J'ai oublié deux points dans mon précédent billet :
> en postface, Venner publie le récit de sa visite à Ernst Von Salomon quelques mois avant sa mort. C'est étrange de voir ce bourgeois, qui fut un reitre, dans la RFA châtrée (un des fondateurs des Corps Francs finit sa vie comme organisateur du festival de Bayreuth).
> il est à la mode chez certains pompeux imbéciles de prétendre que l'Allemagne d'aujourd'hui est traumatisée par l'hyper-inflation des années 20 et d'autres imbéciles tout aussi pompeux de répondre que le vrai drame, c'est la déflation des années 30 qui amena Hitler au pouvoir.
Débat oiseux et sans intérêt : l'Allemagne des années 20 et 30 était en plein chaos et il est académique de débattre si, dans la tempête, telle vague est plus dangereuse que telle autre.
D'ailleurs, rechercher l'aversion actuelle de l'Allemagne à l'inflation dans un quelconque traumatisme historique prouve qu'on est un con qui n'a rien compris à la situation de 2012. Si l'Allemagne refuse l'inflation, ce n'est pas par traumatisme historique mais par intérêt : tous les pays vieillissants redoutent l'inflation.
D'autre part, je suis stupéfait de constater que l'Allemagne est en train de conquérir l'hégémonie continentale européenne, ce qu'elle avait échoué à faire en deux guerres mondiales.
Bien sûr, la France est associée à cette hégémonie. Comme vassal obéissant. Je ne suis pas sûr que les Français s'en réjouissent, heureusement nos intelligents politiciens font bien attention de ne pas demander l'avis de ces abrutis (qu'ils sont tout de même bien contents de trouver quand il s'agit de raquer les impôts confiscatoires dont ils se repaissent, rappelons le au passage).
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