Après quarante ans de féminisme, on peut faire un bilan :
• les femmes prennent le mariage pour une prison (ce sont encore elles qui demandent en majorité le divorce). Elles ont gagné : le mariage est vidé de sa substance.
Conséquence : on ne compte plus les femmes délaissés (pour ne pas dire répudiées) à 50 ans en faveur d'une plus jeune. Sylvie Brunel et Valérie Trierweiler ne sont que les plus célèbres. Elles découvrent un peu tard que le mariage était une protection pour les femmes. Il fallait y penser avant de le détruire.
• les femmes se sont voulues les égales des hommes. Les hommes en ont donc tiré la conséquence logique : très bien, qu'elles se démerdent toutes seules. Plus de devoirs de galanterie et de protection. Il n'y a jamais eu autant de femmes seules avec des enfants, ce qui signifie risque de pauvreté et vie sentimentale néant.
• les femmes ont voulues le droit à l'avortement. En fait de «droit à disposer de leur corps», il s'agit surtout du droit des hommes à disposer du corps des femmes, à ne pas assumer les coups qu'ils tirent. L'homme baise et la femme avorte. Génial !
On peut se demander si les femmes, sous l'influence du féminisme, ne sont pas devenues un peu connes.
On peut aussi se demander si ce ne sont pas les vieux cons réactionnaires comme moi qui sont les vrais féministes. Mais, chut, la question ne sera pas posée.
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