DSK roulait en Porsche Panamera, la chaise à porteurs des temps modernes, vivait de palace en palace et violait les soubrettes. Le meilleur candidat des socialistes se comportait donc comme un aristocrate d'ancien régime tel que les caricaturent ces mêmes socialistes.
Et au lieu de se réfugier dans un silence gêné, beaucoup d'entre eux, poussés sans doute par l'esprit de caste, ont préféré gloser sur la présomption d'innocence et autre «ça ne lui ressemble pas» (tu parles, Charles !).
Malgré le soutien de la presse (il faut voir avec quelle prudence elle traite cette affaire), les socialistes en seront durablement éclaboussé : il est difficile d'imaginer un plus grand fossé entre leur générosité auto-proclamée, leurs constants appels moralisateurs, et la réalité des faits.
Les lecteurs réguliers de blogs libéraux ou conservateurs n'apprennent rien, ils connaissent depuis longtemps l'hypocrisie du socialisme. Mais celle-ci est en général dissimulée au public par la presse complice. Il faut des événements comme l'affaire DSK pour déchirer le voile.
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