Les commentateurs compulsifs Curmudgeon et Bob Marchenoir ont fait un excellent travail sous ces deux billets :
Le mur des cons des cons du SM
Quand l'affaire du Mur des Cons devient un scandale journalistique ...
Le problème des gauchistes est que leur insupportable vanité les conduit à vivre dans la conscience, jamais assaillie par le doute, de leur supériorité morale (autoproclamée et qu'aucun fait ne justifie).
Ils sont tellement imbus d'eux-mêmes qu'ils en viennent à perdre de vue les réalité les plus élémentaires quand ils sont mis en cause.
N'importe quel être sensé, après l'affaire du Mur des Cons, aurait fait profil bas.
En effet, on peut attendre d'un magistrat, en plus de connaître le droit, qu'il soit digne, impartial et capable d'humanité voire de jugeote. Or, le Mur des Cons prouve, précisément, que les membres du Syndicat de la Magistrature qui passaient devant ce panneau sans réagir sont dépourvus de ces qualités.
Donc on baisse la tête et on laisse passer l'orage. Eventuellement, on exclut quelques membres pour signifier qu'on a compris la faute.
Hé bien, pas du tout ! Ils contre-attaquent, ces cons-là ! Toujours juchés sur leur sentiment fallacieux de supériorité, ils recommencent à faire la leçon à tout le monde.
Seulement voilà : ça ne prend plus. Plus personne ne les écoute. Ils ont beau avoir les journalistes de leur coté, tout le monde se fout de leurs anathèmes. Trop servis pour un oui pour un non, trop usés par des causes douteuses. Les mots qui tuent ont perdu leurs pouvoirs magiques.
Maintenant, les gens rigolent des mots qui faisaient peur . «Fasciste» ? Mais bien sûr ! «Raciste» ? Vous m'en remettrez deux kilos. «Populiste» ? J'en suis fier !
Ils n'ont pas compris que les manifestations contre la dénaturation du mariage étaient passées par là : c'est la gauche qui gazait, qui appelait les CRS à la rescousse, qui gardait à vue des jeunes non-violents. Comment après cela écouter leurs graves leçons de morale sans être pris de fou rire ?
Ils creusent leur tombe : mauvais dirigeants pour la France, ils croyaient qu'il leur restait au moins la fulmination qui provoque la mort sociale. Perdu ! Il ne leur reste plus que le cuisant ridicule d'être socialiste dans un monde qui se passe très bien du socialisme.
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