Lors du diner LHC, j'étais partisan de ne pas parler des présidentielles car nous n'aurons le choix qu'entre blanc bonnet et bonnet blanc. On m'a expliqué que les présidentielles rapportaient de l'audience. Mu par l'appat du gain, je me résous au service minimum.
François Hollande : il m'est sympathique mais il perdra les élections, comme Martine Aubry. Il est trop prisonnier du politiquement correct.
Le peuple déteste le politiquement correct (même Terra Nova, lobby strauss-kahnien, l'admet). La gauche politiquement correct gagne les élections où le peuple ne se déplace pas pour voter et perd celles où il se déplace pour voter, c'est-à-dire les présidentielles. Seule Ségolène Royal l'a compris, d'où son iconoclasme vis-à-vis du politiquement correct. C'est l'analyse d'E. Zemmour depuis logtemps. Je la partage.
Nicolas Sarkozy : lui aussi est prisonnier du politiquement correct, un peu en paroles, beaucoup en action. Aucune des mesurettes qu'il a prises n'est à la hauteur des enjeux justement parce qu'il a eu peur d'attaquer de front et en actes le politiquement correct. Se faisant, il a trahi sa promesse de rupture. Il ne pourra une deuxième fois nous faire le coup de «j'ai changé».
Les Verts : leur culture groupusculaire les aide à infiltrer les medias. En revanche, elle les désavantage dès qu'il sagit de s'oragniser : mettez trois Verts dans une pièce, et vous aurez deux scissions et trois ou quatre haines bien recuites.
En 2012, tout se jouera au premier tour. Si Sarkozy parvient au deuxième tour, il est élu. S'il n'y parvient pas, c'est le candidat de gauche qui est élu.
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