jeudi, septembre 12, 2013
Le socialisme est irréversible en France ... Jusqu'au naufrage, voire plus loin.
Certains font mine de s'étonner : le nombre de fonctionnaires a encore augmenté en 2013.
C'est tout simplement que le socialisme est irréversible en France, il a atteint un point de non-retour. On ne peut pas ne pas embaucher toujours plus de ponctionnaires. C'est l'effet mécanique du clientélisme : ceux qui vivent de l'Etat, c'est-à-dire de l'argent des autres, sont majoritaires et ils ont intérêt à ce qu'il y ait toujours plus de ponctionnaires. Dans le système absurde "un homme, une voix", le point d'emballement est dépassé, la réaction clientéliste diverge comme une réaction nucléaire. Il n'y a pas plus de freins internes susceptibles de l'arrêter qu'il n'y a eu de freins à la catastrophe de Tchernobyl.
Comme toujours dans les systèmes divergents, on va jusqu'à l'explosion et la réaction s'arrête quand tout l'explosif à été consommé.
En l'occurrence, l'explosif est l'argent des autres dont vit le système. Quand il n'y en aura plus, quand ce sera la banqueroute, la vraie, le système s'arrêtera. Pas avant.
On remarque qu'en Grèce, l'argent des autres n'est toujours pas épuisé grâce à la générosité forcée des Européens et que le clientélisme continue.
J'ajoute que, si la vraie banqueroute oblige à mettre sous l'étouffoir, momentanément, le clientélisme, elle n'oblige en rien à prendre les bonnes décisions. La banqueroute est le symptôme d'une mauvaise gouvernance, d'institutions vérolées, et il n'y a aucune raison que la gouvernance s'améliore après la banqueroute, au contraire. L'Argentine nous le prouve assez.
C'est pourquoi je vois à la France un destin espagnol. D'autant plus que la population de la France ayant été abâtardie par quarante ans de colonisation à rebours et le patriotisme discrédité, il n'y a plus de levier pour un sursaut collectif.
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