Cette note d'un précédent billet (un peu complétée) mérite d'être élevée au statut de billet à part entière car elle synthétise mon analyse du gouvernement Hollande :
Le gouvernement Hollande est totalitaire mou.
Je sais que l'usage du mot «totalitaire» pour ce gouvernement peut déranger ou choquer, paraître excessif, indécent même, en regard de l'horreur des totalitarismes précédents.
Pourtant, c'est bien de totalitarisme qu'il s'agit, puisque, sous ce gouvernement, l'Etat a vocation à se mêler de tout et que la vie privée et la propriété (indissolublement liées comme garantes de la liberté) sont des tolérances révocables à tout instant par le fait du prince. Il suffit de suivre l'actualité pour s'apercevoir que cette mentalité totalitaire préside aux choix gouvernementaux.
Nos gouvernants actuels, président, ministres, et pas mal de députés de la majorité, ont pile-poil le profil psychologique des totalitaires. Ils ont juste ce qu'il faut de jalousie, de manque d'imagination, de médiocrité intellectuelle, de culture approximative et de seconde main, d'absence totale de scrupules, pour vivre dans le sentiment de leur supériorité et dans la certitude arrogante de leur absolue légitimité à nous imposer leur conception du Bien de gré ou de force.
Il faut avoir une conscience de sa propre liberté très affaiblie pour ne pas sentir peser ce totalitarisme.
J'ajoute le qualificatif «mou» pour signifier que je sais que les méthodes employées sont infiniment moins violentes que celles des totalitarismes du XXème siècle. C'est déjà une sorte de progrès.
Il arrive par ailleurs que ce gouvernement prenne des positions en apparence libertaires, mais comme il impose à tous ce libertarianisme par la force, il s'agit simplement d'ironie politique.
Ce totalitarisme mou a une histoire. Il était en germe dans la croissance cancéreuse de l'Etat-mamma, il avait une tutrice, l'UERSS. On le sentait croitre sous les précédents gouvernements.
Sur ce blog, il y a depuis longtemps une rubrique Dictature du Bien, nous en vivons la triste apothéose.
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