Ces vieux qu'on adore détester
Je trouve cet article juste. Les vieux que je fréquente dans des associations ressemblent beaucoup (pas tous) à cette description. Il faut dire que notre génération de vieux est particulièrement détestable : il s'agit des soixante-huitards qui se sont comportés comme prétendument Louis XV, après nous le déluge.
Une des questions politiques qui va devenir brulante est : comment les jeunes vont-ils faire pour ne plus payer pour les vieux ? Et inversement : comment les vieux vont-ils faire pour obliger les jeunes à continuer de payer ?
Les jeunes qui payent pour les vieux, c'est une nouveauté : jusqu'à il y a un demi-siècle, les vieux passaient la main relativement vite. Ils ne vivaient pas pendant des décennies au crochet des jeunes.
Cet enjeu court en filigrane des questions apparemment économiques de la crise. En effet, les vieux sont les rentiers de leur placements immobiliers et de leurs «droits acquis» sur les jeunes.
Or, c'est bien la question qui se pose aujourd'hui : cherche-t-on comme depuis trente ans à favoriser une économie de rente (pas d'inflation, immobilier qui grimpe, emprunts d'Etat qui rapportent plus que les actions, retraites précoces, chômage des jeunes, zéro dynamisme) ou va-t-on basculer vers une économie dynamique, auquel cas les placements immobiliers et les droizacquis des vieux prendront un sacré coup de fusil ?
On peut d'ailleurs poser la même question à propos de la lubie de la décroissance des écolos : la décroissance est favorable aux vieux qui, comme par hasard, constitue une grosse part des électorats socialiste et écolo.
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