En France, on dit souvent qu'on sait ce qu'il faut faire, mais pas comment. Je ne suis même pas sûr qu'on sache ce qu'il faut faire. Rappelons le :
> rétablissement de la souveraineté monétaire => sortie de l'Euro
> rétablissement de la souveraineté migratoire (1) => sortie de tous les accords qui nous contraignent en la matière, Schengen et cie
> abolition du statut de la fonction publique (c'est le point clé : tant qu'une fonction publique soviétique prendra en otage le pays, il ne sera pas libre de son destin)
> privatisation massive, en commençant par l'éducation, la sécu, les retraites, EDF et la SNCF, et fin de l'assistanat
Chacune de ces réformes est absolument nécessaire. Sans quoi la France ne serait plus un pays, mais une simple entité géographique sur laquelle vivraient des populations qui ne formeraient plus un peuple.
Maurice Thorez, ministre de la fonction publique en 1946, a admirablement réussi son coup, faisant de la France un ersatz d'URSS.
Ces indispensables réformes seront donc longues et difficiles. Ca va tanguer fort. Mais il ne faut pas négliger l'élan vital d'un vieux pays qui a survécu à tant de crises. Encore faut-il des politiciens qui sachent y faire appel, le convoquer à bon escient.
Je suis moins pessimiste qu'il y a quelques années : la situation me paraît plus difficile, mais le remède plus proche. La banquise du «politiquement correct» craque. Bientôt, patriotisme ne sera plus une insulte ou un mot ringard. Et à partir du moment où l'on pourra parler aux Français de leur pays et de son destin (et non pas d'entités abstraites comme l'Europe ou les drouâdlhoumme), de grandes espérances seront possibles.
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(1) : malgré les rodomontades sarkoziennes, la France a très peu de liberté en la matière tant elle s'est liée par des accords internationaux.
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