Tout le monde appelle les enfants des anges. J'entendais récemment une mère, pardon, une maman, parler de "mes trois petits anges" par ci, "mes trois petits anges" par là. Dans l'affaire Fiona, le père et les commentateurs usent du même vocabulaire.
C'est niais à en vomir.
Mais pas seulement. Cela fait partie du mouvement hypocrite de notre société d'irrespect des enfants (hypocrite car sous couvert d'amour, alors que, justement, les enfants n'ont pas besoin que d'amour, mais, par exemple, de parents qui restent ensemble).
On fait des enfants des objets de désir, des rois, des minis-adultes, des consommateurs avertis, des anges. Tout, sauf des enfants. C'est à rapprocher du surréaliste "un enfant ne ment pas" de Ségolène Royal, qui n'a aucun rapport avec un enfant véritable.
Car, comme disait l'expression populaire à l'époque lointaine où le peuple avait du bon sens, ce ne sont pas des anges.
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