Parfois, j'ai du mal à comprendre la bousculade pour les élections présidentielles de 2012. Si les candidats étaient conscients de la tache écrasante et terrible qui les attend, ils se battraient pour ne pas être élus (quoique, regardant les socialistes, je me demande si ce n'est pas leur cas).
En effet, la catastrophe à venir ravale la crise dite des subprimes au rang de préliminaire gentillet. Jusqu'à maintenant, les comparaisons avec la crise de 1929 étaient fortement exagérées, elles sont en train de devenir pertinentes.
Nous sommes au début des années 20 et, comme à l'époque, nous mettons en place les faux remèdes qui transforment une crise passagère en dépression planétaire.
L'élu de 2012 sera débordé par l'ampleur du désastre : il devra faire face à une crise politique sans équivalent depuis les années 30. Non, vraiment, je ne vois pas pourquoi ils veulent tant la place.
Croient-ils qu'ils sauront bien se sortir le cul propre au dernier moment après avoir tant et si bien profité de la générosité forcée du moutontribuable en contrepartie d'un étalement d'incompétence et de chiasse verdâtre qui suscite l'étonnement ? Possible, mais très risqué : car l'enjeu ne sera plus un mignon procès à la Chirac mais «qui la foule va-t-elle lyncher ?».
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