Comme l'explique très bien Charles Gave, l'exigence de recapitalisation des banques conjuguée aux normes de fonds propres plus sévères Bâle III est une erreur historique aux conséquences dramatiques :
> aucune recapitalisation ne peut sauver une banque mal gérée de la faillite suite à une cascade de défauts souverains.
> en conjuguant deux exigences qui vont dans le sens d'un assèchement du crédit, on risque de mettre l'économie en panne sèche.
Et comme nous sommes déjà en crise, rajouter à la crise ne peut qu'aboutir à un drame. Nous sommes dans la même configuration que les pays s'accrochant à l'étalon-or dans les années 20 : les remèdes proposés aggravent le mal au point de le rendre mortel. Nous connaissons la suite : les trop fameuses zeures les plus sombres ...
La solution est pourtant connue. Hélas, elle contrarie le lobby des banquiers qui tient dans sa main les gouvernements européens :
> faillite ordonnée des banques (conversion forcée des dettes en capital)
> éclatement des banques en question (pas de «too big tobe saved»)
> mon dada : banques en commandite obligatoire (dirigeants responsables sur leurs biens propres à vie).
Nous sommes dirigés par la lie de nos sociétés.
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