Face à la crise, les dirigeants occidentaux, notamment Barack Hussein Obama, Nicolas Sarkozy et Angela Merkel ont choisi la technique du bouc-émissaire. C'est donc la faute des affreux banquiers et des méchants spéculateurs.
Politiquement, une telle réaction se comprend. Elle a le mérite de la simplicité, de l'efficacité et, qualité suprême, de reporter la faute sur d'autres que soi. Néanmoins, elle a un gros défaut : étant totalement erronée en qu'analyse de la crise, elle ne permet pas de trouver des solutions.
Nous vivons une faillite intellectuelle et morale de l'Occident vieillissant qui se traduit en termes économiques par le naufrage des Etats-providences confrontés à la montée des pays de l'ancien tiers-monde.
Dans cette histoire, le rôle des banquiers est anecdotique. On peut leur reprocher leur cupidité et leur incompétence, mais, si ce sont des crimes, les trois-quarts de la population devraient être en prison.
Nos dirigeants, ayant refusé de poser un diagnostic correct, bien aidés en cela par les merdias, attitude d'ailleurs symptomatique de la faillite intellectuelle et morale dont je parle, sont aujourd'hui à poil pour proposer une politique de sortie de crise. Ils en sont réduits à des bouffonneries tragiques comme la taxe sur les transactions financières et les Euro-obligations.
Nos gouvernants sont finis, ils se sont piégés eux-mêmes. En effet, ils ont émis leur faux diagnostic avec tant d'assurance, le menton en avant, le regard mâle de l'aigle des steppes qui voit plus loin que le vulgus pecus, accompagné de grands moulinets avec les bras et force menace de buchers infernaux, qu'il leur est impossible de se dédire.
Pour trouver, peut-être, des hommes capables de nous sortir de la merde, il va donc falloir attendre que ceux qui nous y ont mis passent la main. Et, d'ici là, ne compter que sur nous-mêmes
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