La France n'a pas la tête économique.
Aristocratie ? Catholicisme ? Puissance démographique ? Je ne sais.
La France a toujours été en économie, d'aussi loin qu'on remonte son histoire, le premier des cancres ou le dernier des bons élèves.
Tour à tour, l'Italie, les Pays-Bas, l'Angleterre, l'Allemagne, les Etats-Unis ont eu la primauté économique. Nous n'avons jamais été que des seconds guère brillants.
C'est d'ailleurs en raison de ce retard chronique que la France a eu de fulgurantes périodes de rattrapage : le Second Empire, la Belle Epoque, les Trente Glorieuses. Mais quoi qu'on en dise, ce n'était que du rattrapage.
C'est pourquoi les imbéciles (Zemmour par exemple) qui considèrent qu'on devrait en revenir au dirigisme des Trente Glorieuses se trompent d'analyse. Il ne s'agit pas de s'inspirer de telle ou telle période de rattrapage (sinon pourquoi ne pas choisir le Second Empire et son libéralisme ?), il s'agit de se convaincre qu'à force «d'osciller perpétuellement du drame à la médiocrité», les Français finissent toujours par en avoir marre de la honte et par faire ce qui doit être fait.
Car ce qui doit être fait ne recèle aucun mystère : baisse massive des impôts gagée sur une baisse tout aussi massive des dépenses publiques grâce au désengagement de l'Etat -privatisations et compagnies, simplification administrative notamment fiscale, suppression de couches (régions, départements, communes, etc.), débroussaillage juridique (en particulier, abolition du principe de précaution). Bref, de l'air, de la liberté, et merde aux flictionnaires et aux ponctionnaires.
On n'attend plus que les hommes d'action qui enclencheront tout cela
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