Valeurs Actuelles révèle qu'un cabinet noir anti-Sarkozy de trois personnes oeuvre au palais de l'Elysée. Ces individus sont grassement payés par les moutontribuables pour travailler aux intérêts électoraux personnels du président (donc cela devrait être pris sur les frais de campagne, non ? Je blague : on sait bien que la pourriture et la malhonnêteté sont le quotidien des politiciens français).
Comme je regarde la politique française comme on regarde un cadavre en putréfaction, je ne suis évidemment nullement surpris. Tout juste puis-je faire remarquer que ces pratiques sont en total contradiction avec les promesses du candidat Hollande, mais, là encore, qui y a cru ?
En revanche, je suis beaucoup plus soucieux de la réaction très indulgente de la presse. Non pas que je pense la presse moins pourrie que la politique, elles marchent ensemble dans l'ignominie.
Mais la presse est véritablement le premier pouvoir, celui qui modèle les politiques sur le long terme, notamment par le choix des thèmes qu'elle met en avant ou, au contraire, qu'elle ignore. Sa défaillance est d'autant plus dommageable.
La seule chose qui me rassure est le discrédit qui touche la politique et la presse. Cela n'a pas encore de traduction concrète, mais les esprits sont prêts à autre chose. Espérons que cela sera pour le mieux.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire