Pendant que la presse française, toujours aussi lamentable, patauge dans l'indignité et en fait des tonnes sur les états d'âme de la famille Merah (en aurait-elle fait autant sur la famille d'un "faciste" ? Certainement pas : elle ne s'est jamais souciée autant de la famille Brunerie et de ses états d'âme), posons quelques questions plus intéressantes.
Il y a un lien évident entre immigration, délinquance et terrorisme islamiste.
Dans un pays où on ne se sent pas chez soi et pour lequel on ressent peu de respect, on est plus enclin à enfreindre les règles, surtout si on est persuadé de sa supériorité sur l'hôte. Et la délinquance apprend la violence. L'immigration est toujours un déracinement, susceptible de provoquer des troubles, d'autant plus si, faute d'obligation d'intégration, ce déracinement se projette sur la deuxième génération
Cependant, le saut de délinquance à terrorisme n'est pas trivial : la délinquance est apolitique et égoïste, alors que le terrorisme est tout-politique et altruiste (dans l'esprit du terroriste, ils se bat pour d'autres que lui). Mais on peut imaginer que, pour le délinquant, le terrorisme est une rédemption.
Donc si le lien entre immigration, délinquance et terrorisme islamiste est évident au premier abord, il demande à être clarifié dans ses modalités pratiques et psychologiques.
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