jeudi, avril 11, 2013
"Moraliser" la vie publique est un divertissement (ou l'on reparle Françounet et Lérie)
"Moraliser" la vie publique est un piège à cons, pas étonnant que la droite y tombe.
Tout d'abord, l'expression est trompeuse : une loi sur la transparence ne "moralise" rien du tout.
La morale est individuelle, à l'articulation du privé et du public. Par exemple, si François Hollande se mariait, cela serait un progrès de la morale. D'ailleurs, puisqu'on en parle, notre camarade h16 a commis un article que je vous invite à répandre afin qu'il ne puisse être passé sous silence par les con-plices journalistiques du pouvoir :
François, Valérie, le mariage et les sous de la république
Ce que les socialistes appellent "moralisation" n'est qu'un mélange de voyeurisme, de flicage et de jalousie.
La morale, en politique, consiste en des comportements qui ne peuvent pas entrer dans la loi : un discours empreint de vérité, une ligne claire, des décisions compréhensibles. Ces comportements politiques sont moraux car ils respectent les électeurs et prennent en charge l'intérêt du pays.
Le reste, c'est faribole, magouilles et petits arrangements.
Cette histoire de "moralisation" de la vie publique est un divertissement car il détourne de l'essentiel : l'accomplissement des missions et devoirs des gouvernants. Missions et devoirs, voila des notions véritablement morales. Déclarer urbi et orbi son patrimoine pour satisfaire aux appétits de la foule, c'est immoral.
Et, si, accessoirement, malgré tout, on voulait "moraliser" la vie publique, au sens du préchi-précha qu'entendent les socialistes ? Rien de plus simple : diminuez le pouvoir de l'Etat, source de toute corruption.
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