Extrait d'une critique du film Le métier des armes :
**********
«La guerre est le métier de Jean de Médicis, mais un métier qui a ses règles et ses lois.
Il faisait la guerre exactement comme aujourd’hui un sportif de haut niveau pratique son sport, dit [le réalisateur] Olmi. Sa bravoure, voire sa témérité, relève de la même agressivité, au sens positif, qu’un Schumacher sur un circuit automobile, ou un champion de football sur le terrain. »
**********
Certains plaisantent du destin de Schumacher. Ce cynisme relève de la vanité d'intellectuels blasés méprisant avec hauteur les engouements de la plèbe. Tout à leur intellectualisme, ils ont perdu la capacité d'émerveillement des enfants.
Souvent, Bernard Chabbert, lors de sa présentation du meeting de la Ferté-Alais, pour faire comprendre ce que pouvaient être un Manfred Von Richtofen ou un Adolf Galland, évoque Michael Schumacher. Cette comparaison ne me semble pas inappropriée.
Il y a dans le geste d'un sportif ou d'un guerrier au sommet de son art une perfection qui mérite le respect et l'admiration. Les statuaires grecs l'avaient visiblement mieux compris que nos modernes bloggueurs. De là à dire qu'ils étaient moins cons ...
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire