Soit, François Hollande atteint une impopularité sondagière record.
Mais, enfin, il n'y a pas eu tromperie sur la marchandise : il suffisait de lire ce blog ou d'autres, le comportement et la politique actuels de François Hollande y étaient décrits par déduction logique de sa personnalité, de sa carrière, de ses propos et de ses choix de campagne.
Et pourtant, il s'est trouvé une majorité des suffrages exprimés de second tour en faveur de François Hollande. Alors, de quoi viennent se plaindre ces gens ? D'être cons ?
Je crois que, dans les sondages anti-Hollande, joue comme d'habitude un effet de conformisme mais que, dans le secret de l'isoloir, il ferait encore un bon score car il sert admirablement sa clientèle d'insiders, d'abrités, protégés, assistés. Et qu'une bonne part de ceux qui se disent soucieux du chômage voterait encore non pas pour une politique qui réduit le chômage mais pour une politique qui préserve leurs privilèges.
Nous sommes au cœur du problème démocratique : suivant les institutions et les modalités des élections, la politique qui parvient au pouvoir démocratiquement peut être désastreuse, voire mortelle, pour le pays.
Les Athéniens ont déjà eu ce problème et cela s'est très mal fini pour eux. Athènes y a perdu sa puissance, sa liberté, puis son existence même.
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