L'économie, c'est comme la biologie : on est loin de tout comprendre, mais on connaît certains principes. On ne sait pas toujours expliquer pourquoi un homme vit mais on sait le tuer.
En économie, on est par exemple certain que l'Etat ne doit surtout pas empêcher les canards boiteux de s'adapter ou de disparaître : cela coûte des fortunes au contribuable et ce qui doit disparaître finit toujours par disparaître, on a juste rendu la chute plus longue et plus douloureuse.
Nous l'avons vécu cent fois. Air Lib a fini par couler, mais le soutien étatique a tellement couté qu'il eut mieux valu faire un chèque de trois ans de salaire à chaque employé que de le soutenir un an de plus.
La subvention, c'est le baiser de la mort.
On en revient toujours à cette principe simple : quand on vit du marché, c'est une voie sans issue que d'aller contre le marché.
Bien entendu, comme, pour être socialiste, il faut être soit con soit malhonnête, cette expérience sous tous les cieux et de tous les temps n'émeut pas notre fier ministre du Dressement Reproductif.
Il va donc apporter l'aide mortelle de l'Etat à PSA en contrepartie d'un retoquage partiel du plan d'adaptation : PSA est foutu.
Seul espoir : que la famille Peugeot fasse preuve de courage et de bon sens et refuse l'aide de l'Etat.
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