mercredi, novembre 27, 2013
Un mot sur la réforme fiscale
Alors qu'on parle de réforme fiscale, deux points semblent acquis pour 98 % de ceux qui causent dans le poste :
> le but des impots est de «corriger les inégalités».
> l'impot progressif (plus on gagne, plus on paye une part importante de ses revenus, jusqu'à 75 %) est juste. L'impôt est la punition du succès.
Pour la forme, rappelons que ce sont deux conceptions éminemment socialistes.
Il existe une autre conception :
> le but des impots est de fournir des ressources à l'Etat pour ses missions conformes à l'utilité commune, c'est-à-dire les fonctions régaliennes. L'impôt n'est pas la punition de la réussite.
> l'impot proportionnel (chacun paye une part égale de ses revenus) est juste.
Pour vous dire à quel point la progressivité de l'impôt n'est pas une évidence, certains, qui n'étaient pas un groupuscule, préconisaient, au moment de l'instauration de l'impôt sur le revenu, la dégressivité : les riches étant censés utiliser leur argent de manière plus avantageuse pour l'économie (en investissant) que les pauvres, il convenait de leur en laisser plus.
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