La face cachée de Maître Eolas
L'article en lien est faible. J'espère que le procès sera plus roboratif.
Maitre Eolas me tape sur les nerfs :
> sous couvert de technicité, il est partisan.
> il est tolérant pour tous ceux qui sont d'accord avec lui. Quant aux autres, c'est une histoire différente.
> il est de mauvaise foi. Souvent, il sous-entend (il est assez intelligent pour ne pas le dire ouvertement) «c'est juste puisque c'est légal», mais il lui arrive d'utiliser l'argument inverse «ce n'est pas parce que c'est légal que c'est juste».
> pour lui, tout problème est un problème de droit comme le cordonnier pour qui tout problème est un problème de chaussures. Cette vision étroite est particulièrement irritante.
L'honnêteté m'oblige à dire qu'il m'a mouché plusieurs fois, après quoi je n'y suis pas retourné : ce n'était jamais de bonne foi, jamais il ne m'a mis en situation de me dire «ha oui, là j'avais tort, il m'a appris quelque chose». Je me disais est «il est fort, le bougre, mais il n'a pas vraiment répondu». Et en plus, son public de fayots en rajoutait.
Alors j'ai adopté la position de Montaigne : Il est impossible de traitter de bonne foy avec un sot. Mon jugement ne se corrompt pas seulement à la main d'un maistre si impetueux : mais aussi ma conscience. Cependant, Maitre Eolas est pire qu'un sot, c'est bonimenteur, un Laval, un Mitterrand ; un type qui cherche non la vérité mais à avoir raison, à vaincre par les mots son interlocuteur. C'est un avocat de caricature.
Il est sain que quelqu'un remette ce personnage dans la dimension polémique et partisane qui est la sienne, que quelqu'un l'arrache à sa posture technicienne usurpée.
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