Tout se déroule selon mes prévisions : j'envisage toujours une fin de l'Euro vers 2017-2020.
Pour l'instant, les dirigeants européens sont très occupés à remonter le ressort de la machine à émeutes. Depuis 2005, la construction européenne se fait contre les peuples. Le non-referendum grec n'est qu'un épisode de plus.
Le futur est écrit : le sauvetage de l'Euro va exiger de plus en plus d'abandons de souveraineté et de sacrifices pour des avantages de l'Euro de plus en plus ténus.
Les peuples, abrutis par la télé, ne se révolteront pas (sinon, cela serait déjà arrivé depuis longtemps, devant ce qui ressemble à des crimes de haute trahison de nos dirigeants). Mais la pression pour l'abandon de l'Euro va se faire de plus en plus forte jusqu'au jour où arriveront au pouvoir dans un ou plusieurs pays des partis qui n'auront plus la volonté de défendre l'Euro et qui organiseront des référendums aux résultats connus d'avance pour se défausser. Cela a failli se produire en Grèce, cela arrivera ailleurs.
Dernière minute : ce sont désormais des Allemands qui parlent d'un référendum. Il va devenir de plus en plus ardu d'expliquer aux peuples que, pour donner leur avis, il faut qu'ils passent par la voie hiérarchique.
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