Ce film provoque des sentiments libéraux : la chose que l'on se dit en sortant de ce film, c'est qu'il faut laisser le moins de pouvoirs possible aux politiciens.
Le pire, c'est que le ministre du film n'est même pas antipathique. Simplement, l'exercice du pouvoir en 2011 (comme dans tous les temps, sauf qu'en 2011, l'Etat se mêle de tout) réclame des êtres moralement corrompus (je n'insisterai pas sur les affaires Strauss-Kahn). Déjà, Tacite au deuxième siècle le constatait : les deux extrémités sociales sont immorales, soit par excès de pauvreté, soit par excès de richesse.
Un énarque partant pour le privé se plaint du manque de moyens de l'Etat français. Il n'a pas tort. L'Etat français manque de moyens. Comme feu l'Etat soviétique, et pour les mêmes raisons. Quand on veut se mêler de tout, on n'a jamais assez de moyens. Que l'Etat français se mêle seulement de police, de justice, de diplomatie, de défense et d'infrastructures, et, tout d'un coup, il aura tous les moyens qu'il lui faut.
La scène du ministre chez le chômeur est grotesque, c'est dommage. Le reste est bien.
L'exercice de l'Etat Bande-annonce par toutlecine
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