La révolution française fut une catastrophe dont la France n'est toujours pas remise. La guerre civile commencée en ce temps-là continue aujourd'hui sur le mode symbolique, avec une violence non dissimulée.
Nos ministres ne cachent pas que l'opposant n'est pas légitime, qu'il est un ennemi.
De plus, elle a donné droit de cité à une manière de penser, l'utopie, qui est grosse de génocides et de barbaries.
D'après Gaxotte, cette funeste révolution a deux causes :
> l'agitation des clubs (voir ce billet).
> la faiblesse de caractère du roi. On remarquera que Soljenitsyne dit la même chose de Nicolas II. Dans un gouvernement personnel, par la force des choses, la personnalité du dirigeant compte.
Louis XVI a eu plusieurs occasions de renverser le cours des choses, ou, tout du moins, de tenter de le faire. La toute dernière fois à Varennes : il aurait pu faire charger les quelques militaires présents pour se dégager. Il n'a pas voulu d'effusion de sang.
Mais combien de sang ont couté les guerres révolutionnaires ? Le sentimentalisme n'est pas de bon conseil pour un roi.
On peut aussi relire ce billet sur Rivarol.
Addendum du 12/08 : J'ajoute que Gaxotte précise, à raison, que la Terreur, dont on a tendance, à deux cents ans de distance, à sous-estimer l'horreur, n'est pas le produit de la guerre extérieure, comme le prétend une historiographie complaisante, mais le résultat logique du passage au communisme totalitaire, avec la loi des suspects et la loi du maximum.
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