On nous parle de «mariage homosexuel». Ce n'est qu'un épiphénomène pour amuser la galerie.
Le vrai drame pour la société, c'est l'explosion des familles et l'augmentation du nombre de divorces.
De tout temps, on a tenu la famille pour le creuset de l'éducation à la vie en société. Quand la famille se décompose, cela ne peut qu'être une catastrophe pour la société. Ce mouvement fait partie du processus de décivilisation que nous vivons.
Bien sûr, les amis du désastre, parmi lesquels beaucoup de divorcés, nous racontent que ce n'est pas bien grave et, même, que c'est un progrès. Un progrès pour qui ?
Tous les enfants du divorce que je connais en ont souffert gravement. Mais, comme d'habitude, je suis sans doute victime d'une malédiction statistique.
Que disent les études ? Il est difficile de mesurer l'impact du divorce sur les résultats scolaires, mais ce n'est de toute façon pas un impact positif. Quant à l'impact du divorce sur la vie sentimentale des enfants, il est beaucoup plus net : probabilités d'insécurité sentimentale et de divorce beaucoup plus élevées.
C'est ce qui se voit, ce qui se mesure. Et on reste au niveau individuel.
Mais le divorce et la famille sans père est aussi une fabrique à sauvageons et à asociaux. Qui mesurera combien cela affecte la société ? Cette question est taboue, elle touche trop d'électeurs (les politiciens ne l'aborderont pas) et de consommateurs (les journaux se tairont aussi).
Seuls peut-être quelques poètes, parce qu'on ne les écoute pas et qu'ils ne dérangent personne, aborderont le sujet.
Je pense que la conséquence, pour la société, de la décomposition de la famille, en sus de l'ensauvagement, c'est la baisse de la créativité et de l'intelligence. En effet, la créativité se construit dans la discipline, contre les lois, contre le père. Si l'on supprime le père, plus de punching-ball, plus de discipline, donc plus de créativité.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire