samedi, mai 21, 2011

DSK candidat, mais qu'avaient donc les socialistes dans la tête ? (actualisé)

Plus on en apprend sur DSK, plus on reste stupéfait à l'idée que les socialistes ont pu sérieusement nous le présenter comme un candidat pour le poste suprême.

Pour ma part, je l'ai écrit plusieurs fois, je pensais que DSK ferait un très mauvais candidat et qu'il serait laminé par la campagne, que les socialistes commettaient la même erreur qu'avec Ségolène royal, de trop se fier aux sondages.

Mais pas à ce point ! Cet homme avait trop de vulnérabilités pour que ceux qui le connaissaient bien pussent entretenir le moindre espoir qu'il fût élu. Ne serait-ce que l'usage de prostituées à 600 $ de l'heure : bien mis en scène, il suffisait à le couler.

A moins, bien sûr, que les amis de DSK méprisassent à ce point les Français et crussent à ce point contrôler les medias qu'ils se sentissent invulnérables. Et c'est bien les deux traits de pensée et de comportement que révèle cette affaire DSK, ce qui fait qu'elle n'est pas une affaire privée :



> les socialistes méprisent les Français. On s'en doutait, ils ne cachent même plus leur prolophobie. Encore faudrait-il qu'ils aient l'honnêteté d'adopter un discours cohérent sur ce sujet. De plus, leur morale publiquement proclamée est en complète contradiction avec leur morale privée.

> les communicants de DSK (le scandale Euro-RSCG), avec la complicité de toute la racaille journalistique française, les JF Kahn, L. Joffrin et cie, contrôlaient les medias, au besoin avec des méthodes violentes, puisqu'on apprend que la menace d'interdiction professionnelle ou de tabassage lorsqu'on disait du mal de DSK était considérée comme crédible. On est abasourdi : ça se passe ainsi, en France, avec ses méthodes de dictature à peine adoucies ?



Et on ne voit pas que cela va changer. Certes, les socialistes et la caste baveuse concèdent une très timide auto-critique, mais avec si peu de conviction qu'on peut être sûr qu'elle n'aura pas plus d'effet que celle qui a suivi l'affaire Mazarine et que tout, la collusion, la complicité, l'hypocrisie, le militantisme gauchiste des pseudo-journalistes, continuera comme si rien ne s'était passé.

Heureusement, il y a internet. Ah, que ça serait bien de pouvoir le museler, on se retrouverait entre sachants, comme avant ...

Addendum du 21/05 : je pense aussi à autre chose. le comportement habituel de DSK semblait franchement limite. Or, c'était le devoir de son entourage, de ses amis, de sa famille, de le mettre en garde contre lui-même. Vu les événements, on peut douter qu'ils l'aient fait ou alors ils ont manqué de force. Pourquoi ? Ne serait-ce pas l'ambition, la course aux places ? Ne pas être celui qui a froissé le grand homme, si celui venait à être élu. Cela éclaire d'un autre jour le prétendu dévouement de la famille et des amis.

Il est de bon ton d'admirer le courage d'Anne Sinclair. Permettez moi de me montrer plus circonspect.

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