jeudi, juin 21, 2012
François Hollande : le président du mensonge et des journalistes
François Hollande prétendait renégocier le pacte de stabilité : il y renonce.
François Hollande prétendait imposer les Eurobonds à Angela Merkel : il y renonce.
François Hollande prétendait renoncer à diminuer l'effectif de la fonction publique : il y renonce.
De deux choses l'une : soit il a été surpris et change d'avis, soit il mentait sciemment. Bien entendu, c'est la deuxième hypothèses qui est la bonne. Et, en plus, sommet d'iniquité, François Hollande envisage une loi fiscale rétro-active.
Or, les journalistes, qui pinaillaient Sarkozy au moindre prétexte, souvent futile : là, silence radio, camembert, on parle d'autre chose. Le candidat Hollande a menti, le président Hollande se fout de notre gueule : pas un mot. Pas d'éditorial enflammé de Demorand, pas de lamentations éplorées de Joffrin, pas de leçons impérieuses de JF Kahn. Quand on se rappelle à quel point ils étaient exigeants avec Nicolas Sarkozy, ce silence est odieux. Les journalistes sont d'odieuses lavettes. Mais vous le saviez, non ?
Il y a des raisons profondes qui font que les journalistes penchent à gauche dans tous les pays, très bien analysées par Raymond Boudon dans Pourquoi les intellectuels n'aiment pas le libéralisme. Cependant, l'hégémonie gauchiste sur la presse est particulière à la France (mis à part ces deux phares de l'humanité que sont Cuba et la Corée du Nord).
C'est le premier combat à engager par la droite. Combat qui doit se conclure, une fois la droite revenue au pouvoir, par la suppression de toute subvention à la presse. L'espoir fait vivre ...
Allez, un peu de BFM bien désespérant : Les Experts 21 juin 2012
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