En Italie comme partout en Europe, il y a «eux», la classe jacassante, l'hyper-classe mondiale, comme dit Radio-Courtoisie, et «nous», les imbéciles qui ne peuvent envisager leur avenir et celui de leurs enfants hors de leur pays.
Les «eux» pronostiquaient évidemment la victoire du centre-gauche, des technocrates, puisque c'est se donner à la victoire à eux-mêmes.
Hélas, les «nous» ont de de plus en plus tendance à voter contre les «eux» (sauf en France, où, heureusement, le peuple est bâillonné par des experts en dictature molle qui se tiennent les coudes par delà les fausses fractures partisanes).
Cette opposition est peut-être populiste (insulte suprême chez les «eux», qui détestent le peuple -au point de faire venir un peuple de remplacement- tout se gargarisant du mot «démocratie») mais elle est rationnelle : les «nous» sont fondés à penser que les politiques menées par les «eux» depuis trente ans sont la cause de leurs malheurs actuels.
Seulement voilà : la vengeance n'est pas toujours bonne conseillère.
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