Décidément, Francois Hollande a un coté orwellien.
Il veut supprimer le mot "race" de la constitution. Nions que la réalité qui nous déplait existe, supprimons le mot, nous supprimerons l'idée, la réflexion et le débat. Quand je vous dis que notre intelligence collective régresse sous le poids du politiquement correct ...
Tant que deux noirs couchant ensemble donnent un petit noir et deux blancs couchant ensemble donnent un petit blanc, il y a des races humaines. C'est si évident que, dans certains pays qui ne sont pas d'affreuses dictatures, la race figure sur les papiers. Les scientifiques qui nous expliquent que les races n'existent pas jouent sur les mots. Ils ont alors une position purement idéologique. Dans leur travail, ils utilisent simplement d'autres mots, ethnie, génotype, phénotype, etc. qui, au niveau politique où se place Francois Hollande, sont des synonymes du mot race. Cette cristallisation autour du mot est d'autant plus ridicule que, les progrès de génétique et de la pharmacopée aidant, on a de nos jours des médicaments racistes, plus efficaces sur certains types humains que sur d'autres.
Peut-être parce que je connais mieux l'histoire de l'hitlerisme que la caricature à la mode, je n'ai aucune réticence avec les races : pour passer de la reconnaissance de l'existence des races, qui est le constat d'un fait évident, au racisme, qui est une opinion politique, il y a un cheminement intellectuel que je refuse, avec quelques solides raisons.
Tout ceci étant dit, je trouve la démarche de Francois Hollande terrifiante, tant dans l'ordre politique que dans l'ordre intellectuel. Cela me confirme dans l'idée que, sous ses allures bonasses, c'est un idéologue fanatique.
La suite logique est de supprimer le mot sexe de la constitution, puisque, suivant le même raisonnement que pour le mot race, le sexe n'existe pas réellement, c'est une construction sociale de domination à faire disparaitre au plus vite.
A mes yeux, de tels raisonnements sont une épouvantable décadence, d'autant plus affligeante qu'elle n'est pas subie, mais voulue, désirée, présentée comme bénéfique.
Mais enfin, ces folies peuvent nous réserver quelques bonnes tranches de rigolade : après race et sexe, le mot à supprimer est religion, puisque chacun sait qu'elle n'est qu'une illusion, l'opium du peuple. Et là, je leur souhaite bien du courage. On n'a pas fini de rire, nous, les mal-pensants.
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