Et si le mariage pour tous ne faisait que refléter les mêmes valeurs qui ont mené au chômage pour tous
Cet article contient une idée intéressante. Hélas, il est écrit avec les pieds.
J'essaie de synthétiser ce que j'en ai compris.
La crise économique est due à l'abandon de l'essentiel, inscrit dans le temps, au profit des satisfactions immédiates. On a oublié que le profit n'était que la résultante d'une bonne gestion, d'une stratégie intelligente et de la satisfaction du client. Et tout cela demande du temps. Au contraire, on a fait du profit immédiat, pour l'année en cours, un but en soi.
On peut tenir le même raisonnement pour les dettes étatiques, qui n'ont plus pour seul horizon que la prochaine échéance électorale.
Dans les deux cas, on oublie le temps et les devoirs vis-à-vis de la communauté.
L'idée de «mariage homosexuel» tient des mêmes maux. Pour la satisfaction d'un plaisir hédoniste d'adulte qui veut jouer à la poupée, on néglige le temps, en amont et en aval, que porte la filiation. Et on se contrebalance des effets sur la société. Moi, moi, moi, tout, tout de suite, il n'y a que cela qui compte.
L'idée me paraît à creuser. De toute façon, on tourne toujours autour du nihilisme : rien ne vaut, tout se vaut, aucun devoir, que des droits.
Comme je l'explique dans le billet précèdent, je désapprouve le monde qui vient, je le trouve dégradant, grossier, vulgaire, mais il a sa cohérence.
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