La sarkophobie trouve, à mon avis, sa force dans le fait que Nicolas Sarkozy est un miroir des Français moyens (quel Français moyen a lu La princesse de Clèves ? Sarko non plus).
Les Français moyens n'aiment pas ce qu'ils voient dans ce miroir.
Quant à la sarkophobie médiatique, elle a les mêmes raisons en sens inverse : les bobos gauchos sont des prolophobes maladifs. Ils reconnaissant en Sarkozy un Français moyen. Ils en éprouvent une répulsion incontrôlable et envahissante. La gauche devrait s'interroger sur cette prolophobie, mais se remettre en question quand on est un représentant de droit divin du Bien ...
Bref, quand les Français détestent Sarkozy, c'est du masochisme. Quand les journalistes (par construction, dénationalisés) détestent Sarkozy, c'est de la prolophobie.
Or, il pourrait bien que les Français finissent par ressentir que le mépris des «notoires et des notables» pour Sarkozy les vise par ricochet, les éloignant de la gauche.
C'est pourquoi je pense que, dans l'intimité de l'isoloir, la sarkophobie est neutre, ses effets positifs et négatifs se compensent.
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