J'ai entendu en passant sur une radio dont j'ignore le nom un rigolo expliquer doctement que le génie de Napoléon était surtout dans sa réforme du code civil et de l'administration.
Cette réflexion en dit plus sur celui qui la prononce que sur Napoléon. Conforme à notre époque, il se soumet au tabou de la guerre.
Bien entendu, pour nous qui n'avons pas peur de la vérité, le génie de Napoléon était d'abord guerrier.
Austerlitz était la cinquantième bataille à laquelle il participait, ce qui en faisait de très loin le capitaine le plus expérimenté de son temps. Je ne sais à combien s'établit le compte au moment de Waterloo, mais on ne doit pas être loin de quatre-vingt. Je n'y vois que deux défaites incontestables : Leipzig et Waterloo.
Nous sommes cernés de tabous, il faut un Anglais pour rappeler que les Français furent des guerriers :
Blood and Iron versus Bread and Wine, the Sad Fate of France in a German Europe
La guerre est une habitude très humaine. On doit en prendre son parti.
Il est d'autres tabous : par exemple, les différences entre races et entre sexes. Les laboratoires travaillent à fond sur des médicaments raciaux mais, chut, il ne faut pas en parler. Et d'autres choses encore ... Et nous nous croyons «libérés».
Je ne crois pas que cela soit la recette pour de bonnes décisions que de les prendre en méconnaissances de cause.
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