Dans le Point de cette semaine, des chroniqueurs font le parallèle entre 1940 et 2012. J'éprouve la même angoisse. Comparaison n'est pas raison, mais on peut s'efforcer d'apprendre, de ne pas répéter toujours les mêmes erreurs.
Bien sûr, nous n'avons pas, heureusement, un ennemi extérieur du type Hitler, mais notre état intérieur est étrangement similaire :
> des institutions inefficaces et paralysées. La constitution de Vème était faite pour éviter cela en assommant les partis et en instituant un exécutif fort. C'était doublement insupportable pour les hommes d'appareils, privés des poisons et délices des jeux de partis, qui sont leur drogue. Ils ont patiemment défait cette constitution. Le faux gaulliste mais vrai apparatchik Jacques Chirac a posé le dernier clou du cercueil, le quinquennat.
C'est ainsi, couronnement de ce crime, que François Hollande, un magouilleur de bas étage, un manoeuvrier de partis, un assidu des couloirs, a été élu.
> un personne politique infâme. On ignore ce qui l'emporte : la bassesse, la médiocrité ou la cupidité ?
> une presse qui ne provoque que deux sentiments : la honte et la colère. Encore que la presse de 1940, elle, écrivait en français, et non pas en franglish avec fautes d'orthographe et de syntaxe toutes les trois lignes.
> des Français qui se réfugient dans des débats dérisoires pour éviter d'affronter l'essentiel. Hier, sauver la «la petite Finlande». Aujourd'hui, la tranche d'impôts à 75 %. Hier, pour éviter la seule vraie question, comment attaquer l'Allemagne ? Aujourd'hui, pour ne pas débattre de l'unique problème : comment baisser les dépenses publiques ?
> des Français qui plongent la tête la première dans les futilités mais n'arrivent à dissimuler leur malaise.
> comme en 1940, une poignée de fous isolés tentent de faire entendre leur poignante inquiétude, leurs analyses et leurs solutions. Sans succès.
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