Comme Baptiste Créteur et Bruno Bertez, j'ai peur : le socialisme à la française de 2012 est un totalitarisme mou. Mou mais totalitarisme quand même.
Charles Gave s'en va répétant que la démocratie ne recule pas une fois qu'on y a gouté. Je suis moins optimiste que lui : un certain type d'hommes est plus à l'aise dans la servitude que dans la liberté et je crains que, dans la France de 2012, ce type soit largement majoritaire (1).
Les kapos du système se réjouiront de faire peur à un sale réac comme moi. Ils ne devraient pourtant pas oublier qu'un pays ne prospère pas grâce aux bons-à-rien, aux assistés, aux demi-intellectuels et aux ponctionnaires, qui sont l'essentiel de la clientèle du socialisme.
Bien sûr, l'exemple de l'URSS montre amplement qu'on peut s'en foutre de vivre dans un pays miséreux tant que soi, on est un apparatchik du bon coté du manche, bénéficiant en masse de privilèges, obtenus sur le dos du peuple tondu.
Cependant, sur la fin, même les apparatchiks se sont lassés du système miséreux dont ils étaient pourtant les grands bénéficiaires.
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(1) : c'est un des effets du Grand Remplacement que de substituer à un peuple maillotinier des populations habituées aux dictatures.
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