Je suis en train de lire la correspondance choisie de Georges Pompidou.
En même temps, j'entends les déclarations de Najat Vallaud-Belkacem, porte-parole du gouvernement.
Le contraste est saisissant.
D'un coté, le summum de ce que pouvait produire notre civilisation : un homme fin comme l'ambre au caractère trempé, un lettré à la vaste culture et aux goûts éclectiques, s'exprimant dans un français impeccable sans jamais verser dans la préciosité.
De l'autre, une «tchatcheuse» baragouinant dans le langage médiatique à la mode du politiquement correct, à propos de qui il est incongru de parler de stature intellectuelle. Un frais minois pour passer à la télé, un toupet de tous les instants et un baratin à toute épreuve, voilà ce qui fait un ministre de nos jours.
Compétence ? Morale ? Bagages encombrants et inutiles.
Quarante ans seulement se sont écoulés, quelle décadence !
Bien sûr, Najat Vallaud-Belkacem n'est pas président de la république, mais croyez vous vraiment que François Hollande tiendrait mieux la comparaison ?
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