de s'y opposer.
Et ils ne manquent pas de le faire.
Au lieu d'augmenter la pression fiscale potentielle pour recruter davantage de contrôleurs fiscaux pour faire baisser la fraude, il est évident qu'il faut faire baisser, et l'impôt, et le nombre des contrôleurs fiscaux.
Moins de dépenses pour l'Etat (donc plus de richesses pour les citoyens), moins de fraude fiscale, par conséquent un moindre besoin de contrôleurs : c'est un cycle vertueux.
N'oubliez pas les 600 Mds de transferts sociaux, qui consistent à voler Pierre pour acheter le vote de Paul.
RépondreSupprimerLe poux Marchenoir prétend ne plus répondre à "microbe" mais il y consacre une longue logorrhée.
RépondreSupprimerIl ne supporte pas d'avoir été cerné : typique du beauf commercial à la cuculture très étroite et limitée à des foutaises économistes auxquels il a été formaté dans une boîte à formatége genre "european shoooool of management".
Je suis populiste et le langage de bistrot ne me fait pas peur, tant pis s'il déplaît aux précieux, aux hypocrites et aux publicitaires à 2 balles gavés d'économiquement et de politiquement correct.
Je ne vous ai pas causé, Microbe. Je ne parle pas de vous. Je parle de choses sérieuses à des gens sérieux.
RépondreSupprimerArrêtez d'interrompre les grandes personnes quand elles discutent, et allez ranger votre chambre.
Je croyais que le petit commercial formaté ne me parlait plus, mais il ne peut pas se retenir, c'est comme une diarrhée, il mouille son pantalon avant d'atteindre les toilettes.
RépondreSupprimerJ'ai mis le doigt dans sa grosse mentalité de VRPouille, ça lui fait mal.
Et en plus, ça se prend au sérieux. Faudrait pas en faire trop quand même, il risque de se venger en harcelant le balayeur de sa boîte.
Et il fait quoi dans la vie, Phoebastria? Il aime pas les VRP en tout cas, sa mémé a probablement dû acheter des aspirateurs 3 fois plus cher qu'elle n'aurait pu le faire, et ça l'ennuie profondément. Mais les vrais voleurs, ce sont les banquiers! Ceux qui FABRIQUENT des billets et qui ensuite les PRETENT aux Etats à des taux complètement aberrants... Et Phoebastria sort ça, content comme un bébé qui montre à ses parents le gros caca qu'il vient de faire (pour rester dans la métaphore scatologique). Espèce de pauvre con ignare. Les discussions du café du commerce, j'aime bien également, mais il faut tout de même un minimum de BON SENS pour qu'elles restent plaisantes.
RépondreSupprimer@ Robert Marchenoir: j'ai du mal à vous cerner... Sur le blog du pélicastre, vous m'étiez rentré dedans (si mes souvenirs sont exacts) parce que je disais que le libéralisme économique et l'immigration n'étaient pas liés... Vos remarques étaient du même tonneau que celles d'un gros BEAUF COMMERCIAL aviné (clin d'oeil à l'Autre) Degauche...
"J'ajouterais qu'au-delà d'un certain niveau de dépenses publiques et au-delà d'un certain pourcentage de la population active employée par l'Etat, vous ne pouvez pas obtenir plus d'efficacité dans la fonction publique, car les fontionnaires, par leur seul poids, ont la possibilité de s'y opposer."
RépondreSupprimerC'est là que c'est ingrat de défendre la fonction publique quand on voit certains branleurs qui profitent de leur statut de fonctionnaire.
C'est d'ailleurs pour ça que je capitule dans cette discussion.
Vous voyez, aux milieu des années 90, j'étais tout nouveau sur le marché du travail, j'essayais de faire comprendre aux gens qu'il fallait acheter français (au moins européen) pour soutenir l'industrie de notre pays et préserver l'emploi. Comme les Japonais et les Coréens le font d'ailleurs. Que se réjouir parce que le prix des maisons augmentait sans cesse était stupide puisque la dépense supplémentaire occasionné n'irait pas à l'achat de nouveau bien de consommation. Que les fonctionnaires devaient s'assouplir et justifier leur statut par des prestations exemplaires...
On se moquait de moi parce que j'inspectais les étiquettes pour trouver le made in France et l'on se réjouissait de trouver des lecteurs de dvd à prix cassés. Maintenant j'ai arrêté, trop las de lire made in RPC.
On se réjouissait parce que la maison prenait chaque jour plus de valeur. Maintenant la crise économique a été déclenché par une affaire de crédit immobilier.
Quant aux fonctionnaires, je n'ai même plus le courage d'aller les défendre...
Je maintiens que l'être humain n'est pas rationnel. Tout système est condamné d'avance, la folie s'en emparant tôt ou tard.
Raisonnons.
RépondreSupprimer- Phoebestria arrive ici, insulte tout le monde et rabaisse Bob au rang de cancrelat en citant une théorie mise au point par un type avec un nom allemand: il est donc sûr de son fait, et de lui-même.
- La manière qu'il a de s'en prendre aux DRH, aux commerciaux et au monde de l'entreprise en général nous enseigne qu'il n'y a jamais mis les pieds; il travaille donc pour l'Etat ou une structure proche de lui; un centre ou une association subventionnée quelconque. On peut exclure le fait qu'il soit prof puisqu'il a quelques références en économie, ce que même les profs d'économie n'ont pas.
- Il nous parle de "déontologie, conscience professionnelle, plaisir à travailler, épanouissement". Je dois dire qu'au départ, déontologie et conscience professionnelle m'ont fait penser à un infirmier ou un aide-soignant d'un hôpital public, puis, connaissant bien ce milieu et sauf le respect que j'ai pour ces deux professions, il n'en a ni le style ni l'orthographe.
- Il parle de "projection" et il annonce de façon péremptoire qu'il a "cerné" Bob.
Je mets donc 10€ sur: "un titulaire d'un master ou d'un doctorat en psychologie, qui n'exerce pas en libéral, proche du FN bien que transfuge du PS, donc probablement originaire du nord de la France".
A vous d'essayer.
Tout système est condamné d'avance
RépondreSupprimer@Archibald: la thermodynamique a cela de commun avec la statistique: elle ne ment jamais.
Le désordre augmente.
Archibald : c'est bien d'acheter français, mais avant d'acheter, il faut produire ce que l'on veut vendre. Et c'est là que les gros ennuis commencent en France. L'administration tue l'économie à petit feu avec des prélèvements qui atteignent des niveaux stratosphériques, avec des règlementations débiles et souvent contradictoires. On décourage par tous les moyens l'épargne et l'investissement et on découvre, comme si c'était une nouveauté que l'Allemagne a un avantage de productivité de 3 à 15 % selon les secteurs. Et que proposent les débilocrâtes parisiens comme solution ? Un nouvel impôt : la TVA sociale.
RépondreSupprimerCPE(v)F
J'ai mis du temps à comprendre qu'anti-immigration (à la mode européenne) et libéralisme étaient cohérent, mais maintenant c'est fait.
RépondreSupprimerJe suis un peu loin de mes bases ce soir, mais je vous posterai un texte.
Totalement derrière vous Phoebastria, et totale identité de vues avec vous sur toutes les questions: économie, organisation de la société, place et rôle de l'Etat, etc.
RépondreSupprimerDommage que les libéraux de ce blog, qui pour certains d'entre eux peuvent par ailleurs être remarquablement lucides sur la question migratoire, se prennent pour des génies incompris sur la question économique, insultant et accablant de leur mépris tous ceux qui ne partagent pas leurs vues (presque tous les Français donc), ainsi que nos dirigeants, dont la politique économique ne serait, contre toute évidence, absolument pas la traduction pratique de leur doctrine.
Que le peuple français persiste avec une constance jamais prise en défaut dans son refus de leurs recettes, ça devrait pourtant les faire s'interroger.
Le peuple français est édifié: leurs recettes, qui sont celles des élites nomades cosmopolites, bien qu'ils s'en défendent, ont mis le foutoir partout où elles ont été appliquées: en vrac: destruction du tissu industriel, délocalisations, licenciements, avènement et systématisation concomitants du précariat et de la culture du résultat, dictature du court-termisme boursier, durcissement du climat social, moindre identification des salariés à leur entreprise et moindre culture d'entreprise en rapport avec le vagabondage professionnel dorénavant encouragé et valorisé, affaiblissement des syndicats, mise à bas des anciennes solidarités de classe et de celles internes aux entreprises par la généralisation de la concurrence et le recours à l'immigration, éclatement des familles et son corollaire "la banlocalisation" (R.Camus), couple imparable renchérissement/dégradation du service rendu par les entreprises de service public à mesure qu'on les privatise, alors qu'on nous assurait de l'inverse (illustré par la gigantesque panne d'électricité survenue en Californie au début de la dernière décennie, et qui constitue un cas d'école analysé par J. Sapir), inégalités croissantes.
Vous êtes dans le même raisonnement que les communistes : l'attente du grand soir. Seulement, votre grand soir c'est le retour au paradis perdu qui n'a jamais existé d'un pays organique.
RépondreSupprimerCette manière de penser fantasmatique heurte profondément mon réalisme.
Si le peuple français ne croit pas aux vertues du libéralisme, c'est parce qu'on lui fait croire depuis des décennies (les médias, tout le monde peut s'accorder là-dessus, étant socialo-communistes à 95%) que le système socialiste actuel QUI NE FONCTIONNE PAS n'est pas un "système socialiste" mais un "système libéral"... La France n'a JAMAIS été un pays libéral. Ce ne peut donc pas être l'excès de libéralisme (si tant est que cela puisse exister) qui est en cause, mais le manque de libéralisme. Mais on fait passer le second pour le premier, et bingo, le peuple s'en prend aux méchants libéraux...
RépondreSupprimerJ'aimerais que le membre typique du FN, c'est à dire nationaliste et socialiste, m'explique pourquoi tous la grande majorité des partis dits d'extrême droite en Europe sont libéraux. Pourquoi la droite républicaine américaine serait qualifiée ici d'ultra-libérale (le parti démocrate aussi d'ailleurs...).
Je voterai probablement FN aux prochaines élections car les programmes économiques de TOUS les partis, du NPA au FN, étant issus du même moule socialiste, autant voter pour le seul parti qui défende les vrais Français.
@FB:
RépondreSupprimerJe ne vois pas trop le rapport de votre réponse avec mon commentaire, de sorte qu'il est difficile à mon tour de répondre, et ce qui dans mon commentaire surtout descriptif a pu vous inspirer cette réponse un peu toute prête et a pu motiver l'appréciation définitive qui s'y trouve.
Les formules et les termes employés, s'ils sont séduisants, sont trop généraux et abstraits pour qu'on sache comment les interpréter et ce que vous avez vraiment voulu dire, et pour être employés à tort et à travers.
On croit comprendre que vous niez l'existence de racines identitaires, et d'identités nationales.
Merci Weetabix...
RépondreSupprimerMaintenant, ils en sont à la scatologie (mon caca, c'est la monnaie scripturale) et aux insultes (j'en reçois 10 pour en une, mais c'est moi le vilain venu ici pour ça).
Quant à leurs suppositions suppositoires sur mon cas, elles sont à mourir de rire. Psycho, moi ? pas trop ! La psychologie est devenue une discipline à vocation de formatage et sert précisément à alimenter les manipulations mentales managériales à la sauce scientologique.
Ma formation est celle des sciences dures et je les ai exercées dans plusieurs domaines, publics comme privés et je suis cofondateur d'une TPE. Donc oui j'ai la "côônnaissannce de la vraieuhee vie", expression toute faite sortie du répéertoire de la logorrhée classique des idéologues économistes et des débiles qui commentent sur le Figaro.
@Franck Boizard & Robert Marchenoir.
RépondreSupprimerJ'ai une question très importante, parce que les débats sur ce sujet sont toujours assez abstrait.
Pourriez-vous me citer des exemples de pays ayant une économie libérale, du moins la plus proche de ce que vous estimez comme le meilleur système économique?
D'après mes recherches, je dirais la Nouvelle-Zélande. Non?
Merci d'avance.
@Archibald:
RépondreSupprimerL'échange de commentaires qui avait fait suite à un précédent billet de Franck, mis en lien ci-dessous, répond parfaitement à votre question:
https://www.blogger.com/comment.g?blogID=9536801&postID=8580933111566558985
@ Archibald
RépondreSupprimerLa Suisse près de chez nous et la NZ loin de chez nous.
Ah! mon cher Phoebastria, merci de lever le voile sur un morceau de votre CV.
RépondreSupprimerVous avez créé votre entreprise. Vous travaillez, votre travail donne un produit, ce produit a une valeur ajoutée, cette valeur ajoutée n'existait pas avant que vous ne la produisiez.
Vous quantifiez à votre sauce cette valeur ajoutée avec une monnaie et le marché vous permet d'ajuster au mieux cette quantification: vous estimez la valeur de votre travail et de votre produit, le marché en fixe le juste prix.
En clair et pour vous reprendre, vous multipliez des Deutsch Marks qui ont une valeur intrinsèque en harmonie avec leur valeur faciale.
Dans le même temps, je suppose que vous gérez votre TPE au plus juste: contrôle et optimisation des dépenses de fonctionnement, et réinvestissement des économies réalisées et des bénéfices dans ce qui fait avancer votre boîte, de façon à créer de nouveaux DM vertueux.
Tout cela fonctionne à merveille, vous faites ce que vous aimez faire, vous le faites du mieux que vous le pouvez et en accord avec vos principes et pas ceux de vos ex-supérieurs et DRH: vous êtes épanoui.
Eh bien si cette description vous correspond, Phoebestria, de deux choses l'une:
- soit vous nous menez en bateau en feignant de ne pas avoir compris qu'ouvrir le robinet à euros ou à francs pour diluer la dette et flouer ceux qui ont épargné de l'argent réel, des Deutsch Marks comme les vôtres, les épargnants, était exactement le programme de MLP quand elle dit vouloir redonner le pouvoir de battre monnaie à la Banque de France*, et alors je ne comprends pas le but de votre démarche à part faire chier le monde,
- soit vous avez une poutre idéologique dans l'oeil qui vous fait dire que 2+2=5.
* Cela poserait moins de problème dans une économie non sinistrée; comprenez bien que, dans la situation actuelle, on ne peut faire marche arrière et permettre à l'Etat de fixer arbitrairement la valeur de la monnaie en balançant plus ou moins de liquidités sans ruiner tout le monde: les épargnants en premier, les banques ensuite et les producteurs de DM comme vous enfin.
@Franck Boizard
RépondreSupprimerEffectivement, avec ces exemples, c'est attractif.
Et ça répondra par la même occasion à Heimdal.
RépondreSupprimer"les médias, tout le monde peut s'accorder là-dessus, étant socialo-communistes à 95%"(Heimdal):
gauchistes, ce qui est radicalement différent.
La différence avec vous et vos camarades de ce blog, c'est qu'ils sont cohérents jusqu'au bout dans leur foi libérale, leur libéralisme est intégral, il n'est pas qu'économique: ils sont également libéraux sur les question migratoire et sociétale, et la question des moeurs. Votre libéralisme est boiteux et renferme malgré vos efforts pour en nier l'existence une contradiction consubstantielle insoluble sous peine de faire voler en éclat votre libéralisme et de vous renier et déjuger.
A partir du moment où il y a, d'un côté, des gens au chômage sans argent et de l'autre des entreprises sans débouchés, la relance par la demande des chômeurs est une évidence.
RépondreSupprimerTout billet créé à cet usage trouvant immédiatement un bien réel qui lui correspond, l'inflation n'existe pas. (A condition que la demande ne parte pas à l'étranger, grosse erreur de Mitterrand en 1981).
Mais je suppose que certains vont encore taxer ce raisonnement de bon sens de "caca".
Une entreprise sans débouché, ça n'existe pas, ou alors c'est une entreprise subventionnée.
RépondreSupprimerSi demain vous n'avez plus de client, vous ne restez pas une "entreprise sans débouché", en flottement, mais vous disparaissez!
La relance par la demande des chômeurs après distribution de billets ne marche QUE dans le cas que vous évoquez, c'est-à-dire quand toutes les entreprises sont publiques et que tous ceux qui ne travaillent pas dans une entreprise publique sont chômeurs.
Or dans ce cas, si l'Etat émet l'argent, permet aux entreprises publiques de tenir et distribue de l'argent public aux chômeurs pour qu'ils puissent transférer de l'argent vers les entreprises publiques, pourquoi même s'embêter avec une monnaie? Comment épargner? Comment établir des taux de change avec les monnaies étrangères?
Vous nous décrivez Cuba!
@Phoebestria : sur la grande panne californienne, vous devriez vous renseigner avant de venir jouer au troll sur ce blog. Seule l'exploitation du réseau avait été privatisée, les infrastructures restant sous le contrôle de l'Etat.
RépondreSupprimer"la relance par la demande des chômeurs est une évidence."
Ah bon ? Avec des centaines de milliards de dollars injectés par la Fed, comment se fait-il qu'il y ait toujours autant de chômeurs aux USA ? Idem en France.
Je laisse Jacques Sapir répondre à Théo2toulouse :
RépondreSupprimer« La crise californienne est un exemple particulièrement instructif qu’il convient de méditer. Survenant après une libéralisation de la production d’énergie électrique, elle a provoqué la faillite de la compagnie assurant la distribution de l’électricité. L’ampleur du désastre a obligé l’Etat de Californie à reprendre à sa charge une partie du secteur, à un coût considérable. […]
Cette crise est emblématique. Les trois points les plus remarquables, recensés par des auteurs pourtant a priori favorables à la libéralisation du secteur, en sont les suivants :
Tout d’abord, on a pu mesurer que les prix de gros, sur ce « marché » de l’électricité créé de toutes pièces, ont dépassé considérablement les prix concurrentiels de référence. Concrètement, la libéralisation et la concurrence ont donc abouti à la hausse du prix et non à sa baisse, à l’inverse du résultat escompté.
Ensuite, ce sont les plafonds imposés autoritairement sur les prix (ce qu’on appelle des price caps) qui ont limité la crise et ses effets. Sans cette réglementation résiduelle les événements auraient pu être bien pires. […]
Enfin, il est avéré que les producteurs privés ont volontairement réduit les volumes de production pour créer une pénurie largement artificielle et faire ainsi monter les prix. Ce qui revient à dire que la libéralisation et la démonopolisation aboutissent, dans les faits, à un monopole privé, qui est en mesure de prendre les consommateurs en otages. […]
Fait significatif, au moment même où les prix explosaient, on enregistrait un écart important entre la production réelle moyenne lors des heures de pointe et la production maximale possible. […]
Délibérément, sciemment, les compagnies privées ont organisé la pénurie et provoqué la crise. Il est clair qu’elles ont pris en otages les consommateurs californiens. Elles n’ont pu le faire qu’en raison de la structure institutionnelle du marché qu’avaient créée la libéralisation et la privatisation de 1998. […]
Paul Joskow, spécialiste connu et initialement ardent défenseur de la libéralisation du secteur électrique, a reconnu que des conditions très contraignantes étaient nécessaires pour que la privatisation de la production d’électricité puisse fonctionner. Il n’est pas sûr que l’on puisse satisfaire certaines de ces conditions sans causer d’importants dommages à l’efficacité des systèmes électriques.
Ainsi, la pluralité des producteurs suppose que le coût d’entrée sur le marché ne soit pas trop élevé. Si c’est possible dans le cas de turbines à gaz, il est clair que c’est impossible avec des centrales nucléaires ou des barrages. La condition de multiplicité des producteurs, nécessaire au « bon » fonctionnement de la privatisation, implique en réalité un choix décisif en matière de technique de production.
On peut être partisan ou adversaire des centrales nucléaires. Il y a des arguments valables dans les deux sens. Mais il faut aujourd’hui constater que l’application de la directive européenne concernant l’électricité - qui aurait été élevée au rang de principe constitutionnel si le TCE n’avait pas été rejeté le 29 mai 2005 - nous imposerait un choix industriel et technique en dehors de toute discussion des arguments réellement pertinents.
La libéralisation du marché de l’électricité implique aussi la mise en place des marchés à terme de l’énergie électrique (qui ne se conserve pas). Il faut alors assurer les conditions de liquidité et de profondeur nécessaires pour qu’ils fonctionnent. Cela implique une intervention directe et importante des autorités financières, car rien ne prouve que les institutions financières privées vont spontanément s’investir dans des opérations sur ces marchés.
RépondreSupprimerComment ne pas être troublé de découvrir que le bon fonctionnement d’un marché de l’électricité a pour conditions de multiples actions qui ne sauraient être engendrées spontanément par les marchés – choix stratégiques en matière de technique de production, réglementation des contrats à terme, structuration des marchés à terme impliquant probablement l’intervention en dernier ressort d’une institution financière publique ? On est clairement ici hors du cadre d’une concurrence « libre et non faussée ». […]
Une autre condition nécessaire, selon Paul Joskow, au bon fonctionnement d’un marché de l’électricité n’est pas moins édifiante. Il faut des surveillants indépendants capables d’identifier les comportements des participants à ce marché, pour en réprimer les comportements stratégiques et les tentatives de détournement de la concurrence.
Un partisan des politiques de libéralisation admet ainsi que, pour faire fonctionner la libéralisation du marché de l’électricité, il faut des institutions de contrôle extrêmement puissantes. On voit ici se dessiner une importante leçon de la crise électrique de la Californie : la privatisation ne peut être efficace que si elle s’accompagne d’un renforcement et non d’un affaiblissement de la capacité de contrôle des autorités publiques.
Mais il y a une autre dimension dans ce que Joskow tient pour une condition nécessaire à un marché de l’électricité.
Pour que l’instance de surveillance puisse identifier les comportements nuisibles, il faut qu’elle possède une connaissance assez complète des impératifs techniques de la production d’électricité.
Or, comment peut-elle y arriver sans être elle-même impliquée dans cette production ? Il y a ici une question de fond quant à l’efficacité des instances indépendantes dites de « surveillance ». Pour être réellement efficaces, il faudrait qu’elles puissent avoir les mêmes compétences que les producteurs. Or, ces compétences ne peuvent s’acquérir que dans la production. L’instance de surveillance devrait donc, en bonne logique, être elle aussi dotée de capacités de production.
Admettons qu’il en soit ainsi; on doit alors se demander qui surveillera le surveillant pour l’empêcher de se livrer aux mêmes abus que ceux qu’il doit réprimer, s’il est véritablement « indépendants ». Faudra-t-il créer une nouvelle institution de « surveillance » ? On voit comment on peut ici s’engager dans une régression à l’infini.
En réalité, il n’est qu’une seule solution à ce problème : mettre le « surveillant » sous le contrôle du Parlement. Un Parlement démocratique est une institution trop ouverte pour que l’on puisse y cacher durablement quelque chose, et trop importante pour être achetée dans sa totalité.
Si l’on veut donc être cohérent avec ce que Joskow demande, il faut reconnaître la nécessité d’un producteur public, lié à une agence de surveillance qui ne peut plus être considérée comme « indépendante », mais qui doit être « autonome ». La différence entre les deux notions est qu’une agence « autonome » voit ses finalités et son travail contrôlés et vérifiés par la puissance publique, tout en restant maîtresse du choix de ses instruments.
ON PEUT ALORS SE DEMANDER SI UN MONOPOLE DEPENDANT DIRECTEMENT DE LA PUISSANCE PUBLIQUE NE SERAIT PAS, EN REALITE, à LA FOIS PLUS EFFICACE TECHNIQUEMENT ET MOINS COUTEUX à CONTROLER QUE CE « MARCHE » QUE L’ON VEUT NOUS IMPOSER à TOUTE FORCE.
RépondreSupprimerPaul Joskow lui-même, alors qu’il fut il y a quelques années le principal artisan de la libéralisation du secteur de l’électricité aux Etats-Unis, a dû publiquement reconnaître que l’introduction de la concurrence s’était accompagnée d’une perte d’efficacité et d’efficience. La succession des grandes pannes des systèmes électriques, les black-out, aux Etats-Unis et en Italie depuis 2003 montre d’ailleurs que les politiques de libéralisation ont fragilisé les systèmes électriques au lieu de les renforcer. […]
C’(est) donc bien une dangereuse folie que de vouloir faire de la concurrence le principe fondateur de nos économies.»
(Jacques Sapir, La fin de l’eurolibéralisme, Seuil, pages 57 à 62)
C’est valable pour tous les autres secteurs stratégiques de l’économie : infrastructures, transports, santé, éducation, etc.
@ weetabix,
RépondreSupprimerVous dites : "C’est valable pour tous les autres secteurs stratégiques de l’économie : infrastructures, transports, santé, éducation, etc."
Est-ce vous qui faites cette induction ou J. Sapir ? Si c'est J. Sapir, développe-t-il une argumentation pour chacun de ces exemples dans son ouvrage ?
"C’(est) donc bien une dangereuse folie que de vouloir faire de la concurrence le principe fondateur de nos économies"
Cette induction (déjà discutable dès lors qu'on sort de l'exemple développé), J. Sapir la réserve-t-il au secteur public ou l'étend-il au secteur privé ?
Cordialement,
pedro
"Est-ce vous qui faites cette induction ou J. Sapir ? Si c'est J. Sapir, développe-t-il une argumentation pour chacun de ces exemples dans son ouvrage ?"(Pedro):
RépondreSupprimerC'est J. Sapir qui fait l'induction, de manière théorique, sans faire pour chacun des secteurs stratégiques de l'économie que j'ai évoqués une étude de cas similaire à celle de la crise de l'électricité californienne.
J. Sapir, à la différence de Staline, n'est pas hostile au marché pour la production de savonnettes, de voitures, d'ordinateurs, de téléviseurs, de fringues, d'appareils électroménagers, de denrées alimentaires, etc.
Par contre, il est hostile à un marché de services publics (à l'existence d'entreprises privées de service public), à une privatisation des activités de service public ;
il est pour la nationalisation des grosses industries, stratégiques pour le pays, nécessitant de très lourds investissements, dans lesquelles les temps de développement des produits avant leur production sont très longs: centrales nucléaires, industries aéronautiques, ferroviaires, de défense, industries pharmaceutiques (les scandales du Médiator et de la commercialisation de médicaments dangereux, du vaccin contre la grippe A, des visiteurs médicaux - tous scandales ayant en commun d'avoir en arrière-fond la recherche du profit au détriment de ce qui devrait être pour toute personne un peu sensée la raison première d'une entreprise de médicaments, fût-elle privée : rendre un service médical - n'auraient pas été possibles si les industries médicales avaient été nationalisées).
La négation du libéralisme n'équivaut donc pas à se ranger obligatoirement au communisme de l'époque soviétique comme les libéraux de ce blog le prétendent. Il y a un espace entre ces deux extrêmes idéologiques, qui sont deux totalitarismes, un espace dans lequel on laisse le marché prendre part à l'activité économique de manière raisonnée, dans lequel la part laissée au marché et au jeu de la concurrence dans l'activité économique est raisonnée: Maurice Allais ne se définissait-il pas comme étant à la fois libéral et socialiste?
Boizard,
RépondreSupprimerce n'est pas en citant les betises de Marchenoir que vous allez évoluer.
Si je viens sur ce blog c'est que de temps en temps vos refléxions sont justes et qu'elles donnent envie de discuter.
Mais vous etes un schizophrène, vous pouvez traiter quelqu'un de con et faire un billet en reprennant ses idées le jour suivant sans meme vous en rendre compte.
Vous etes raciste et méchant car vous etes un faible au jour le jour devant les zimmigrés devant lesquels vous baissez la tete dans la rue.
Vous faites un billet vengeur adressé à la femme de votre (ex.) amis... Quel homme fait celà?
Ne descendez pas trop bas, je suis sur qu'au fond vous etes quelqu'un de bien.
Et vous, vous n'avez aucun humour.
RépondreSupprimerEntre le tout-Etat et le tout-marché, il existe donc peut-être une voie médiane - que les libéraux se refusent à voir et examiner.
RépondreSupprimerUne fois cela admis, à chacun des peuples ensuite de choisir et de décider de la position où mettre le curseur dans cet entre-deux, en fonction de leur vieux fond, de leur rapport historique à l'Etat et au marché, des spécificités nationales, etc. Quitte à le déplacer de façon transitoire dans un sens ou l'autre si la conjoncture le leur en fait ressentir la nécessité.
«Entre le tout-Etat et le tout-marché, il existe donc peut-être une voie médiane - que les libéraux se refusent à voir et examiner.»
RépondreSupprimerOù avez vous vu cela ? Vous attribuez à vos adversaires des défauts qu'ils n'ont pas.
J'ai déjà examiné cette question plusieurs fois. Je suis convaincu qu'une solution équilibrée est dans des dépenses publiques à 30 % PIB, soit une grosse moitié d'aujourd'hui. C'est loin d'être le "tout-marché".
Je sors du giron de l'Etat en priorité les assurances sociales et l'instruction.
Excusez-moi, je cherche une profession digne de respect, pouvez-vous m'aider ?
RépondreSupprimerJ'ai pu lire qu'il ne faut pas être commercial (trop beauf), banquier (mafieux), fonctionnaire (fainéant), sociologue (inutile pédant), DRH (inculture crasse), économiste (crétin)...
Et paradoxalement, apparait à un moment le contrôleur fiscal auquel aucun adjectif péjoratif n'est rattaché...
@Pythéas: judoka ou escrimeur en équipe de France. Vous faites un sport noble, vous représentez votre pays, vous gagnez régulièrement des compétitions et vous ne gagnez pas suffisamment bien votre vie pour que l'on vous taxe de n'être qu'un enfoiré.
RépondreSupprimerEn plus, vous avez la paix car personne ou presque ne se rappelle de votre nom.
Expliquer une panne d'électricité par un complot des fournisseurs...(gros soupir)...
RépondreSupprimerTenez, dans ma bonne ville de Toulouse, grâce au magnifique service public, on a eu ceci l'été dernier :
http://www.ladepeche.fr/article/2010/08/23/892910-Le-central-electrique-explose-et-bloque-le-metro.html
Weetabix :
RépondreSupprimer"C’(est) donc bien une dangereuse folie que de vouloir faire de la concurrence le principe fondateur de nos économies."
Conclusion parfaitement malhonnête de Jacques Sapir.
Tout d'abord, on n'a pas attendu Monsieur Sapir, ses adversaires ou ses partisans, les communistes ou les libéraux, pour "faire de la concurrence le principe de nos économies".
La concurrence est l'un des principes fondamentaux de l'économie, que vous le vouliez ou non, pour reprendre une formule fameuse appliquée par les gauchistes à l'immigration massive.
Ce ne sont pas les économistes, les politiciens ou les journalistes qui "choisissent" les lois de l'économie, comme on choisirait une marque de téléphone portable chez SFR. Ils ne font que les constater (dans le cas des plus lucides).
On s'interrogera, au passage, sur la signification de ce mystérieux pronom : "nos économies". Ca veut dire quoi, ça ? Les économies fantasmées des gauchistes qui sont censées fonctionner en apesanteur, en dehors des lois de l'économie ? Toutes les économies sauf celle de l'Anglo-Saxonie, qui, elle, est soumise à la loi de la concurrence ? L'économie fraônçaise qui, comme chacun sait, par un sorte de privilège d'extra-territorialité métaphysique, est soumise à des lois différentes de celles du commun des mortels, lesquelles cessent de s'appliquer dès que la frontière est franchie en direction de la Ville-lumière et Centre du Monde Civilisé Répandant sur l'Univers sa Bienfaisante Sagesse Socialiste ?
Sapir démontre que la production et la distribution d'électricité doivent être étatisées, à partir d'un exemple unique dans un pays unique, celui de pannes et de dysfonctionnements à un moment donné de l'histoire des Etats-Unis.
Enfin, c'est ce qu'il dit. Je n'en sais absolument rien, et il est impossible de se faire une idée à partir de quelques citations limitées par le format du blog.
Mais admettons. Admettons qu'il ait raison sur l'électricité.
En quoi est-ce que cela permettrait de sauter à la conclusion : "C’(est) donc bien une dangereuse folie que de vouloir faire de la concurrence le principe fondateur de nos économies" ?
Je sais bien que pour un économiste Degauche, l'économie c'est les Soviets plus l'électricité, mais enfin cette dernière constitue une minuscule partie de l'économie en général.
On voit bien que le parti-pris idéologique prend ici le pas de l'analyse économique.
La question abordée par Sapir est celle du monopole. Adam Smith lui-même avait prévu l'hypothèse que certains services d'intérêt général puissent être fournis de façon plus efficace sous forme de monopole, et pour ceux-là il admettait -- il recommandait ! --que l'Etat en fût le pourvoyeur.
Mais il s'agissait -- et il s'agit toujours -- d'exceptions, sur lesquelles il est évidemment intéressant (et difficile) de débattre.
En sciences humaines, se baser sur des exceptions pour réfuter une règle est malhonnête.
@ Pytheas
RépondreSupprimerIngénieur :-)
@ Bob
Bon, courage.
Au moins, vous nous faites rire.
@ tous
Voici le lien expliquant la cohérence entre libre-échange et immigration restreinte :
http://herve.dequengo.free.fr/Hoppe/Hoppe1.htm
@FB:
RépondreSupprimerVous voulez privatiser (en l'espèce, transformer un monopole public en monopole privé) et/ou mettre en concurrence avec d'autres entités (mettre fin à leur situation de monopole, ou créer un marché dans leur secteur d'activité quoi) la Poste, la SNCF, EDF.
Alors que, sur la base de la démonstration de J. Sapir, il est hautement préférable, pour que le service public rendu aux usagers en satisfasse le plus possible, que le capital de ces sociétés d'Etat rendant un service public, ou dont les activités sont stratégiques pour le pays, soit sanctuarisé ou à la rigueur, ouvert de manière très parcimonieuse, raisonnée et surtout limitée (plafonnée) aux apports des investisseurs privés et aux actionnaires privés de sorte que ces derniers (investisseurs et actionnaires) restent très minoritaires et ne puissent devenir majoritaires en détenant plus de la moitié du capital.
Et alors que, toujours sur la même base, il est hautement préférable que la situation de monopole de ces sociétés d'Etat rendant un service public, ou dont les activités sont stratégiques pour le pays, soit totalement sanctuarisée, ou dit autrement, que leur secteur d'activité ne soit pas ouvert au marché et à la concurrence.
Par tout-marché, j'entends donc l'idéologie qui prône l'ouverture au marché et à la concurrence de tous les secteurs d'activité sans exception, même des secteurs stratégiques et des activités de service public (qui se recoupent en grande partie), si le marché et la concurrence n'y ont pas déjà été introduits, et/ou la privatisation partielle, à plus de 50%, voire totale, de toutes les entreprises sans exception, même des entreprises de service public, ou aux activités stratégiques pour le pays, si ce n'est pas déjà le cas.
Sa(en)pir est un "illettré économique" pour reprendre l'ami Martin Masse. Si le prix d'un bien ou d'un service augmente après privatisation, c'est simplement parce que l'entreprise qui le produit n'est plus subventionnée et qu'elle fait payer le prix "naturel" à ceux qui veulent l'acheter.
RépondreSupprimerVous payez un ticket de métro ou de bus public un euro et des poussières mais son "vrai" prix est autour de cinq. mais pour faire croire que le métro n'est pas cher, on oublie sciemment de rappeler que des milliards de subventions viennent renflouer des caisses souvient bien vides.
Un deuxième explication concerne la "libéralisation". Confier un secteur à deux ou trois fournisseurs moyennant un droit d'entrée, ce n'est pas libéraliser : c'est créer un oligopole fondé sur un privilège.
@weetabix,
RépondreSupprimerQu'entendez-vous par secteur stratégique et service public ?
Notez que l'on confond beaucoup de notions distinctes quand on parle de "services publics" opposés au "marché".
RépondreSupprimer- Le monopole opposé à plusieurs fournisseurs concurrents.
- Le caractère étatique ou privé du ou des fournisseurs (cette question est distincte de la précédente).
- Le mode de financement d'un éventuel service public. Ainsi, l'Etat peut payer directement un million de fonctionnaires (notre Education nationale communiste), ou bien continuer à financer l'éducation par l'impôt, mais en donnant le choix du prestataire aux parents (privé, public ou les deux) au moyen du chèque-éducation.
- Le statut des employés. Ainsi, on peut considérer (c'est un hypothèse) que la production et la distribution d'électricité devraient être un monopole d'Etat, mais qu'en contrepartie, les personnels devraient être licenciables comme dans une entreprise privée et que la grève devrait être interdite.
Cette confusion amène par exemple de nombreux Français à croire que la santé est un service public en France (comprendre service d'Etat), alors que :
- La médecine de ville, la plus importante pour la plupart des gens, est essentiellement privée.
- La pharmacie est privée.
- L'hôpital est, pour une part, privé.
- L'assurance-maladie est, pour une part, privée (les fameuses "mutuelles", souscrites par plus de 90 % des Français).
La seule chose qui est 100% publique dans le système de santé français, c'est le racket de la Sécurité sociale, qui prélève de façon obligatoire une part énorme du fruit du travail de chacun, prétendument pour financer les soins -- mais qui ne peut le faire, comme je viens de l'expliquer, sans le renfort tout à fait significatif de l'assurance privée (et des dépenses personnelles des patients).
Les Degauche jouent sur cette ambigüité pour, en gros, réclamer le statu quo, et même une nationalisation encore plus poussée du système, si c'était possible, afin de préserver leurs propres privilèges et ceux de leurs obligés au sein du racket "public".
Je ne crois pas avoir entendu un seul responsable Degauche, par exemple, réclamer la "renationalisation" de la poste et d'EDF (en admettant qu'il y ait quoi que ce soit de privé dans ces deux entités), en contrepartie de la renonciation au droit de grève.
Mais à part ça, nos amis Degauche sont essentiellement mûs par l'intérêt général et le bien de la Fraônce.
C'est pas mal la proposition de gogo Marché Noir : privatiser, rendre licenciable ET interdire la grève. Et pourquoi pas rétablir l'esclavage ?
RépondreSupprimer"La Fraônce" : pauvre beauf dégénéré qui crache sur son pays.
Sur Internet, on retrouve d'ailleurs tous tes étrons puants à la trace avec ce mot.
"Et pourquoi pas rétablir l'esclavage ?"
RépondreSupprimerDéjà fait : ca s'appelle l'impôt.
Et le travail des enfants me direz-vous par la même occasion ?
Déjà fait aussi : en France, ça s'appelle la retraite par répartition.
Inutile de dire que ce sont deux pratiques très appréciées des socialistes de tous acabits.
"En réalité, il n’est qu’une seule solution à ce problème : mettre le « surveillant » sous le contrôle du Parlement. Un Parlement démocratique est une institution trop ouverte pour que l’on puisse y cacher durablement quelque chose, et trop importante pour être achetée dans sa totalité."
RépondreSupprimerHahaha, c'est évidemment une escroquerie intellectuelle et politique flagrante.
On commence par postuler qu'une instance publique de surveillance des fournisseurs privés ne peut être compétente, car elle ne connaît pas la technique.
Puis on en déduit que le surveillant doit être aussi le producteur, afin de connaître la technique.
Puis, on constate alors que cette instance ne serait plus indépendante, et qu'il faudrait alors surveiller le surveillant.
Et enfin on tire de son chapeau la solution, le surveillant ultime : le Parlement (autrement dit l'Etat), qui, bien entendu, est omniscient sur tout sans avoir jamais rien appris, et qui, bien entendu, est absolument incorruptible !
Le fait même que des gens soient élus et payés par les impôts des Français les transforme, par une espèce de mécanisme mystérieux dont la science n'a pas encore percé les secrets, en surhommes qui n'ont aucun des vices communs à nous autres, simples mortels !...
Voilà le moment précis où la religion étatique s'invite dans le raisonnement et le transforme en article de foi.
Il est faux et stupide de prétendre qu'un parlement ne peut être acheté en totalité. Evidemment, quand ils parlent de corruption, nos amis Degauche ne pensent qu'aux odieux capitalistes, car seul l'argent privé est corrupteur ! L'argent public, au contraire (c'est à dire volé aux citoyens), purifie et annoblit !
En réalité , la simple observation des prises de position des uns et des autres montre que les parlementaires (et le personnel politique en général) sont achetés par les fonctionnaires, et vice-versa.
Le deal est le suivant : les fonctionnaires et leurs familles garantissent aux hommes politiques leur réélection (ou leur pantouflage) et les avantages financiers y afférents, en échange de la promesse implicite de ne pas remettre en cause le principe de l'Etat obèse et tout-puissant. Celui précisément qui protège les avantages financiers des fonctionnaires.
Vous avez donc une partie de cette classe fonctionnaro-politique qui est payée assez médiocrement, mais qui jouit en gros d'une garantie d'emploi à vie, dans des conditions de droit à la paresse tout à fait extensives, avec le droit de faire chier le pays entier par la grève si la majorité s'oppose à leurs privilèges.
Et vous avez l'autre partie de cette classe dont l'emploi est en apparence hautement précaire en raison du risque électoral, mais qui profite d'avantages compensateurs conséquents (rémunération, pouvoir, avantages en nature), et qui s'octroie en réalité une crypto-sécurité de l'emploi par le biais du cumul des mandats et des postes de haut fonctionnaire de complaisance (commission de mon cul, ambassadeur à chépaquoi, poste à Bruxelles...).
A moins de grosse connerie, quelqu'un qui rentre dans la carrière politique en France n'en sort que les pieds devant.
Le petit théâtre révolutionnaire Nation-Bastille n'est là que pour amuser la galerie, et masquer le fait que les uns et les autres se sont mis d'accord pour bâfrer dans la même mangeoire, dont ils volent le contenu aux Français du privé et dont ils protègent jalousement la pérennité.
En fait, Microbe représente un caractère français tout à fait typique : le patron-fonctionnaire. Le patron anti-capitaliste. Le patron qui ne croit pas à l’économie (comme si l’économie était une affaire de croyance).
RépondreSupprimerAutant dire le médecin qui a peur du sang, le grutier qui a le vertige ou le voleur qui réclame d’être payé par virement bancaire.
Cette catégorie de « patron », bien entendu, n’en est pas un. Il n’a en général pas d’employé, ou alors un tout petit nombre. Il n’ira jamais plus loin. Forcément, car sinon, il devrait embaucher un « DRH » (qu’il pourrait appeler chef du personnel en lui mettant une blouse grise, mais c’est la même chose) – or il hait les « DRH », qui représentent le « capitalisme ».
On en rencontre à chaque coin de rue : artisans, commerçants, chauffeurs de taxi, pharmaciens… On les reconnaît à ce qu’ils râlent sans cesse. S’ils échouent, s’ils ont des difficultés, c’est toujours la faute des autres. Jamais la leur.
Leur point commun : ils haïssent leur clients. S’ils ne vendent pas, s’il pleut, c’est la faute du client. Le client est un con. Le client ne comprend rien. Si seulement on pouvait se passer des clients, le métier de patron serait enfin vivable.
Ce en quoi ils se comportent exactement comme des fonctionnaires.
Leur phrase favorite : je connais mon métier, moi Monsieur. En disant cela, ils prouvent naturellement le contraire.
J’en ai rencontré des wagons. J’ai entendu, de mes propres oreilles, un couple de cavistes s’épancher au restaurant, quand ils se croyaient entre eux, sur la haine qu’ils vouaient à leurs clients. Ils possédaient un fonds de commerce dans un très bel emplacement, avec un fort passage et une clientèle tout à fait réceptive aux vins, dans tous les créneaux de prix. Ils avaient de quoi se créer une excellente réputation et se faire une belle plus-value au bout d’un certain nombre d’années.
Eh bien non, les clients étaient des cons. Quand une cliente refusait d’acheter une bouteille parce qu’elle la trouvait trop chère, ils se mettaient en colère. Il s’indignaient. Comme Stéphane Hessel. Je connais mon métier, moi Monsieur.
Comme ils étaient cossards, ils confiaient régulièrement le magasin à leur fils. Un jeune con, punk revenu de tout à vingt ans, et habillé en punk – dans un magasin de vins fins. Un jour, une cliente osa demander un vin fruité. Tous les vins sont fruités, Madame, dit-il.
Il y a cinquante ans, les Microbe de ce pays avaient au moins une certaine compréhension des mécanismes économiques : ils étaient poujadistes, c'est-à-dire qu’ils réclamaient des baisses d’impôt.
Aujourd’hui, on trouve des Microbe qui réclament davantage de fonctionnaires.
Bien entendu, il y a un abîme entre un petit commerçant ou un petit artisan, et un dirigeant de grande entreprise. Mais ils partagent logiquement un minimum de valeurs communes : la vérité des chiffres, la conviction que le client a toujours raison, le sens de faire partie de la classe des producteurs, ceux qui prennent des risques et qui doivent faire des profits pour survivre.
Aujourd’hui, même cette raison-là a disparu. Tout le monde se prend pour quelqu’un d’autre. Les fonctionnaires se prennent pour des prêtres, les hommes politiques se prennent pour des mamans, et les Microbe se prennent pour des révolutionnaires anti-libéraux.
Tout en vomissant des torrents d’insultes sur les blogs. On se demande de quoi ils sont patrons, incapables qu’ils sont de se diriger eux-mêmes.
Le patron-Microbe a en commun avec le fonctionnaire d’avoir horreur de son métier. Le capitalisme, c’est de la merde, dit le premier. Si vous croyez que mon métier est facile, venez-donc le faire à ma place, dit le second, au moment précis où il se met en grève.
La Fraônce s’enfonce dans la psychose. Le pays devient un asile de fous.
Le Marché Noir ne devait plus me répondre, mais il ne peut retenir sa diarrhée verbale dégoulinante et haineuse. Il a beau courir vers les toilettes, c'est trop tard.
RépondreSupprimerCe délire verbal logorrhéique trahit une psychose, celle-là même qu'il projette sur la France entière en vomissant sur des millions d'humbles et honnêtes gens .
C'est un honneur d'être français dans sa description haineuse ; la bave de ce crapaud raté et aigri est l'hommage du vice à la vertu. La France revient avec ses artisans, ses commerçants, ses agriculteurs, ses instituteurs, ses facteurs chantés par Trenet, ses pharmaciens, ses curés ou ses cheminots !
La France revient et Marché Noir finira tout seul confit dans sa haine, bavant et éructant de sa supériorité pseudo-cuculturelle d'économiste lobotomisé.
A ceux que la crise de l'électricité en Californie ne suffit pas à édifier sur le dogme du tout-marché, on peut aussi rappeler le scandale des opérateurs privés de téléphonie mobile en France auxquels une inexistence de contrôle et d'intervention étatiques a permis de se constituer en cartel, avec entente sur les prix, en empêchant ainsi la baisse et en favorisant ainsi le maintien à des niveaux très élevés, et avec partage négocié d'un marché verrouillé à tout opérateur potentiel.
RépondreSupprimerCette préemption et ce verrouillage du marché les ont dispensés d'investir pour améliorer les capacités de leurs réseaux, ce qui explique leurs dysfonctionnements à répétition par saturation.
Comme l'a démontré J. Sapir, puisque la concurrence libre et non faussée s'est avérée spontanément impossible dans ce secteur, au contraire des secteurs automobile, informatique, alimentaire, de l'habillement, ou des savonnettes, plutôt que de faire surveiller les opérateurs de téléphonie mobile par l'Etat, ce qui lui coûterait plein d'argent et rendrait sa bureaucratie aussi tentaculaire que la bureaucratie européenne (l'unique raison d'être, et de la création, de cette dernière étant d'édicter sur la base du principe de concurrence libre et non faussée des directives de libéralisation, de veiller à leur respect, et de sanctionner le cas échéant les récalcitrants - et interdisant ainsi, soit dit en passant, aux Etats nationaux européens de protéger et de soutenir leurs industries nationales respectives, enjoignant ainsi les Etats, qu'elles désarment, de laisser le cas échéant leurs industries se faire dépecer, en restant les bras croisés), et plutôt que de créer un opérateur public aux côtés des opérateurs privés pour leur faire concurrence, il faudrait nationaliser ce cartel d'opérateurs privés pour le transformer en monopole public.
La téléphonie confiée à l'Etat ? Sans moi.
RépondreSupprimerOrange, l'ex-opérateur d'Etat soi-disant privatisé et plein de malades mentaux qui font semblant de se suicider parce qu'on leur demande de travailler, non seulement est le plus cher, mais en plus est bourré d'employés aussi souverainement malpolis que s'ils étaient fonctionnaires.
Le meilleur opérateur, le moins cher et le plus efficace, est bien entendu un horrible capitaliste ultra-libéral, qui ne fait pas partie de l'oligopole Orange / Bouygues / SFR.
En plus, c'est un épicier, comme ces épouvantables Anglais. Il s'agit d'Edouard Leclerc.
"d'un marché verrouillé à tout opérateur potentiel."
RépondreSupprimerVerrouillé par qui ? Par l'Etat qui se réserve le droit de filer une licence contre un très gros paquet d'oseille, ce qui élimine de fait une grosse partie de la concurrence. On se souviendra des cris de vierge effarouchée de Bouygues quand il a appris que Free allait peut-être avoir une licence contre un prix d'entrée moins élevé que ses concurrents.
Le marché de l'électricité californien était "libéralisé" par l'Etat qui avait instauré des règles contraignantes aux prestataires.
La croyance des Français comme quoi les hommes de l'Etat, par une grâce divine, deviendraient, dès leur entrée en fonction, plus désintéressés, plus altruistes, plus dévoués et plus éclairés que leurs contemporains m'a toujours laissé perplexe.
RépondreSupprimerCar dire que le public gère mieux que le privé, c'est, au fond des choses, soutenir cette croyance.
Le libéral a une perspective différente. Il se dit qu'il n'y a pas de raisons que les hommes du public soient meilleurs ou pires que les hommes du privé. Alors, il regarde l'environnement de ces hommes, et il s'aperçoit que l'encouragement à bien faire est moindre dans le public.
"Confier un secteur à deux ou trois fournisseurs moyennant un droit d'entrée, ce n'est pas libéraliser : c'est créer un oligopole fondé sur un privilège." (Théo2toulouse):
RépondreSupprimerParce que selon vous, dans le cas où la filière de l'énergie n'est pas intégrée verticalement, l'Etat ou l'entreprise privée (dont l' activité se cantonne donc en l'espèce au segment de la construction), qui a construit des centrales nucléaires ou des barrages hyper-coûteux, devrait en faire cadeau, ou les brader avec des droits d'entrée faibles, aux fournisseurs et exploitants?
"Qu'entendez-vous par secteur stratégique et service public ?"(Théo):
service public = service d'intérêt général, pour reprendre les termes plus explicites de Bob, et de surcroît moins ambigus puisque le terme "service public" ne saurait faire présumer que l'entreprise qui rend un tel service est publique.
Secteurs stratégiques:
énergie, infrastructures, transports, défense, recherche,(santé),(éducation);
Service d'intérêt général: énergie, infrastructures, transports, poste, santé, éducation, police;
Ces deux catégories se recoupent donc assez largement.
L'intérêt général, ça n'existe pas. C'est du pipeau collectiviste pour justifier l'extorsion de fonds. Pourquoi financer l'éducation des enfants des autres quand on en n'a pas soi-même, et surtout de quel droit ? Pourquoi financer la SNCF quand on ne prend jamais le train ? Pourquoi entretenir les cabines téléphoniques pourries de France Telecom que personne n'utilise quand on paie déjà pour un portable ?
RépondreSupprimerLa preuve que l'Etat ne doit pas s'occuper des secteurs stratégiques, c'est la SNCF.
RépondreSupprimerDans le monde entier, il existe un système de transport collectif bon marché, pratique, confortable, souple et peu polluant pour relier entre eux villes et villages : l'autocar.
Dans le monde entier, sauf... dans un étroit réduit nommé l'Hexagonie inférieure, où résistent encore de braves (mais un peu cons) socialistes, avec leur glaive en carton et leur potion magique qui fait voir l'économie en rose.
En Hexagonie inférieure, en effet, il est interdit d'ouvrir des lignes d'autocar interurbaines. Pourquoi ?
Parce que pour ouvrir une telle ligne, il faut l'accord des Grands Chefs à Plumes (autrement nommés Fonctionnaires) du ministère des Transports.
Et les Grands Chefs à Plumes du ministère des Transports sont ceux qui président aux destinées de la stratégique, de la formidable, de la merveilleuse Hassan-Céeffe, que le monde entier nous envie.
Or, les Fonctionnaires de la Hassan-Céeffe ne tiennent pas, mais alors pas du tout, à être concurrencés par un système moins cher, plus pratique, desservant des localités dépourvues de gares, et qui, en plus, serait foutu de rendre service aux Français un jour où les fonctionnaires exerceraient, eux, leur sacro-saint Droit de Grève (que le monde entier nous envie).
Voilà pourquoi les vieux, les invalides et les pauvres restent enfermés chez eux, au lieu de profiter d'une invention dont bénéficient même les habitants des trous du cul du monde les plus arriérés qui soient.
L'essentiel étant que le Service Public et les Secteurs Stratégiques de la Fraônce soient préservés.
Et pendant ce temps-là, pour détourner l'attention de ce scandale, on se lamente sur les fameuses "petites lignes" de la SNCF qui ont été fermées par l'ignoble capitalisme ultra-libéral.
Le fait que la beaucoup de ces charmantes "petites lignes", animées par des locomotives à vapeur pas polluantes du tout, ont sans doute été fermées dès le début du XXème siècle, si tant est qu'elles aient jamais existé, ne rentre pas en ligne de compte.
Les Français sont, encore et toujours, agenouillés devant l'autel de leurs "petites lignes", qui, quand elles existent, coûtent probablement plus cher aux contribuables que si ces derniers véhiculaient en Rolls de location les trois ou quatre clampins qui les empruntent, en une journée, sur certains trajets.
Et on pourrait probablement fournir, en plus, une pute de luxe avec la Rolls -- tout en étant encore moins cher que le train.
Pareil pour la Poste : on se plaint de la fermeture des bureaux dans les petits villages pour faire des économies. Mais pourquoi diable des entreprises privées et performantes, le café du coin ou l'picier n'auraient la possibilité de vous vendre des timbres et de s'occuper de votre courrier ? La réponse est très simple : c'est INTERDIT. Oui, IN-TER-DIT !
RépondreSupprimerAllez en Suède, la poste là-bas a été confiée au privé. Résultat : 4200 points de vente dans ce pays de 8 millions d'habitants.
"Marseille : Le tribunal de grande instance ne paye plus l’eau ni l’électricité"
RépondreSupprimerC'est sûrement la faute à l'ultra-libéralisme.
Ou alors, à George Bush.
A moins que les Chouifs, peut-être...?
"Pourquoi financer l'éducation des enfants des autres quand on en n'a pas soi-même"
RépondreSupprimerCette phrase à elle seule résume l'ultraindividualisme crasse décadent qui anime le fond de votre idéologie.
Moi, moi, moi et moi. Je veux crever tout seul avec mon tas de fric, je serai le plus riche du cimetière.
Pas de doute, tu crèvras tout seul, aidé par l'euthanasie qui se pointe. A quoi ça sert de payer pour des vieux dans les hospices ? On devrait les piquer à 65 ans, quand ils ne sont plus rentables.
Cette excellente idée de Jacques Attali, il ne se l'est toujours pas appliquée à lui-même, bien dommage, ça nous épargnerait es élucibrations néolibérales et des rapports qui nous coûtent les yeux de la tête.
Quand on lit votre conception de la vie, je suis plus jamais persuadé que de bons agents du fisc, bien zélés, sans pitié avec vous sont d'une utilité primordiale pour la bonne marche de la société.
"Cette phrase à elle seule résume l'ultraindividualisme crasse"
RépondreSupprimerQuand on décide d'avoir des enfants, on les assume jusqu'au bout. Mais votre réaction est normale : elle est celle d'un voleur et d'un socialiste, qui trouve normal d'acheter une voiture et de la faire payer ensuite par ses voisins.
Et en plus, comme la plupart des gens, vous confondez individualisme et égoïsme.
On vient d'apprendre que les péages d'autoroute vont augmenter cette année. Une part de cette augmentation est dûe à une taxe, destinée à financer les lignes de train déficitaires.
RépondreSupprimerHein ??? Quoi ???
J'aimerais bien qu'on m'explique au nom de quelle logique économique, ou au nom de quelle "justice sociâââle", un automobiliste ou un petit patron, qui paye plein pot pour sa voiture, son essence, son garagiste, ses contraventions, son assurance, son garage, ses péages et son gilet fluo, devrait, en plus, payer pour des lignes de train déficitaires.
La justice sociale voudrait, au contraire, que l'automobiliste, qui fait l'effort de financer seul ses déplacements (et bien au-delà, puisqu'une part écrasante du prix de l'essence est un impôt), soit subventionné par ceux qui prennent le train aux frais de l'Etat, afin de soulager ses dépenses.
Absurde ? Pas dans la logique Degauche, si on l'appliquait réellement, et non pas seulement au profit de la caste fonctionnariale et de ceux qui vivent aux dépens de leurs contemporains en suçant la mamelle de l'Etat.
Une preuve de plus que la Hassan-Céeffe est une entreprise totalitaire, communiste, qui fait le vide autour d'elle et appauvrit les Français dans le seul but de consolider le pouvoir et les privilèges de ses membres.
Non contents d'interdire aux pauvres, aux vieux et aux invalides de prendre l'autocar, ils veulent aussi punir les gens qui s'obstinent à circuler en voiture, au lieu de monter dans les fiers trains communistes (qui ne vont nulle part, et qui, quand ils y vont, sont en grève).
On voit bien là la mentalité communiste à l'oeuvre, qui consiste, non pas seulement à ne pas faire son travail, mais à saboter l'effort des autres pour vivre, pour travailler, pour élever leurs enfants, pour prospérer et construire leur pays.
Mentalité de hargneux, d'envieux, de jaloux, de voleur sans le courage de voler, qui ne se contente pas de macérer dans son incapacité, mais tient à entraîner les autres dans son néant.
Mentalité formidablement illustrée par Microbe, qui écrit "quand on lit votre conception de la vie, je suis plus jamais persuadé que de bons agents du fisc, bien zélés, sans pitié avec vous sont d'une utilité primordiale pour la bonne marche de la société".
En oubliant, au passage, que les "bons agents du fisc" tapent partout, et en particulier chez les "petits patrons enracinés dans le terroir".
Mais le rôle de l'agent du fisc, n'est-ce pas, c'est toujours d'aller contrôler les autres... spécialement les adversaires politiques... pratique caractéristique de la Fraônce et de ses "élites", qui se perpétue dans l'indifférence générale.
Si les Français s'indignent si peu que leurs élus déclenchent des contrôles fiscaux contre leurs adversaires politiques, c'est qu'ils rêvent d'en faire autant, comme Microbe vient de l'avouer ici même.
Microbe, c'est le type qui donnait des Juifs, vendait du beurre aux Allemands et dénonce au fisc son voisin qui l'a fait cocu.
Le concept de "Justice sociale", fruit d'un égalitarisme borné, provoque une dissonance, un malaise indicible.
RépondreSupprimerQu'y a-t-il de juste dans les dérêglements économiques (des milliers de mesures) qui permettent aux faibles ou aux parasites de vivre sur le dos des productifs?
Il faudrait au contraire parler d'injustice sociale lorsqu'il y a confiscation et prélèvements.
L'égalité appliquée aux droits (ce que l'on est) fonde la justice, l'égalitarisme appliqué à l'économie (ce que l'on crée) fabrique de l'injustice.
"Attali" et "néolibéral"... C'est une blague?
RépondreSupprimerLes seuls secteurs dont effectivement l'Etat devrait avoir la charge sont la défense et la justice. D'autres secteurs sont plus problématiques car en effet, en cas de conflit, l'Etat doit pouvoir en avoir le contrôle (énergie/transports). Mais il suffirait de réquisitionner temporairement ces secteurs dans certains cas extrêmes (guerres).
Pour le reste, le privé ferait au moins aussi bien que le public, et ça ne coûterait rien au contribuable. Seuls les utilisateurs paieraient. Ce qui semble TRES raisonnable.
Les impôts baisseraient mécaniquement et ne serviraient plus qu'à la so - li - da - ri - té et à la fra - ter - ni - té transgénérationnelle et transclassesocialleonelle.
D'ailleurs, l'idéal serait d'avoir une flat-tax de 15%, comme dans certains pays, et chaque contribuable pourrait décider quel pourcentage attribué à tel service... Les assoces de merde, la CMU, l'AME, les allocs aux etwangers et tutti quantti: fuck. Et les gauchos-qui-ne-payent-pas-d'impots se retrouveraient comme des cons car leurs assoces ne seraient plus financées par les méchants-exploiteurs-ultralibéraux-qui-payent-trop-d'-impots.
et j'oubliais: si un parti quelconque pouvait dans son programme remplacer les allocations familiales par un crédit d'impôt, même EQUIVALENT, cela me ferait rêver. C'est le meilleur moyen d'enrayer le grand remplacement et je suis surpris qu'aucun dirigeant du FN n'y ait pensé...
RépondreSupprimerJe crois qu'ici s'expriment les 3 pelés et 4 tondus ultralibéraux que la France compte.
RépondreSupprimerEncore que... leurs messages sont si caricaturaux et si grotesques qu'on peut se demander si ce ne sont pas plutôt des communistes qui caricaturent leurs ennemis... Ca va jusqu'aux frustrés qui incapables de procréer(dont les gènes sont éliminés par la sélection naturelle d'emblée) qui voudraient ne payer que pour leur petite vie de merde et s'enterrer avec leur tas de fric au cimetière.
En tout cas, je fais lire à mes potes, on se marre bien. Je ne si des outrances pareilles sont le fait de personnages de fiction ou s'ils sont bien réels... Il est vrai que souvent la réalité dépasse nos pauvres imaginations.
On lira avec profit le programme de l'UDC suisse, qui montre ce que peut être un véritable libéralisme ancré dans une nation :
RépondreSupprimerhttp://www.svp.ch/display.cfm/id/101397
C'est à mille lieues de la caricature nationale-socialiste de Marine le Pen -- qui se prétend pourtant inspirée par l'UDC.
A travers ce programme, l'UDC réaffirme sans cesse ses valeurs libérales : foi en un Etat minimal, liberté et responsabilité de l'individu.
On ne trouvera aucune trace d'idôlatrie des fonctionnaires (et encore moins de la grève) dans ce long texte, long et complet mais cependant facile à lire et à comprendre.
Et pourtant, cela ne l'empêche pas l'UDC de s'opposer aux inconvénients de la mondialisation -- sans pour autant réclamer le protectionnisme, dont il sait qu'il ruinerait la Suisse.
Cela ne l'empêche pas de revendiquer le patriotisme et les valeurs spécifiquement suisses.
Cela ne l'empêche pas de réclamer, par exemple, des mesures pour assurer la pérennité de l'agriculture suisse.
On voit aussi, au travers de ce manifeste, à quel point un peuple qui cesse de se soucier de l'intérêt général est un peuple mort.
A l'encontre de certains libéraux français, j'affirme qu'il s'agit là d'une valeur fondamentale.
Simplement, elle a été prostituée par les stato-gauchistes, qui se livrent à l'une de leurs filouteries habituelles en faisant comme si l'intérêt général, c'est ce que l'Etat décidait et imposait aux citoyens, au moyen de la garde-chiourme politique, en haut, et fonctionnariale, en bas (les "agents du fisc bien zélés et sans pitié" de Microbe).
Or, l'intérêt général, c'est exactement l'inverse : c'est ce qui fait qu'un peuple tient ensemble de sa propre initiative, sans la coercition de l'Etat, parce que chaque citoyen a spontanément à coeur d'oeuvrer, non seulement à ses intérêts personnels, mais aussi au bien public, c'est à dire à celui de ses voisins.
Evidemment, par définition, un tel état de fait ne se décrète pas. Il existe, ou pas. Il est entièrement de la responsabilité de chacun.
C'est pourquoi l'intérêt général est véritablement défendu, non pas dans les régimes étatiques, comme le prétendent les Degauche, mais dans les régimes libéraux.
Ce n'est pas un hasard si le civisme et le patriotisme sont beaucoup plus développés aux Etats-Unis et en Suisse, pays d'esprit libéral, qu'en France, pays de tradition étatique et autoritaire.
J'ajouterai que le programme de l'UDC est écrit en français -- on ne peut pas en dire autant du discours inaugural de Marine le Pen. Et qu'il est proprement présenté, dans une mise en page claire et agréable, signe de respect envers l'électeur.
A côté, le discours politique fraônçais, de l'extrême-gauche à l'extrême-droite, ressemble aux éructations hystériques d'un malade mental.
La lecture de ce programme, tout à fait équlibré et mesuré, montre que l'UDC, contrairement aux calomnies gauchistes, n'est pas un parti d'extrême-droite, mais un parti centriste.
Comme son nom l'indique.
C'est le régime politique français qui est un régime extrémiste, caricatural, hystérique.
Mias les Français, qui sont plongés dedans, ne le voient pas, pas plus que des poissons ne savent pas qu'ils vivent dans l'eau et qu'on peut, aussi, vivre dans l'air. Et y vivre bien mieux, comme le démontre l'évolution.
Theo2toulouse prêche-t-il le faux pour savoir le vrai ?
RépondreSupprimerCa y ressemble.
Je ne vois pas ce que j'aurais été faire chez les bouffons de sup de co, puisque j'ai fait des études de SCIENCES ! Et quand on passe des vrais concours, on accède aux écoles publiques à faibles frais d'inscription.
Pour le reste, tous les mots s'inversent aussi : la petite affaire existe toujours. Il y a bien un concours mais de catégorie A+.
Je n'en dirai pas plus car, grillé, je risquerais de copieux messages d'insultes sur ma boîte aux lettres. J'en ai déjà reçu de gens de votre espèces alors que ma présence plus de 5 ans dans une zone bien "chaude" pleine d'immigrés ne m'a jamais valu un tel honneur. Ca en dit long sur qui est la pire racaille.
J'ai une famille à protéger des malades, moi, ce n'est pas comme d'autres.
Quant à vos arguties, ils sont éculés et tant répétés que je serais capable d'écrire vos logorrhées qui sont toujours les mêmes. Je ne vais pas m'user à y répondre 100 fois (des associations l'ont déjà fait bien mieux que moi. de toutes façons, je se fous de votre avis figé et sclérosé, c'est le lecteur extérieur à votre secte qui m'intéresse).
@Bob:
RépondreSupprimerJ'ai survolé le programme de l'UDC (dont j'ai croisé et pu apprécier le discours du leader Oskar Freysinger aux Assises sur l'islamisation du 18 décembre) car, outre que l'écran comme support contraint un peu la lecture, lire sur écran me fatigue, mais je vais tâcher de l'imprimer.
Bien que je ne partage pas du tout, mais alors pas du tout, leur méfiance instinctive (et trop systématique à mon goût) de l'Etat, et par symétrie leur confiance aveugle dans le marché et dans le Privé, et leur promotion et leur défense de ce qui ressemble un peu trop à de l'individualisme, les positions exprimées, et servies en effet par une mise en page très agréable, sont cohérentes entre elles et traduisent incontestablement une réelle réflexion, de qualité, qui part et puise dans le réel.
Nombreuses sont celles auxquelles je souscris comme la fermeté à l'encontre des étrangers et des immigrés, l'hostilité et l'opposition à l'immigration de masse (à l'immigration tout court même chez moi, en prenant exemple sur ce point - et sur de nombreux autres, tant les valeurs et les enseignements hérités de leurs ancêtres et de leur histoire, et qui fondent leurs sociétés, sont élaborés et empreints de sagesse et de réalisme - sur les Asiatiques), le rejet des intégrations et des machins supranationaux qui entament les souverainetés nationales, l'épuration du système scolaire des lubies pédagogistes et la liquidation de ces dernières, et le retour aux bonnes vieilles méthodes éprouvées d'enseignement.
De ce que mon survol m'a fait croire avoir compris, il est toutefois à noter que l'UDC est partisante d'une instruction publique et ne parle pas d'instaurer un système de chèque-éducation, est restée évasive sur la place de l'Etat dans le secteur ultra-stratégique de l'énergie et ne remet pas en cause le rail public. Pour le reste, comme eux, je trouve ridicule les velléités étatiques compulsives de réglementer le calibre des oeufs de poule, ou toute autre chose aussi anecdotique.
Mais selon moi, s'il est possible qu'un Etat minimal, allié à une politique de libéralisation, soit envisageable et s'avère viable s'il venait à être mis en pratique, dans un pays tel que la Suisse, c'est PARCE QUE le civisme y est développé (et que la Suisse est un petit pays), et non l'inverse comme le pense Bob.
Il est possible effectivement que le civisme naturel des Suisses en société se retrouve alors également dans leur pratique professionnelle dans le secteur privé.
Ce qui peut être envisageable et s'avérer viable dans des petits pays où la cohésion nationale est forte et le civisme développé comme la Suisse (et si effectivement les gens n'éprouvaient pas le besoin de verrouiller leur porte du temps où ma mère y travaillait, on peut douter que ce soit encore le cas depuis l'introduction sur son sol de nouvelles espèces animales en provenance d'Afrique et d'Orient et l'ouverture sous la houlette de la CAF nationale d'élevages intensifs des espèces susdites), l'Autriche (ma soeur m'a rapporté que les journaux là-bas étaient en total libre-service, sur tout le territoire, avec aucun préposé de caisse ni système de verrouillage, et qu'il ne serait venu à l'idée de personne là-bas de prendre son journal sans introduire la somme d'argent correspondant au prix du journal dans la tirelire prévue à cet effet), la Nouvelle-Zélande, ou les pays d'Europe du Nord, ne l'est pas dans des pays dont les peuples sont aussi peu disciplinés que les Français et les Italiens, où les citoyens qui n'ont pas monté de petites ou moins petites combines pour dissimuler une partie de leurs revenus à l'administration fiscale et payer moins d'impôts, passent pour des bouffons, et avec un grand banditisme ou une mafia historiquement implanté qui a pénétré les milieux économiques, s'est lancé dans des activités économiques générant une richesse importante en proportion du PIB national, et contrôle ou noyaute déjà des pans entiers de l'économie du pays.
RépondreSupprimer«C'est le régime politique français qui est un régime extrémiste, caricatural, hystérique.
RépondreSupprimerMias les Français, qui sont plongés dedans, ne le voient pas, pas plus que des poissons ne savent pas qu'ils vivent dans l'eau et qu'on peut, aussi, vivre dans l'air. Et y vivre bien mieux, comme le démontre l'évolution. »
Oui, c'est navrant.
Quand je dis, par exemple, que ce n'est pas à l'Etat de gérer l'instruction, que, c'est un système digne des dictatures totalitaires, on me regarde généralement avec des yeux grands comme des soucoupes, alors que c'est une réflexion de pur bon sens pour quiconque a le goût de la liberté..
http://bernard-antony.blogspot.com/2011/01/marine-le-pen-et-moi.html
RépondreSupprimerNi tout-Etat (hors secteurs stratégiques et services d'intérêt général, désolé de vous ressortir mes marottes), ni tout-marché.
RépondreSupprimer"Mais selon moi, s'il est possible qu'un Etat minimal, allié à une politique de libéralisation, soit envisageable et s'avère viable s'il venait à être mis en pratique, dans un pays tel que la Suisse, c'est PARCE QUE le civisme y est développé (et que la Suisse est un petit pays), et non l'inverse comme le pense Bob."
RépondreSupprimerVous êtes bien bon de me dire ce que je pense, Weetabix. Pour connaître ce que je pense, relisez ce que j'ai écrit : vous verrez que je dis exactement la même chose que vous sur ce point.
Les Etats-Unis, l'Australie, ce sont de petits pays, aussi ?
L'UDC ne remet pas en cause le rail public, parce que le train marche très bien en Suisse, et, entre autres, n'est jamais en grève.
En Suisse, même à gauche, vous n'avez pas d'escrocs qui prétendent qu'empêcher les grèves qui prennent en otage un pays entier serait un esclavage.
Ou alors, l'esclavage règne en Allemagne.
Le libéralisme est un pragmatisme. Il n'y a pas de raison de toucher à ce qui fonctionne. En revanche, quand vous avez des fous furieux qui mettent le pays en coupe réglée, et en menaçant les gens, en plus, là, oui, la privatisation est la seule voie vers la liberté.
Tract distribué cette semaine par le syndicat SUD PTT :
RépondreSupprimer"1 – Appel à la grève le 10 février 2011 pour demander des congés supplémentaires (“congés bonifiés”) et le remboursement du billet d’avion pour les contractuels “originaires des DOM” et pour “des collègues originaires d’autres continents”.
2 – Edition d’un coffret double DVD à destination du personnel de La Poste. Ce coffret contient deux documentaires sur la traite négrière, ses séquelles et “les revendications des originaires des DOM à La Poste”.
3 – Soutien à une syndicaliste martiniquaise (CGTM) poursuivie pour “incitation à la haine raciale et provocation à la discrimination”[Dans ce sens, là, évidemment, le racisme est une bonne chose, pour ces messieurs du syndicat...]."
Privatisation !... Vite !...
"Ce n'est pas un hasard si le civisme et le patriotisme sont beaucoup plus développés aux Etats-Unis et en Suisse, pays d'esprit libéral, qu'en France, pays de tradition étatique et autoritaire."(Bob):
RépondreSupprimerVotre thèse:
(La cause: économie libérale ; la conséquence: sens civique et cohésion nationale)
Selon vous, le sens civique ne peut être développé et la cohésion nationale ne peut être forte qu'à la condition que l'économie du pays soit libéralisé.
Ma thèse:
(La cause: sens civique et cohésion nationale ; la conséquence: économie libérale)
Selon moi, l'économie d'un pays ne peut être libéralisée qu'à la condition préalable que la cohésion nationale soit forte et le sens civique développé.
"Les Etats-Unis, l'Australie, ce sont de petits pays, aussi ?"(Bob):
Certes, à l'aune de sa population, et contrairement à l'Australie qui est 3 fois moins peuplée que la France, les EU peuvent être considérés comme un grand pays, dont l'économie est libéralisée. Et où on peut trouver des gens qui ne sont pas éclairés (Californie), ne peuvent pas se soigner, sont sur la paille et sans toit, et où les inégalités sont béantes. Bienvenue au paradis libéral américain.
Weetabix, apprenez à lire avant de m'expliquer, à moi, ce que je pense. Et si vous ne savez pas, demandez.
RépondreSupprimer(Suggestion : relisez ce que j'ai écrit ici.)
Le penchant dictatorial des étatistes est tellement fort qu'ils se font fort d'expliquer aux autres ce qu'ils pensent !
Quant à la Californie, elle est en faillite à cause de sa politique stato-gauchiste et immigrationniste. Rien à voir avec leulibéralisme.
Tract distribué cette semaine par le syndicat SUD PTT :
RépondreSupprimer"1 – Appel à la grève le 10 février 2011 pour demander des congés supplémentaires (“congés bonifiés”) et le remboursement du billet d’avion pour les contractuels “originaires des DOM” et pour “des collègues originaires d’autres continents”.
2 – Edition d’un coffret double DVD à destination du personnel de La Poste. Ce coffret contient deux documentaires sur la traite négrière, ses séquelles et “les revendications des originaires des DOM à La Poste”.
3 – Soutien à une syndicaliste martiniquaise (CGTM) poursuivie pour “incitation à la haine raciale et provocation à la discrimination”[Dans ce sens, là, évidemment, le racisme est une bonne chose, pour ces messieurs du syndicat...]."
Sacré Bob! (rires)...
Je crois savoir où vous avez déniché cette information. Je vois que, comme moi, vous avez de saines sources d'information et de formation de l'opinion.
"ce n'est pas à l'Etat de gérer l'instruction, que, c'est un système digne des dictatures totalitaires"
RépondreSupprimerL'encadrement de la jeunesse pour en faire des bons citoyens festifs éco-responsables, l'embrigadement via des "syndicats" lycéens qui servent de tremplins pour des carrières politiques, ça me rappelle les komsomol. La gauche la plus conne de l'univers n'en a toujours pas fini avec les lubies du marxisme-léninisme.
Les USA sont loin d'être un exemple de libéralisme. D'autres pays en sont beaucoup plus proches.
RépondreSupprimerDe mémoire, la part des dépenses publiques dans le PIB américain atteint maintenant 40 %. C'est en effet considérable, pas si loin des chiffres européens, et certainement en décalage avec la tradition libérale des Etats-Unis.
RépondreSupprimerMais il n'en a pas toujours été ainsi.
On aurait pu aussi évoquer les chemins de fer britanniques qui sont complètement sinistrés depuis leur privatisation par Thatcher.
RépondreSupprimerFaux. Les trains anglais étaient sinistrés avant leur "privatisation". Il n'y avait eu aucun investissement depuis des décennies. Et les trains britanniques ne sont pas privatisés. C'est un système mixte. Les entreprises qui font circuler les trains sont privées. L'entreprise qui possède et entretient les voies est publique. L'un des derniers grands déraillements était dû à un défaut d'entretien des voies.
RépondreSupprimerEn revanche, on peut parler du système de santé britannique, qui, lui, est 100 % communiste. C'est une catastrophe : files d'attente, taux effarant d'infections nosocomiales, refus de soins pour les vieux... Les gens viennent se faire soigner en Europe.
Curieusement, les stato-gauchistes parlent toujours de l'Angleterre, à cause de leur haine pour Thatcher, mais jamais de l'Allemagne. Ou des Pays-Bas. Où la poste est 100 % privatisée.
Vous avez entendu des histoires d'horreur sur la poste allemande ou hollandaise ? Moi non.
En revanche, les journaux britanniques en sont pleins concernant Royal Mail. Qui est 100 % publique. Tiens donc...
Cette histoire, fausse, de trains revient régulièrement dans la bouche des imbéciles comme une vieille blague bien ennuyeuse qu'on a déjà entendue mille fois..
RépondreSupprimerQuant au NHS, Dalrymple explique que son rôle principal (comme celui de notre fonction publique) est de faire réélire les gouvernants de gauche (assumée ou non) :
http://fboizard.blogspot.com/2010/04/ca-nest-pas-mieux-ailleurs-mais-ca-ne.html
D'ailleurs, j'ai une question pour nos amis stato-gauchistes, et autres lecteurs du site de fausse science économique appelé Fortune de Fdesouche : nous sommes bien d'accord que les services publics doivent être assurés par l'Etat, n'est-ce pas ? Au moins les plus essentiels, n'est-ce pas ?
RépondreSupprimerLa santé fait partie des services publics, n'est-ce pas ? Et qu'est-ce qui est plus essentiel que la santé ? La poste, bon, ça se discute (c'est quand, la dernière fois que vous avez écrit une vraie lettre, sur du papier, à votre grand'mère ou à votre fiancée ?), mais la santé ?
Donc, j'en suis sûr, c'est avec un dégoût à peine dissimulé que vous vous rendez chez votre médecin traitant, votre cardiologue, votre néphrologue, votre dentiste, votre oculiste, votre kinésithérapeute, votre homéopathe pour ceux qui croient à ça ?
Tous, odieux capitalistes ultra-libéraux du secteur privé qui se font du pognon sur le malheur des autres, comme si votre corps était une marchandise ? N'est-ce pas ?
Vous militez activement, à chaque fois que vous en avez l'occasion, pour la nationalisation de tous ces salopards de médecins du privé, nous sommes bien d'accord ?
Vous vous sentiriez infiniment mieux, plus en sécurité, mieux considéré, mieux traité, si tous ces médecins, généralistes, spécialistes, infirmières de ville et autres, étaient d'authentiques Fonctionnaires Rrrépublicains, payés par l'Etat, avec un Statut, un Ministère de Tutelle, une Grille d'Avancement, un Traitement, et le sacro-saint Droit de Grève tant qu'on y est, sans lequel tout citoyen est une espèce d'eunuque social réduit à l'esclavage, incapable de rendre correctement le Service Public qu'on attend de lui ?
Ah non ?
Tiens, pourquoi ?
Pourquoi ne vantez-vous pas, à longueur de blog, le bienfaisant système de santé britannique, qui est exactement celui que je viens de décrire ? Système où la seule façon de se faire soigner un rhume ou un cor aux pieds est de faire la queue chez un Fonctionnaire ?
C'set pourtant bien cela, votre idéal, n'est-ce pas ?
Ou j'ai raté un truc ?
Et bien sûr, vous êtes aussi pour la nationalisation des pharmacies, n'est-ce pas ? Vous pensez que les médicaments seraient infiniment plus accessibles, plus proches de chez vous, si les pharmacies faisaient partie d'un Grand Service Public de la Pharmacie Nationale, avec des pharmaciens fonctionnaires, payés par l'Etat, et dotés du Droit de Grève, cela va sans dire ?
RépondreSupprimerEt si vous étiez au fond de votre lit avec une grippe carabinée, sans espoir de guérison rapide faute de médicaments, vous seriez fiers de souffrir pour être "solidaires" avec les Pharmaciens en Grève pour la Défense de leurs Avantages Acquis, pour lesquels Nos Ancêtres se sont Battus (mais pas vous) ?
Après tout, n'est -il pas scandaleux que les pharmaciens, qui assurent un Service Public de Première Nécessité, soient d'odieux managers, se comportant comme des directeurs des ressources humaines (pensez donc : ils embauchent des employés ! sur leur propre pognon ! sans même un Budget voté par le Parlement !), pour ne pas dire comme des salopards de commerciaux (ils ont de la pub dans leur vitrine) ?
N'est-ce pas ?
J'ai bien tout compris ?
La haine des stato-gauchistes envers Thatcher et Reagan s'explique aisément à mon avis. Les résultats de leurs politiques sont un démenti cuisant à leurs théories qui veulent que le capitalisme soit la source de tous les maux en bas monde, que les pauvres soient plus pauvres et les riches encore plus riches. Ces résultats montrent aussi que leur pouvoir n'a plus aucune justification, et c'est pour cette même raison qu'ils défendent le keynésianisme : il sert à justifier leur "utilité", mais pour eux uniquement, pas pour ceux qu'ils prétendent défendre. Un pauvre qui s'en sort, et tout seul, sans l'aide de l'Etat et de ses séides, vous rendez-vous compte de l'abomination que cela représente ? C'est intolérable. Faut que l'Etat intervienne et vite. Car ne nous leurrons pas : les socialistes haïssent les pauvres, où qu'ils soient. Ils les haïssent d'autant plus qu'ils n'en font pas partie. Les pauvre sont juste un faire valoir pour faire croire qu'eux sont altruistes. C'est pourquoi on les voit se mettre dans la peau des SDF au bord de la Seine, mais jamais l'été, bah oui, l'été personne ne regarde la TV. On ne les verra jamais accueillir un SDF chez eux, lui donner à manger, mais ils iront sur un plateau de TV pour exiger que l'Etat, donc pas eux fasse quelque chose.
RépondreSupprimerQuant au NHS anglais, on se souviendra de cette histoire abominable arrivée à cet alcoolique, à qui des médecins fonctionnaires ont refusé une greffe du foie parce qu'il n'avait pas signé une décharge où il s'engageait à se soigner. Ces médecins ont oublié que ce monsieur payait leur salaire avec ses impôts. Le gars est mort faute de soins.
La santé ne relève pas de l'intérêt général. Elle appartient à chaque être humain et un scribouillard dans un ministère n'a pas à savoir quoi que ce soit sur vôtre état de santé qui relève du secret professionnel.
Les stato-gauchistes vont rétorquer que lorsque vous entrez dans un hôpital privé, on vous demande votre carte d'assuré. Mais c'est normal. Quand vous faites un accident de la route, on vous demande si vous êtes assuré. Si vous n'êtes pas assuré, on vous soigne quand même et on vous envoie la facture. Idem pour la voiture cassée, les réparations sont à votre charge intégrale - ça porte un nom tout ceci : la responsabilité. J'attends d'avoir les preuves des stato-gauchistes qu'on laisse les gens pas assurés crever devant la porte des hôpitaux privés américains ou suisses.