On a enlevé l'histoire de la filière élitiste S (ancienne C), on a remplacé l'étude de Louis XIV et de Napoléon par celle d'un empire africain n'ayant aucun rapport avec l'histoire de France. Avec ses décisions destructrices, fruits d'années d'effort pour saper la transmission du savoir, l'enseignement institutionnel de l'histoire de France est mis à mort. L'histoire de France rejoint les catacombes. C'est un crime de haute trahison, passible du peloton d'exécution dans les fossés de Vincennes.
La majorité, bien endoctrinée, continuera à être constituée de zombies déracinés, d'autant plus disponibles pour toutes les exaltations de masse qu'ils n'auront aucun recul.
Mais tout espoir est-il perdu ? Le dernier mot est-il dit ?
Non, heureusement, l'imprimerie bon marché et internet font qu'on ne peut pas faire croire que ce qui a été n'a pas existé. On fermerait aujourd'hui internet et on n'imprimerait plus un livre que les bibliothèques des particuliers contiennent suffisamment de livres d'histoire de France pour garantir que la continuité de l'enseignement ne sera pas rompue, au moins pour quelques uns.
Cependant, cette expulsion des institutions et ce refuge privé sont une défaite pour tous les Français fidèles.
Mais toutes les dettes se paieront un jour, et pas seulement les dettes financières.
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