Je crois beaucoup au passage des générations dans le renouvellement des idées et donc des politiques.
La génération qui arrive à maturité est celle qui a subi de plein fouet les conséquences de l'égoïsme hédoniste des progressistes et de leurs théories absurdes : familles décomposées, violences et crimes en hausse, naufrage de l'école, confrontation avec les colons musulmans, chômage de masse et sans issue, dette abyssale, abrutissement du matérialisme consumériste etc.
Elle est bien placée pour s'y opposer.
Laurent Obertone, qui publie La France Orange Mécanique, n'a pas la trentaine.
Bien sûr, les progressistes et ceux qu'ils ont conditionnés n'ont jamais autant monopolisé la parole publique. Mais je me demande si ce n'est pas leur chant du cygne. Rémi Brague analyse finement l'évolution du vocabulaire, le remplacement de «progrès» par «avancée» comme un recul.
Les salauds, les nihilistes, les socialistes, continueront à se battre, ils ne sont pas encore vaincus, ils sont encore les plus forts, ceux qui disposent de plus d'instruments de pouvoir. Mais le combat est en train de changer d'âme.
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