La Grèce va organiser un referendum sur le plan «d'aide» européen. Il n'y a qu'à lire la réaction affolée de l'Elysée (sous couvert d'anonymat) pour comprendre toute la confiance des grands démocrates qui nous dirigent dans leur capacité à nous convaincre que l'Euro, c'est pour notre bien.
Je l'écris depuis longtemps : la crise de l'Euro est une crise de la démocratie. Depuis vingt ans, les européistes forcent la main des peuples.
Il serait donc moral que l'Euro soit tué par un referendum.
Bien sûr, l'Euro n'est pas encore mort : la machine à culpabiliser le peuple grec et à lui présenter la question de manière biaisée va se faire mettre à tourner en sur-régime, en mode d'urgence. Il est possible que les Grecs répondent positivement çà ce matraquage goebbelsien.
Mais le ver sera pourtant dans le fruit : cela fait six ans qu'il n'y a pas eu de referendum en France, après le fameux referendum sur le TCE où les Français avaient mal voté, ce qui a obligé nos dévoués dirigeants, qui savent ce qui est bon pour nous, à faire quelques heures supplémentaires pour annuler l'erreur de ce connard de peuple français. Si les Grecs font un referendum, il va devenir difficile d'expliquer aux autres peuples européens qu'il n'y ont pas droit.
Et si les votes référendaires se multiplient en Europe, il ne va pas falloir longtemps avant de tomber sur NON bien senti.
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