La gauche française est sectaire, idéologue, violente, toatlitaire. On peut le regretter mais on ne peut guère le lui reprocher : elle est fidèle à elle-même.
Le vrai problème, c'est la droite. Parce qu'elle refuse de s'assumer de droite, elle ferme le couvercle sur le peuple français, le condamnant à toujours subir une politique de gauche, la seule alternance étant entre une politique socialiste assumée et une politique socialiste honteuse.
C'est le numéro célèbre du gentil flic et du méchant flic.
Cette trahison de leur mission a même poussé les présidents dits de droite (Giscard, Chirac, Sarkozy) à se vanter que certaines de leurs mesures étaient plus progressistes que celles de la gauche, sur le thème «la gauche en rêvait, je l'ai fait». Plutôt que de s'en vanter, ils auraient du mourir de honte.
La droite est le passeur des idées de gauche comme il y a des passeurs de drogue.
Quand on évoque le retour d'un connard type de la droite molle comme Juppé, qui coche, avec l'enthousiasme bien servile du chien frétillant de la queue sous les caresses de son maitre, toutes les cases du politiquement correct, c'est à se taper la tête contre les murs.
Que faire ?
C'est là que ça se complique.
Pour ma part, je fusillerais tous les députés qui ont voté un nouvel impôt dans les dix dernières années et tous ceux qui n'ont pas voté contre la dénaturation du mariage. Au moins, ça nous ferait des économies.
Certains ramollis me suggèrent que c'est peu praticable. Dommage.
Bref, si le problème est facile à poser, la solution est ardue : le problème est dans les têtes des faux droitiers. Nous sommes une fois de plus au coeur du problème français : nous sommes prisonniers, les issues de secours sont bouchées.
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