Dans l'affaire Vanneste, l'UMP a été d'une lâcheté répugnante, mais pas surprenante. Voici un commentaire qu'un de mes lecteurs a trouvé sous un article du Figaro sur un autre sujet, mais très bien adapté à celui-ci :
La « bien-pensance » comme le « politiquement correct » n'est pas ou n'est plus l'apanage de la gauche. Elle se dilue dans les élites ou prétendues telles, politiciens, enseignants, artistes, journalistes qui se l'accaparent et la diffusent. Ces maîtres censeurs, ces ayatollahs du reniement et de la repentance jettent l'anathème sur tous ceux qui viendraient leur rappeler ce qu'ils sont et d'où ils viennent : en d'autres termes le sang versé par leurs parents pour qu'ils puissent aujourd'hui cracher sur leur mémoire.
Ce qui psychologiquement se définirait comme un trouble normal de l'adolescent est devenu avec mai 68 un comportement irresponsable d'adulte pourri gâté, préférant à la fierté du résultat atteint, le complexe des moyens utilisés pour y parvenir.
En petits comités consanguins, dans les salons et les amphis parisiens, sur les plateaux de télévision, toutes ces bonnes âmes deviennent les Saint-Just ou les Marat à la fois de la diversité, du multiculturalisme, et de l'anti-nation. Encore heureux que la guillotine soit devenue une pièce de musée, sinon, soyez assurés qu'avec ces gens là, elle tournerait à plein régime.
Bien sûr, ils n'ont pas tous la même implication dans ce processus d'autodestruction :
-Il y a les idéologues comme M Levy, Mme Fourest, qui sont là pour lancer les idées (une idée par jour pour lutter contre Front National, livrer en 9 mois chrono la charia démocratique en Lybie...)
-Il y a les relayeurs comme les journalistes de Canal Plus, ceux de Radio France, qui courageusement tendent des embuscades à 10 contre 1 contre ceux qui ne pensent pas comme eux. Comme certains enseignants, de la maternelle à l'université qui dispensent une vérité officielle au mépris de la vérité des faits historiques.
-Et puis il y a la cohorte des idiots utiles : les étudiants décervelés, qui vont éviter, de peur de l'affrontement, d'aller à contre courant de la pensée officielle. Le monde des chanteurs, des acteurs et des sportifs qui s'achète à peu de frais la conscience qu'il a perdue en amassant des fortunes souvent sans rapport avec un quelconque talent (on pense notamment à M Noah)
Notre époque a peut-être les hommes politiques, les intellectuels et les artistes qu'elle mérite. Il n'y a en effet rien de pire que de confier le pouvoir à des demi instruits qui compensent leur manque de connaissances par une intolérance inquisitrice. Qu'espérer de mieux en effet dans une société lobotomisée par les « mass média », passive devant des écrans, autiste sous des écouteurs ?
La lacheté prédomine : celle des hommes sans mémoire, des hommes sans fierté, des hommes qui n'ont de causes à défendre que celles des autres, que celles de ceux qui ne rêvent qu'à une chose, vivre comme eux.
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