La bien-pensance pense de travers mais tire droit.
Prenons l'exemple de Maxime Tandonnet, il est réduit au silence pour ce billet : le garrot.
Il y dénonce les décisions judiciaires qui vont clairement à l'encontre des vœux populaires et de la souveraineté nationale. Il recommande l'usage plus intense du référendum.
La bien-pensance a frappé juste : tant qu'il déblatère sur l'immigration, il n'est qu'un trublion, mais à partir du moment où il s'attaque au «chartisme», il met en danger la puissance des curés du drouâd'lhoumisme apatride.
En effet, la bien-pensance règne sur les medias, mais ce n'est pas un bastion très solide, les modes changent. Non, la véritable force de la bien-pensance, c'est d'avoir fait passer son idéologie dans la loi, c'est d'avoir transformer des opinions parmi d'autres en vérités incontestables sous peine d'encourir les rigueurs de la loi. C'est d'avoir pénalisé le débat d'opinion.
La bien-pensance a perdu le procès Zemmour dans l'opinion mais l'a gagné dans le prétoire.
On peut discuter de l'immigration tant qu'on veut, cela ne porte à conséquence si l'on ne remet pas en cause les chartes, lois, traités et accords qui, par l'intermédiaire du bras armé de la justice, nous empêche de nous défendre.
Les propos de Maxime Tandonnet ne pouvaient pas laisser la bien-pensance sans réaction. Dans ces cas là, elle n'a aucun scrupule : elle frappe l'ennemi.
On voit toute la faiblesse intellectuelle et morale de la fausse droite : c'est sur le point fondamental pour lequel elle devrait se battre pied à pied qu'elle se rend sans combat.
La réponse était pourtant limpide : «Depuis quand le referendum est-il condamnable en France ? François Mitterrand n'y a-t-il pas eu recours ?»
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire