L'hypermnésie à propos de la Rafle du Vel d'Hiv, la frénésie commémorative, est accompagnée d'une complète amnésie des circonstances. Ce hiatus signe la malhonnêteté intellectuelle.
La France n'était pas libre, elle n'est donc pas responsable de la Rafle du Vel d'Hiv. La déclaration repentante de Jacques Chirac est nulle et non avenue, comme le gouvernement de Vichy et pour les mêmes raisons.
Cette hypermnésie culpabilisatrice, qui commence dès le plus jeune âge par l'endoctrinement des enfants sans qu'ils soient en position de comprendre une situation politique complexe, fait partie d'un corpus d'ethno-masochisme destructeur. Bien sûr, la désinformation et l'endoctrinement étant des maladies contagieuses, il y a des «hyper-commémorateurs» de bonne foi.
Il n'empêche que c'est tout de même la destruction de la fierté d'être français qui est le résultat de cette continuelle réactivation d'une mémoire douloureuse.
C'est pourquoi vous me permettrez de préférer commémorer les résistants.
Le même jour que la Rafle du Vel d'Hiv, onze agents français et britanniques du SOE s'évadent du camp de Mauzac avec la complicité de leurs gardiens français.
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