Entre 1914 et 1918, des millions de Français ont accepté de tuer et d'être tués par patriotisme. Comme Camille Pascal, je suis persuadé qu'on fera tout pour nous le faire oublier.
Le mot patrie est devenu une incongruité, l'amour de la patrie est considéré comme psychologiquement pathologique et comme politiquement suspect (en revanche, on tresse des louanges à cette idole frelatée qu'est la république).
Le patriotisme de nos aïeux est un reproche permanent à notre société d'individus-rois.
C'est pourquoi je suis certain que la désinformation turbinera à fond lors des commémorations de 2014, façon Tardi.
Avant que le tir de barrage de la grosse Bertha du politiquement correct rende tout débat inaudible, je me permets de vous rappeler ces billets, toujours valables :
Verdun, le Coq Hardi, les Eparges
Les généraux français de la première guerre mondiale étaient-ils des idiots sanguinaires ?
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